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Fumeurs

Franck (59 ans)
Nationalité France
14 juillet 2021

Voilà mon expérience personnelle: Bien qu'asthmatique enfant et jusqu’au début de l’adolescence, j’ai fait comme les copains et suis tombé dans le panneau de la cigarette vers 17 ans. A cet âge on manque d’assurance, alors on ne va pas encore en rajouter en se distinguant des autres par le fait de ne pas fumer, on n’est pas un gamin !!! Dans les années 78-80 la cigarette était encore tendance et à la mode. L’époque ou la publicité pour le tabac était partout, dans les journaux en passant par la formule1, les magazines sportifs, le cowboy Marl… Dans les films le héro fumait forcément puisque c’était le héro ! On fumait au bureau, au resto, dans les trains, les avions, les discothèques et les salles d’attente, il y avait des cendriers partout les voitures, les compartiments de trains… Les messages de prévention commençaient tout juste à exister mais on n’avait pas trop envie de les entendre. Je vais avoir bientôt 60 ans et je fume donc depuis 43 ans, malgré quelques arrêts qui n’ont pas duré longtemps. J’ai bien failli gagner cette bataille en 2008 ou j’ai réussi a arrêté, et ce pendant 6 ans. Je pensais bien être tiré d’affaire, mais une période de ma vie accompagnée de relâchement lors de soirées arrosées où on se retrouve entouré de fumeurs et se voit tirer sur la cigarette d’un ami (erreur fatale) s’en suit la rencontre d’une grosse fumeuse et on glisse sur une pente savonneuse jusqu’à la reprise ! Depuis ce jour (2014) j’ai dans l’idée d’arrêter de nouveau puisque j’avais réussi à le faire une fois. Mais je n’ai aucune volonté, je le sais bien ! On entend partout « pour arrêter il faut de la volonté » (c’est surtout les non-fumeurs qui le disent) ignorants ce qu’est l’addiction à la nicotine. Bien que n’ayant jamais été un gros fumeur (une dizaine par jour) je n’arrivait pas à m’en passer et elles m’étaient indispensables, même dans mes activités sportives (Trial moto) qui est assez physiques. Même à bout de souffle, j’étais celui qui allume une cigarette pendant les poses, au moment de se désaltérer, en arrivant sur le terrain, en repartant en fin d’après-midi… A force de me trotter dans la tête cette idée à fini par voir le jour, et je me suis dit qu’il fallait absolument que j’arrête le tabac avant d’être à la retraite. Il me semble plus facile de faire des efforts tant qu’on est en activité, occupé quotidiennement et avec les contraintes liées à la cigarette (poses à l’extérieur obligatoire, limitées dans la journée) ce qui n’est pas le cas lorsque je suis chez moi puisque totalement libre d’allumer une clope avec le paquet sous les yeux et parfois une consommation qui augmente. Le 25 juin 2021 i y a 2 semaines et demi j’avais rendez-vous avec mon généraliste et je décidais de lui demander de me prescrire du Champix, j’en avais entendu parler et un collègue de travail avait arrêté ave ce médicament. J'ai d'abord été effrayé par tout ce que je lisais sur le Champix, la liste d'effets indésirables est si longue que même Tabac info service me l'a déconseillé en disant que la varénicline ne devait se prescrire "qu'en seconde intention" !?! C’est-à-dire réservé aux très gros fumeurs, très dépendants, ceux qui ont tout essayé…. Les cas désespérés ! Devant mon manque de motivation et le plaisir que j’avais a fumer ma cigarette si indispensable après le petit-déj, le café, l’apéro, le repas etc. (et en règle générale j’appréciais les 10 que je fumais puisque justement, je n’en fumais que 10, pas de cigarettes superflues) Je ne voulais pas passer par la méthode douce encouragée pas Tabac info service : les substituts Nicotiniques, gommes à mâcher, patchs… Il me fallait une méthode radicale même comportant « quelques » risques. Je me suis dit que c’était le prix à payer pour me débarrasser de ce fléau et j’avais vu trop de personnes autour de moi échouer avec les substituts pour recommencer après quelques temps. J’avais moi-même expérimenté cette