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Dépendance/Manque

Olivier (39 ans)
Nationalité Suisse
12 août 2021

Bonjour, entre la cigarette et moi, c'était une grande histoire d'amour. Je fumais depuis 22 ans et j'ai fait plusieurs tentatives d'arrêt (au moins 6), vouées à l'échec à chaque fois, pourtant j'ai déjà cessé de fumer 2 ans, et puis je persistais à croire qu'une ou 2 clopes par jour ne pouvaient pas me faire de mal, et c'est comme ça que j'ai repris à chaque fois, je ne voulais pas me priver du plaisir d'en griller une avec des amis en soirée ou au boulot, malheureusement cela conduit à la rechute, on en prend une et puis deux et on finit rapidement par en fumer 10 par jours. Aujourd'hui, je ne fume plus, et j'ai bien appris à mes dépends que le vrai truc pour arrêter définitivement, c'est de ne surtout plus y retoucher même des mois ou des années après avoir arrêté. Merci
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Jimmy (47 ans ans)
Nationalité Madagascar
20 juin 2023

J’ai fumé pendant 22 ans, une dizaine de cigarettes par jour. J’ai arrêté mardi dernier en suivant la méthode Allen Carr. C’était un parti pris de ma part, les substituts nicotiniques étant hors de prix dans mon pays, Madagascar, où il n’y a pas de couverture sociale. Tout s’est bien passé, sauf que ce matin, j’ai eu une dispute grave avec mon épouse et un problème au travail. Il s’en est suivi un gros énervement. J’ai alors fumé une cigarette, la mort dans l’âme. Depuis quelques heures, je me trouve dans un état de dépression, de léthargie, de culpabilité et de désenchantement. Toutes peines confondues, quoi. Ce message est une bouteille à la mer destinée à vous, mes compagnons dans cette lutte difficile. Aidez-moi.
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Georges (67 ans)
Nationalité Allemagne
09 août 2021

Je fus un fumeur invétéré, et au moment de ma prise de décision d'en finir avec le tabagisme je consommais deux paquets de cigarettes par jour...Et de ces cigarettes de tabac brun qui empestent, sans filtre, celles-là qui étaient distribuées dans l'armée dans les années"60". Conscient des désagréments que générait mon comportement auprès de mon entourage, du mauvais exemple que je donnais à mes enfants, des effets néfastes sur ma santé (et nous n'évoquions pas à l'époque la notion de tabagisme "passif"!) et surtout la stupidité de mon geste, j'ai pris la décision de mettre fin " à la cigarette"; Il a fallu franchir la pas. En complément de mon analyse j'ai estimé que je n'appréciais en fait que quatre à cinq cigarettes par jour sur la quarantaine consommées, et que dans la mesure où j'arriverais à résister à celles-ci le combat serait gagné. Par ailleurs j'acceptais de moins en moins l'ineptie de ce geste dans lequel par amour propre je refusais de me reconnaître en lui... Fort de ces arguments, et étant conscient que le principe du "tout ou rien" était le seule valable, profitant d'une période de congé, j'ai mis fin, du jour au lendemain, à ma pratique. Clés de la réussite après la prise de décision: * savoir résister aux quatre ou cinq cigarettes qui nous semblent impératives ( le matin, après les repas..). Il faut savoir alors endurer l'envie durant une à deux minutes par cigarette, et se divertir pendant ce moment là. Au bout de quatre à cinq semaines l'intensité du besoin s'estompe pour disparaître complètement au bout de deux à trois mois. * avoir une volonté sans faille, ne plus accepter de porter une cigarette aux lèvres * faire de l'exercise physique * refuser de penser que nous sommes des victimes de la société et que le tabac (pour ne parler que de lui) nous permet de combattre le spleen. Après mon expérience, j'ai la conviction que seule la volonté et le bon sens permettent de mettre un terme à l'habitude de fumer. Je ne peux que laisser aux lecteurs de mon témoignage, le soin d'imaginer quels peuvent être mes sentiments envers les "patchs" et autres méthodes d'hypnose proposés par ci par là, et qui couvert d'apporter une solution aux inconditionnels du tabac recèlent une action commerciale très lucrative. Cependant, si l'une d'elles peut permettre d'aboutir, pourquoi pas! mais je reste convaincu que seuls la volonté et le bon sens constituent la clef de la réussite. Et que dire des belles sensations que le tabac nous a occulté durant toute la période où nous en sommes les victimes et que nous découvrons à nouveau dés qu'il a fini de sévir!
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dom (65 ans)
Nationalité francaise
31 juillet 2023

Fumeur depuis l'âge de 20 ans, j'ai décidé d'arrêter. Ce n'est pas la première fois. Aparavant j'utilisais des substituts (patch,...). Ces substituts me permettaient de faciliter l'arrêt. Cependant lorsque je n'utilisais plus les patchs, le besoin de cigarette revenait. J'ai donc essayé une nouvelle méthode. Certains utilisent des sucreries, ce qui n'est pas bon d'un point de vue pondérale. Pour ma part, je mange des salades (taboulet, piémontaise, ...) ce n'est pas trop calorique. Cette méthode est plus dure que le patch. Mais l'avantage, c'est que je n'absorbe plus de nicotine...et donc le sevrage se fait à mon propre rythme et le risque de rechute est moindre A chacun sa méthode. Je vous propose la mienne....
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Georges (60 ans)
Nationalité Française
06 octobre 2006

J'ai 60 ans. J'ai fumé... Hélas, mais jamais je ne me suis considéré comme un grand fumeur. De la première "Gauloise" sur les bords du Léman où je me suis à moitié étouffé par suffocation, jusqu'aux 2 paquets par jours durant le service militaire, ponctuées par des arrets et des reprises. je reprenais à fumer car je croyais que la cigarette ne me manquait pas et que je pouvais cesser quand je voulais. archi faux. La cigarette me minait lentement, souffle court, plus de sport, ce gout de tabac qui transpire de la peau, qui colle aux vetements, ces bouts de doigts jaunis... conscient, j'ai décidé d'arreter en février 1991 tout net, sans rien d'autre que ma volonté. Et cela a suffit, lentement la vie a repris, après que les toux grasses du matin se furent estompées (2 ans), que petit à petit j'ai pu recommencer à sentir le parfum des fleurs et le gout des aliments, une nouvelle vie s'est insuflée à l'intérieur de mon corps. Je n'ai jamais plus touché à une cigarette. Un jour de mai 2004, ressentant une légère douleur à la mixion, j'ai subi une cytoscopie et là le verdict est tombé tragique, tumeur de grade 3 à la vessie, du au tabac, pronostic de vie 3 mois. J'ai été mis devant un choix drastique ou une ablation de la vessie ou une chimiothérapie sans garantie du résultat. J'ai opté pour une opération immédiate (chirurgie lourde, plus de 7 heures d'intervention, 3 jours de réanimation). Le miracle s'est produit grace à un chirurgien hors pair qui m'a sauvé. Parfaitement opéré il m'a aidé à me battre et à reprendre à vivre avec ce handicap très lourd. Deux ans après l'intervention, mutilante tant sur le plan physique que moral, je vous laisse imaginer les sequelles, j'ai un pronostic de survie de 85%, je me bat toujours, j'ai repris le sport et l'entrainement physique intensif, j'essaye de vivre normalement. Au fond de moi tout de même je ne peux m'empécher de me reprocher d'avoir touché à ces cigarettes, le cancer de la vessie est actuellement en rès nette augmentation, et le corps médical affirme qu'il est en étroite liaison avec la consommation de tabac. Imaginez mes jeunes amis mâles, ce que peut ressentir un homme, privé en pleine force de l'age, d'avoir des rapports spontanés avec une personne chère, de s'interdire toute rencontre, tout cela pour quelques cigarettes. Mais enfin il me reste la vie et je l'apprécie à chaque seconde.
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Roger (36 ans)
Nationalité Suisse
29 juin 2005

La plus grande prise d'otage de tous les temps !! Près d'un milliard et demi d'otages dans tous les pays du monde ! Un otage exécuté toutes les 5 secondes ! A chaque seconde un nouvel otage est capturé, au moment même où il allume sa première clope ! Une rançon phénoménale, versée par petite dose à l'achat de chaque paquet ! Une prise d'otage qui perdure depuis plus d'un siècle ! Le preneur d'otage: les compagnies de tabac ! Leur arme favorite: la cigarette ! Et surtout leur technique: l'intoxication psychologique !! Eh oui, c'est incroyable les inepties que ces compagnies ont réussi - et réussissent encore - à faire gober à près d'un tiers de l'humanité, sous le regard laxiste (complice?) des ces messieurs qui nous gouvernent, bien trop soucieux de ne pas tuer la poule aux volutes d'or. La plus belle illusion du monde, soigneusement maquillée avec ces jolis paquets colorés, avec ces briquets "fantaisie", avec cette Formule- 1 qui gagne course sur course, avec ce cow-boy posant fièrement sous un ciel crépusculaire, avec la vision de ce chameau immortalisé dans le firmament, avec ce héros romantique dans ton film préféré, avec ces points de répères que sont la pause-café, le repas, l'apéro, etc, avec ce sentiment rassurant de trouver son paquet fétiche n'importe quand et n'importe où sur terre, avec les opinions si rassurantes des autres fumeurs si "heureux" de fumer. Quel magistral tour de force que d'arriver à faire passer la dépendance à une drogue dure, addictive, meurtrière, comme un besoin aussi vital que de manger, dormir, boire ou respirer ! Et bien évidemment à faire passer le soulagement du manque pour le plus grand plaisir de l'existence ! Du PLAISIR ? Achèteriez-vous un marteau- piqueur uniquement pour le faire marcher et ressentir le PLAISIR quand le bruit s'arrête ? Ou bien achèteriez-vous des chaussures trop petites, les porter toute la journée juste pour ressentir le PLAISIR de les enlever le soir ? Attraperiez-vous une bronchite chaque semaine juste pour ressentir le PLAISIR lorqu'elle est finie ? Iriez-vous vous taper la tête contre un mur pour ressentir le PLAISIR quand ça s'arrête ? Et enfin allumeriez-vous cette clope providentielle pour ressentir le PLAISIR de mettre fin au manque qui torture votre esprit ? Mais oui, bien sûr ! Les dirigeants des compagnies de tabac ont réussi à intoxiquer notre subconscient, en nous faisant gober l'idée que nous avons besoin de fumer. Donc, le moyen le plus efficace pour couper l'herbe sous les pieds de ces fumiers, c'est...de ne plus fumer ! Faut-il rappeler qu'UN SEUL fumeur qui arrête de fumer, c'est pour les prochaines années des milliers de francs que l'industrie, mais aussi l'état, n'encaisseront jamais! Fumeurs, révoltez-vous contre la dictature que vous infligent les cigarettiers...en devenant des non-fumeurs !
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Anonyme (33 ans)

28 février 2011

Lorsque j'ai fumé mes premières cigarettes je devais avoir 12 ans. J'avais une loupe qui me permettait grâce à la puissance du soleil de pouvoir allumer mes bouts de cigarettes ramassées avec mes amis. Ce n'était donc pas une histoire de faire comme les autres mais on était plus fasciné par le fait de pouvoir utiliser cette loupe pour allumer tout ce qui nous tombait dans les mains. La preuve lorsque j'ai perdu cette loupe quelques mois après je n'ai plus jamais refumé jusqu'à l'âge de 20 ans même si beaucoup de mes amis fumaient déjà . D'abord j'ai trouvé ça infecte et puis à force de ressayer j'en suis venu à acheter mon premier paquet tout en me disant que de toute façon je suis resté clean tout le temps puisque je ne bois jamais, je peux bien m'autoriser quelques cigarettes de temps en temps en ayant la ferme certitude que je pouvais arrêter quand je le voulais. Hélas 2 ,5 ,7 11 ans après je fumais toujours. J'ai essayé plusieurs tentatives qui se sont toutes soldées par un échec, chaque grand événement dans ma vie était l'occasion pour moi d'arrêter sans jamais tenir longtemps car je pensais à chaque fois qu'une cigarette de temps en temps ne maintenait pas la dépendance. Après une rupture, après un licenciement, après mon master, après mon mariage, après la naissance de mon fils, Anniversaire etc. Mais à chaque fois je me faisais avoir par cette drogue, la colère et l'euphorie étant les moments qui me faisaient plonger systématiquement. Je me rappelle qu'en pleine nuit alors que tout était fermé, j'errais à côté des bureaux de tabac à la recherche de mégots jouflus que je tirais avec amour, sans même me rendre compte des risques que je prenais, sans même me rendre compte que je devenais fou. EH oui c'est bien de la folie et je m'en suis rendu compte que longtemps après... Une autre fois après une énième tentative solennelle faite à ma femme, j'ai recommencé avec une terrible déception si profonde que je ne pouvais pas le dire à ma femme. Je fumais secrètement tout en continuant à éprouver de la fierté lorsque je recevais des félicitations venant d'elle . C'est dingue !! Pourtant aujourd'hui dans ma profession je suis cadre, c'est vous dire que j'ai toujours maîtrisé assez facilement tous les aspects de ma vie sauf la clope !! Donc lorsque je descendais la poubelle ma femme trouvait toujours que j'avais trop duré, je la descendais même lorsqu'elle était remplie à à peine 10% !! J'étais pressé d'aller vérifier le courrier à 10h (avec la certitude que le facteur dormait encore) pour y retourner à 11h et ainsi de suite Je sais que c'est ridicule mais je ne m'en rendais même pas compte de tout le poids de ma dépendance malgré le fais que je fumais en moyenne 8 cg/J. Je me mentais inconsciemment et je profitais de la moindre dispute (dispute que je causais) avec ma femme pour aller prendre de l'air !! Mais de toute façon elle n'est pas dupe elle m'a grillé depuis longtemps mais elle ne savait pas non plus quoi faire !! J'ai arrêté de fumer le 20 janvier 2011 à 17h après avoir lu 2 fois Allen carr en 2 jours (soit 480 pages en 2 jours) et consulté un tabacologue au téléphone... Ensuite j'ai écrasé ma dernière cigarette après avoir fait la synthèse de tous mes échecs. Aujourd'hui Ça se passe tellement bien et je suis presque sûr que je ne retomberai plus jamais dans cet engrenage mortel, débile et sournois !! Je pense que mon erreur est d'avoir cru que je pouvais m'en sortir seul sans aucune aide comme c'est le cas pour les autres aspects de ma vie. Faites vous aider si vous accumulez les échecs... Il suffit de peu pour s'en sortir définitivement. Ne jamais succomber à la plus petite TAFFE !!!!!
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ramponi (36 ans)
Nationalité CH
27 octobre 2006

J'ai commencé à fumer par erreur et j'ai arrêté par chance. Par erreur, parce que fumer ne peut être entendu que comme une erreur. Nous faisons tous et toutes, tous les jours, des erreurs plus ou moins graves: ainsi va la vie! Toutefois, fumer est une erreur tout à fais à part, en ceci qu'elle ne nous apprend rien, sinon au moment où c'est trop tard. Au contraire même, fumer est une erreur qui s'autoalimente. La nicotine nous rend rapidement fertile en rationalisations diverses, et bientôt nous prétendons que nous fumons parce que nous aimons ça, parce que ça nous calme, ou comble de l'ironie parce que ça nous rend heureux. Que la cigarette est fine de nous faire oublier que nous ne fumons pas pour être heureux, mais parce que ne pas fumer est devenu une douleur. Qu'elle est astucieuse de nous faire croire que passer d'un état de manque à un état de non-manque est un gain significatif de bien-être! En fait, nous sommes comme dans cette histoire du type qui se tape la tête contre les murs en disant: ça me fait tellement de bien quand j'arrête!. Par chance, parce qu'arrêter de fumer est très difficile. Il faut une conjonction de beaucoup d'éléments qui tous ensemble créent une synergie assez puissante pour nous arracher à l'attraction du trou noir qu'est la cigarette. Chaque cas est différent. Les recettes n'existent pas. L'avantage de cet état des choses, c'est que quitter la cigarette est une chance de réel progrès existentiel. Pour ma part, l'élément déclencheur, celui qui a catalysé tous les autres et m'a permis de me libérer, c'est de réaliser au plus profond de moi, que la cigarette jamais ne m'avait rendu plus heureux. Elle n'avait fait que créer un manque (qui n'existait pas auparavant) et offrir ensuite le moyen de le combler, tout en s'assurant que ce comblement soit éphémère. Je vous souhaite à tous ceux qui désirent se défaire de cette amie fine et astucieuse d'y parvenir. Chacun à sa façon, chacun à son rythme. Bien à vous.
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Aïda (48 ans)
Nationalité FRANCO-SENEGALAISE
31 mai 2013

Bonjour, Dans mon pays le Sénégal, vous pouvez fumer n'importe où, dans tous les lieux publiques....Les paquets de cigarettes, Malboro, Dunhill sont à 80 centimes d'euros. Aucune publicité ne vous informe des méfaits du tabac. J'ai arrêté de fumer depuis 10 jours. Je fumais depuis trente ans, un demi paquet voir un paquet par jour. J'avais essayé deux ou trois fois, mais j'échouais au bout de trois, quatre jours.Si aujourd'hui, je sais que je ne fumerai plus c'est que je me suis rendue compte que ce n'était qu'une addiction et qu'il n'y avait donc aucune notion de plaisir. A partir de cette prise de conscience, la peur commence à vous ronger. Le sevrage physique, fatigue et cie s'estompe au bout de cinq jours...Le mental, dés que j'ai un coup de stress, je me focalise sur une phrase, "non pas de cigarette cela ne me sert à rien" et ça passe. La cigarette m'a empêchée de faire plein de choses. Il est impensable que l'arrête m'empêche de profiter de la vie pleinement. Je n'ai parlé de mon arrêt qu'à très peu de personnes. Ce site me suffit et je veux lire la joie dans les yeux de mes proches qui découvriront bientôt que je ne fume plus. Moi qui suis très dépensière, je sais que je viens de me faire un cadeau qui n'a pas de prix.
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Cédric (46 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

Bonjour à tout le monde. J'ai 46 ans, j'ai commencé à fumer à 17 ans (par pur plaisir) et j'ai arrêté à minuit pile, le jour de la dernière journée mondiale sans tabac . 29 ans de tabagie, quatrième jour d'arrêt. 4 jours par rapport à 29 ans, c'est à peu près 300m par rapport à la distance Bordeaux-Paris. Autant dire que je voyage à dos de limace et que je ne suis pas arrivé. 4 jours, c'est effectivement insignifiant. Mais d'une part ça atomise tous mes records précédents et d'autre part je commence déjà un tout petit peu à entrevoir pourquoi j'ai pu passer 29 ans à fumer, et à me croire heureux de fumer. La cigarette est une sorcière mystificatrice redoutablement experte en illusions. L'illusion qu'elle est indispensable aux bons moments et qu'ils seraient moins bons sans elle. La parfaite illusion qu'elle apaise. Celle que c'est une amie qui accompagne et qui aide. Ou encore celle, parmi les plus terribles, que fumer est un remède à l'ennui. C'est au début des Fleurs du Mal : il ferait volontiers de la terre un débris, et dans un bâillement avalerait le monde : c'est l'ennui . J'ai probablement fumé des dizaines de milliers de cigarettes pour tromper mon ennui ou pour le fuir. La cigarette est diabolique au sens où bien que ma raison me permette d'avoir la pleine conscience qu'elle n'est qu'une somme d'illusions inéluctablement destructrices, et bien elle me manque quand même terriblement. Déjà. Je n'ai jamais réussi à arrêter plus d'une journée, parce que j'ai toujours essayé mollement, avant tout pour faire plaisir à quelqu'un d'autre qu'à moi. Alors j'arrivais pendant quelques jours voire quelques semaines à passer de 20 ou 25 par jour à moins de 5 en me disant que j'arrêterai ensuite plus facilement, et surtout plus tard, évidemment plus tard Mais cette stratégie, en tous cas pour moi, était vouée à l'échec : elle ne s'attaquait pas aux mystifications essentielles de ma cigarette. Au contraire elle les entretenait puisque je réservais le tabac aux bons moments. La sorcière avait le dessus et j'étais bel et bien convaincu que la cigarette décuplait les plaisirs, ce qui me condamnait à en abuser de nouveau à plus ou moins court terme. Mais cette fois ci j'en fais une affaire personnelle. Ce qui m'aide considérablement, c'est bien sûr le patch, mais aussi tous les soutiens que je trouve (famille et internet). C'est également le souvenir que j'entretiens de quelques terribles photos de cancers de la bouche ou de la gorge. C'est aussi le fait qu'il est désormais interdit de fumer dans les lieux publics : cette suppression d'une infinité de sources de tentation est une aide particulièrement précieuse. Et puis il y a l'argent. Dépenser plus de 150 par mois pour ça , n'est-ce pas un gaspillage aujourd'hui indécent ? En réalité, le vrai boulot pour moi, c'est d'arriver à remettre en question ma conception du plaisir, des plaisirs, pour redéfinir et adopter un nouveau système de valeurs et par suite, d'actions, au sein duquel la cigarette n'aura plus sa place. Très dur pour moi, déjà, à seulement J+4, et bien que m'y étant préparé depuis plusieurs semaines avant l'arrêt en m'inscrivant dans un club de Karaté, en reprenant une activité régulière, et en faisant un petit régime pour déjà modifier mon rapport à l'excès (et retrouver cette silhouette mystérieusement fascinante qui avait envoûté ma future épouse, vers la fin du siècle dernier) Pour l'instant, c'est l'idée de me taper l'humiliation de perdre encore contre la sorcière qui me préserve de la rechute. Mais je dois presque tout réapprendre, revivre des quantités de premières fois : première fois que je prends l'apéro sans fumer. Première fois que je reçois des amis sans fumer. Première fois que je vais au boulot sans fumer, et que je pars du boulot sans fumer. Premier stress, premier soir sur la terrasse, première promenade, etc C'est presque une autre vie, que je sais plus intelligente, plus épicurienne, plus saine, et au final plus agréable. Mais je crains bien de n'avoir encore vu qu'une infime partie de tous les pièges que la sorcière est capable de déployer pour me reconquérir. Et si elle ne renonçait jamais ?
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Laure (23 ans)

09 septembre 2013

J'écris ce témoignage pour célébrer mon année sans tabac. Je fumais un paquet par jour voir plus selon les occasions depuis bientôt 10 ans. J'ai arrêté du jour au lendemain sans aucun substitut et aujourd'hui je pense être sur la bonne voie. Ce n'était pas mon premier essai mais cette fois, ce qui a changé et m'a permis de réussir cet arrêt est que j'ai réussi à m'imaginer non fumeuse pour le reste de ma vie ce qui n'était pas chose facile. Lors de mes autres arrêts, je m'étais toujours dit que je pourrai refumer quelques cigarettes en soirées quand je serai moins accro et donc je m'interdisais de fumer seulement pour mieux le faire plus tard. Proposeriez-vous un verre à un ancien alcoolique? Certainement pas et pourtant la cigarette est une addiction au même plan que peut le devenir l'alcool alors pourquoi ne nous comportons-nous pas de la même manière face à ces deux substances? Aujourd'hui, je suis prête à ne plus jamais, ho grand jamais, toucher à une seule cigarette jusqu'à la fin de ma vie et c'est ce qui me permet aujourd'hui de fêter ma première année sans tabac. Ça a été dure au début. Ni mon psychisme ni mon corps n'ont accepté cet arrêt. Les premiers mois, j'ai eu sinusites, bronchites, fatigue, boutons, énormément de tristesse et de désespoir et deux kilos en trop. Autant dire que les bienfaits promis se sont fait attendre pour pointer le bout de leur nez. Il faut du temps pour réapprendre à vivre sans cigarette et à changer ses habitudes. Pour moi, c'est seulement au bout de 6-8 mois que les choses ont été plus faciles et aujourd'hui je ne pense presque plus à la cigarette. J'ai plusieurs fois faillit reprendre non parce que l'envie était trop forte mais simplement parce que les sacrifices étaient trop éprouvants. Tout ceci pour dire à ceux qui ont arrêté il n'y a pas longtemps ou justement il y a un petit moment déjà mais sans voir le bout du tunnel qu'on finit par aller mieux et que le combat devient plus facile de jour en jour. Pour finir, une petite liste personnel de pourquoi arrêter de fumer pour ceux qui l'auraient peut être déjà oublié : plus (beaucoup plus) d'argent, vaincre la dépendance, éradiquer l'odeur de la cigarette et la mauvaise haleine, améliorer la respiration, diminuer le risque de cancer, améliorer l'aspect de la peau, augmenter la confiance en soi, être libre simplement de ses gestes (n'avoir pas besoin de sortir en permanence pour fumer, ne plus prévoir en avance le nombre de paquets à acheter, ne pas être stressé quand il n'y a plus de cigarettes), et tout bonnement arrêter une habitude qui n'apporte rien. Bon courage à vous, et si vous me lisez aujourd'hui c'est que vous êtes déjà sur la bonne voie car chaque petit pas compte.
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Anonyme (60 ans ans)
Nationalité Française
12 février 2007

Bonjour, je fume depuis + de 40 ans. Depuis une semaine j'ai décidé d'essayer d'arrêter de fumer mais... doucement , je fumais environ 25 cigarettes/j, et j'ai acheté des gommes : dès le premier jour, j'ai vu un progrès, 8 cigarettes/j, le 2e jour : idem, et les 3, 4, 5, 6 jours, petite rechute, 11 cigarettes/j. Je me suis dit, que je ne pouvais pas en rester là, depuis ce matin, je n'ai fumé "que" 5 cigarettes. Je n'exagère pas sur le nombre de gommes 3 maximum/j (il parait que je peux en prendre 30/j) je ne veux pas remplacer les cigarettes par des gommes, les gommes sont en vente libre en pharmacie : en fait c'est de la nicotine, mais ce n'est pas la nicotine qui est dangeureuse, c'est le goudron, donc pour l'instant je vis avec mes gommes, ce n'est pas facile, j'ai des moments de manque et je résiste, au pire, je pourrais reprendre une gomme puisque c'est fait pour çà. Pour moi, le jour où je ne fumerai + ce sera extraordinaire, je ne cherche pas d'excuses mais je précise que je suis agoraphobe, c'est une maladie terrible, je m'explique : cela fait 25 ans que je ne sors pas de chez moi, donc je ne profite que de ma terrasse, je suis incapable de sortir dehors. Donc, si j'arrête de fumer : je me sentirai libre au moins vis à vis de la cigarette.
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Olivia (27 ans)
Nationalité Belge
09 août 2021

Ca y est, j'ai arrêté. Aprés 8 ans de tabagisme actif à 15 cigarettes par jour, me voilà en pleine révolution personnelle. C'est fou. A peine croyable. Moi qui souffrais rien qu'à l'idée de ne plus fumer...la clope de l'aprés repas, celle du début de soirée, celle qui met à l'aise dans les rencontres et puis les milliers d'autres. Comment s'en passer? Comment remplir le vide sans cigarettes? Je n'avais jamais réussi à ne pas fumer pendant une journée entière. En 8 ans ! 8 ans de ma vie à fumer TOUS LES JOURS...Et voilà que ca fait une semaine sans la moindre cigarettes, et, me croirez vous...tout va bien! Oui, un petit peu de manque les 2,3 premiers jours, le cerveau qui se sent bizarre, qui se sent tout court, si ca se trouve....Mais rien de terrible. Je me sens portée par tout le bien que je me fais, ou tout le mal que je ne me fais plus. Je respire à plein poumons, je ferme les yeux et j'essaie d'imaginer l'intérieur de mon corps. Qui mettra probablement des années à redevenir vraiment sain, mais que déjà je ressens mieux. Comme une dispute de 8 ans entre lui et moi qui vient de prendre fin. Je lui parle à nouveau. Lui, il n'a jamais cessé de me parler (mal aux poumons, au coeur, peau et dents degueus, haleine de cendrier...) mais je ne l'écoutais pas. Me voilà donc de nouveau son ami, et le plus beau, c'est qu'il a pas l'air rancunier pour un sou. Mon copain dit qu'il ne m'a jamais trouvé aussi belle, et moi, je ne me suis jamais senti aussi bien...Allez, c'est facile! Pour l'amour de vous!
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Roger (39 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

La plus grande prise d'otage de tous les temps !! Près d'un milliard et demi d'otages dans tous les pays du monde ! Un otage exécuté toutes les 5 secondes ! A chaque seconde un nouvel otage est capturé, au moment même où il allume sa première clope ! Une rançon phénoménale, versée par petite dose à l'achat de chaque paquet ! Une prise d'otage qui perdure depuis plus d'un siècle ! Le preneur d'otage: les compagnies de tabac ! Leur arme favorite: la cigarette ! Et surtout leur technique: l'intoxication psychologique !! Eh oui, c'est incroyable les inepties que ces compagnies ont réussi - et réussissent encore - à faire gober à près d'un tiers de l'humanité, sous le regard laxiste (complice?) des ces messieurs qui nous gouvernent, bien trop soucieux de ne pas tuer la poule aux volutes d'or. La plus belle illusion du monde, soigneusement maquillée avec ces jolis paquets colorés, avec ces briquets "fantaisie", avec cette Formule- 1 qui gagne course sur course, avec ce cow-boy posant fièrement sous un ciel crépusculaire, avec la vision de ce chameau immortalisé dans le firmament, avec ce héros romantique dans ton film préféré, avec ces points de répères que sont la pause-café, le repas, l'apéro, etc, avec ce sentiment rassurant de trouver son paquet fétiche n'importe quand et n'importe où sur terre, avec les opinions si rassurantes des autres fumeurs si "heureux" de fumer. Quel magistral tour de force que d'arriver à faire passer la dépendance à une drogue dure, addictive, meurtrière, comme un besoin aussi vital que de manger, dormir, boire ou respirer ! Et bien évidemment à faire passer le soulagement du manque pour le plus grand plaisir de l'existence ! Du PLAISIR ? Achèteriez-vous un marteau- piqueur uniquement pour le faire marcher et ressentir le PLAISIR quand le bruit s'arrête ? Ou bien achèteriez-vous des chaussures trop petites, les porter toute la journée juste pour ressentir le PLAISIR de les enlever le soir ? Attraperiez-vous une bronchite chaque semaine juste pour ressentir le PLAISIR lorqu'elle est finie ? Iriez-vous vous taper la tête contre un mur pour ressentir le PLAISIR quand ça s'arrête ? Et enfin allumeriez-vous cette clope providentielle pour ressentir le PLAISIR de mettre fin au manque qui torture votre esprit ? Mais oui, bien sûr ! Les dirigeants des compagnies de tabac ont réussi à intoxiquer notre subconscient, en nous faisant gober l'idée que nous avons besoin de fumer. Donc, le moyen le plus efficace pour couper l'herbe sous les pieds de ces fumiers, c'est...de ne plus fumer ! Faut-il rappeler qu'UN SEUL fumeur qui arrête de fumer, c'est pour les prochaines années des milliers de francs que l'industrie, mais aussi l'état, n'encaisseront jamais! Fumeurs, révoltez-vous contre la dictature que vous infligent les cigarettiers...en devenant des non-fumeurs !
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Brigitte (38 ans)
Nationalité belge
01 février 2008

bonjour à tous, j'ai arrêté ce 14 janvier 2008, c'est ma troisième tentative....cela fait 17 jours que je n'ai plus fumée 1 seule bouffée mais là franchement, je n'en peut plus, je me bats tous les jours pour ne pas craquer...c'est dingue comme cela m'obsède par moment...la journée se passe bien, mais une fois le soir venu, là j'ai vraiment du mal....en plus tous ces gens qui me demande si je tiens le coup, on dit que ça aide, mais moi,ça m'aide pas, j'ai l'impression qu'on attend de voir quand je vais craquer et je me sens prête à replonger et j'ai peur...enfin voilà, j'avais un gros besoin de pousser ce "coup de gueule"...j'ai l'impression que cela paraît facile pour les autres d'arrêter, mais pour moi cela n'est pas facile du tout!!! je ne sais même plus ou est ma place, fumeuse ou non fumeuse? je ne comprends pas ressentir toujours aussi fortement l'envie après 17 jours d'arrêt, bref,la cigarette m'obsède, je ne veux pas la laisser reprendre le contrôle de ma vie, mais le combat est dure!!!! et pas gagner d'avance, de plus, elle est partout...je travaille dans une station service et je vends des dizaines de paquets par jour, mes amis sont quasi tous fumeurs....j'ai l'impression d'être plus mal dans ma peau en tant que fumeuse abstinente qu'en tant que fumeuse tout court, et ça n'a aucun sens....
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Anonyme (55 ans)
Nationalité France
21 septembre 2020

Bonjour, J'ai 37 ans de tabac à mon actif !... Je viens d'arrêter de fumer le 6 juin 2020. Ironie du sort, ce n'est pas moi qui ai décidé cet arrêt, mais mon corps qui me l'a demandé. Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, je n'ai rien programmé ni calculé. Mon corps m'a dit : STOP �›�, et c'est ce que j'ai fait. Et heureusement !!!!. Car je n'étais pas loin de la catastrophe totale. Arrêt car plus de souffle du tout, y compris au repos. J'ai contacté un pneumologue. Rien aux poumons, mais par contre début de BCPO. J'ai quelques difficultés pour respirer alors il m'a prescrit un inhalateur (respimat). Bien au début et très vite des effets secondaires sont apparus : étourdissements, déglutition compliquée, bouche hyper asséchée. Alors, je l'ai arrêté et rien pris en contrepartie. J'ai été étonnée de supporter la gêne respiratoire sans traitement. Je suppose que le fait que j'aille marcher une heure chaque jour m'aide à récupérer du souffle. En revanche, je suis consciente qu'une BPCO est irréversible. Pour ma part, je vis l'enfer depuis un mois au niveau des effets secondaires du sevrage (difficulté à avaler et difficulté respiratoire dès la moindre pollution atmosphérique). Et comme la pollution est présente tous les jours ! Et bien, je peine tous les jours au moment du pic... Je pense que l'on ne parle pas assez des effets secondaires de l'arrêt du tabac et de leur durée. Il est tjrs fait les éloges des bienfaits de l'arrêt, ce qui une bonne chose. Mais les effets indésirables devraient être mieux pris en considération. Dans tous les cas de figure, l'arrêt du tabac, et quelqu'en soit le moment, est la meilleure chose que l'on puisse offrir à son corps.
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Anonyme (41 ans)
Nationalité Francaise
07 janvier 2021

Bonjour à tous et à toutes, Ça fait bientôt 28 ans que je fume, je dois arrêter de fumer car j'ai de gros problèmes pulmonaires. Ça fait 1 jours et demi et j'ai arrêté et je n'ai qu'une pensée c'est fumer, je ressens un manque terrible. Est ce que ça va passer ? Si oui au bout de combien de temps, car j'ai l'impression que je vais crever. Merci pour vos réponses
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steph (41 ans)
Nationalité francaise
17 janvier 2014

Salut a tous,je souhaite témoigner sur mon arrêt du tabac et du cannabis depuis 1 semaine.Tout d'abord j'ai commencé a fumer a 14ans ,idem pour le cannabis.Depuis maintenant 15 ans je fumait dans la journée 1 paquet de cigarette dont la moitié était des pétards.j'ai fini d'ailleurs a préférer les pétards que je fumait des le matin,aux cigarettes .j'ai quelques fois essayer d'arrêter de fumer sans réelle conviction.jusqu'à il y a une semaine ou j'ai décider d'arrêter définitivement,je n'y trouvait plus d'intérêt,a partir de la je me suis surpris moi même, c'est beaucoup plus facile qu'on ne le pense malgré mes deux addictions cela se passe plutôt bien,j'ai pas vraiment envie de fumer par contre je dors assez mal,et suis de mauvaise humeur et facilement irritable,je précise que je ne prend aucun substitut,j'attends seulement que ces mauvais effets disparaissent.je suis plutôt fier de moi, et ce que je souhaiterais partager ici ,c'est qu'il ne faut pas écouter ce que tout le monde dit sur la difficulté d'arrêter,avec de la détermination je trouve que cela est facile d'arrêter faut juste le vouloir vraiment,croyez moi !
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Anonyme (27 ANS ans)
Nationalité France
29 décembre 2020

BONJOUR A TOUS JE SOUHAITAIS TÉMOIGNER DE MON ARRÊT DE FUMER 24 JOURS SANS UNE CIGARETTE NI MÉME UNE TAFFE JE PENSAIS NE PAS Y ARRIVER J AI COMMENCE LE TABAC ACTIF IL Y A 11 ANS J APPRÉCIAIS VRAIMENT FUMER ENTRE AMIS AVEC UN VERRE APRES MANGER QUAND J ÉTAIT AU TÉLÉPHONE AU VOLANT BREF JE FUMAIS UN PAQUET PAR JOUR PUIS J AI EU UN DÉCLIC UNE ENVIE UNE MOTIVATION ET J AI SAUTER LE PAS A VRAI DIRE LES PREMIERS JOURS J AI EU BEAUCOUP DE MAL J AI MÊME EU DES DIFFICULTÉS A GÉRER MES ÉMOTIONS TOUT ME RAMENAIS AU TABAC PUIS AU BOUT D UNE SEMAINE JE NE RESSENTAIS PLUS D ENVIE NI DE BESOIN ET LES BIENFAITS QUASI IMMÉDIATS M ONT MOTIVE LE GOUT L ODORAT LA RESPIRATION LE FAIT DE SENTIR BON FIN VRAIMENT JE REVIVAIS PUIS J AI DÉCIDÉ DE ME COMPLIQUER LA TACHE CÔTOYER MES AMIS FUMEURS MAIS SANS ALCOOL ET J AI RÉUSSI JE N AVAIS TOUJOURS PAS L ENVIE J AI DONC ÉTÉ PLUS LOIN BOIRE PLUSIEURS VERRES ET CÔTOYER DES FUMEURS ET LA J AI RESSENTI UNE ENVIE INTENSE DE FUMER UNE CIGARETTE JE PENSE QUE C EST L EFFET DE L ALCOOL J AI DONC PRIS UNE CIGARETTE DANS LES MAINS ET JE N AI PAS SU L ALLUMER PUIS CETTE ENVIE EST PASSÉE EN 3 MINUTES ET JE N AI PLUS RESSENTI LE BESOIN DE FUMER DE TOUTE LA SOIRÉE JE PENSE QUE JE SUIS SUR LA BONNE VOIX MES JOURNÉES PASSENT SANS QUE JE PENSE A FUMER J AI PERDU L HABITUDE ET JE SUIS FIÈRE DE MOI ET HEUREUSE DE NE PLUS ETRE DÉPENDANTE JE METS ENFIN DE L ARGENT DE COTE JE N AI PAS ENCORE PRIS DE POIDS NON PLUS APRES JE NE MANGE PAS PLUS QU AVANT FIN POUR TOUS CEUX QUI HÉSITENT FONCEZ VRAIMENT ET POUR LE COUP CETTE DÉPENDANCE EST VRAIMENT DANS LA TÈTE ET RIEN N EST IMPOSSIBLE.
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Anonyme (25 ans)
Nationalité Suisse
29 septembre 2020

J'ai 25 ans et j'ai arrêté /décidé d'arrêter de fumer quand je me suis rendu compte que ça faisait bientôt 8 ans que je fumais. Depuis mes premières cigarettes, le temps est passé très vite. On commence souvent à fumer en soirée, puis quelques fois par semaine pour finir par griller 15 à 20 clopes par jour. Je pense que ce qui m'a ouvert l'esprit à un arrêt (parmi d'autres éléments), c'est le visionnage d'un reportage Arte. Non seulement le reportage est captivant mais il révèle aussi des vérités tristes à entendre. Par exemple le fait que quelqu'un qui a passé la barre des 25 ans sans devenir dépendant à la nicotine n'a qu'une chance très réduite d'en devenir dépendant par la suite. On apprend ainsi que les cigarettiers font leur publicité exclusivement sur un public (14 ans en Indonésie....) 16-25 ans. Ils savent très bien que passé cette tranche d'âges, il ne s'agit plus de leur public cible. Et je me suis rendu compte à ce moment que j'étais tombé dans le piège, certes pas en consommant directement du marketing de cigarettier (la publicité est relativement limitée depuis plusieurs années et surtout on ne consomme que rarement des cigarette pour la première fois car on a vu une publicité) mais plutôt à travers l'inconscient collectif de la société. En effet, l'image du jeune qui sort en boîte le jour de ses 16 ans pour la première fois, qui fume et boit... etc... C'est exactement ce qui m'a est arrivé. Et une fois la dépendance à la nicotine implantée, c'est dure de revenir en arrière. Certes la dépendance physique est minime mais psychiquement est tellement puissante. Enfin bref, on se rend compte qu'on est tombé complètement dans le panneau et que les conseils qu'on écoutait en souriant de nos parents "ne fume jamais" n'étaient pas si infondés et stupides.. On perd très vite le contrôle de ce genre de substance. ABE
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