méthode il y a quelques années sans succès. La cerise sur le gâteau à été la réaction de mon médecin. Il a presque sursauté en entendant le mot Champix ! Il me répond : « NON, je ne prescrit pas de Champix. Je l’ai fait 4 fois dans ma carrière et j’ai eu 2 fois des problèmes. Une patiente a voulu sauter par la fenêtre ! « Vous avez essayé l’hypnose » ? Evidement tout ceci n’était pas en mesure de me rassurer, mais j’insistais argumentant que je n’étais pas fragile, ni physiquement, ni psychologiquement et que les effets indésirables sont potentiels, pas systématiques. Le lendemain samedi 26 juin je passe à la pharmacie et prends ma première dose de Champix à 11h du matin (0,5 Mg le matin pendant les 3 premiers jours du traitement) avec le même enthousiasme qui si j’avalais une pilule de cyanure ! Je rappelle que ma consommation quotidienne est de 10 cigarettes, parfois je débordais 11 ou 12. L’après-midi je pars faire du sport et ne change rien a mes habitudes, le samedi soir je n’en avait fumé que 8 ! J1 : 0,5 Mg matin = 8 cigarettes J2 : 0,5 Mg matin = 6 cigarettes J3 : 0,5 Mg matin = 5 cigarettes J4 : 0,5 Mg matin/soir = 5 cigarettes J5 : 0,5 Mg matin/soir = 4 cigarettes J6 : 0,5 Mg matin/soir = 4 cigarettes J7 : 0,5 Mg matin/soir = 3 cigarettes J8 : 1 Mg matin/soir = 1 cigarette J9 : 1 Mg matin/soir = 0 cigarette J10 : 1 Mg matin/soir = 0 cigarette…. Depuis dimanche 4 juillet je n’ai plus fumé de cigarette, nous sommes le 14 ça fait dix jours. Les dernières avaient un gout moins agréable qu’habituellement. Je ne sais pas encore si c’est gagné, l’envie de fumer me traverse quelques fois l’esprit dans la journée mais ça ne dure pas et je tien bon. J’ai envie de dire, c’est là que la volonté entre en jeu : Quand on a fait une partie du chemin, au prix de quelques efforts (largement aidés par le médicament) il ne faut pas renoncer et faire demi-tour. En dehors des rêves complètement dingues qui ne sont pas des cauchemars (presque amusants, j’ai revu des personnes totalement disparues de ma vie et de mes pensées) des nuits entrecoupées et une certaine fatigue sans doute liée a mon activité cérébrale nocturne et aux moments de réveil successifs qui rendent les nuits moins réparatrices, quelques fois une légère nausée (pas méchant, ça passe) et occasionnellement une sensation de vertige (comme quand on a fumé un joint, pour ceux qui connaissent) pas plus d’effets indésirables. Je ne peux en rien préjuger des réactions de chacun, mais pour ma part le rapport bénéfice risque est sans appel, totalement positif ! J’ai lu que le traitement pouvait durer jusqu’à 12 semaines. Mon médecin m’a prescrit deux boite de 14 jours donc 28 J. Je suis au 18 jours et je pense avoir fait une partie du boulot. Je crois que 4 semaines de traitement devraient me suffire, si j’ai tenu 3 semaines sans fumer je suis sur la bonne pente. Pour moi qui ait déjà arrêté, c’est la règle des 3 qui s’applique : 3 premiers jours, une bataille de reportée, 3 premières semaines, une seconde, et si on a tenu 3 mois c’est presque gagné ! J’envisage de diminuer la dose par 2 la dernière semaine du traitement (semaine prochaine) 1 Mg seulement le matin (au lieu de 1 matin / 1 soir) et ainsi prolonger d’une semaine le traitement en réduisant le taux de varénicline progressivement. Je verrais si le besoin de nicotine refait son apparition, mais j’ai bon espoir. Je ne sais pas si ce témoignage sera utile a quelqu’un, mais quand je pense a toutes ces journées sans tabac et me dit que je suis entrain d’entrer dans le monde des non-fumeurs, ceux qui ont plus de souffle, qui ne sont plus esclaves de cette M… et tous ces euros que j’économise (pour info le médicament est totalement remboursé avec la mutuelle) je n’ai plus qu’une seule chose à dire : MERCI CHAMPIX .
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Josy (75 ans)
Nationalité Francaise
04 juillet 2021

Après 13 ans d’arrêt j’ai repris la cigarette il y a 6 ans , cette fois ci mes poumons sont en alertes , nuits blanches avec une toux grasse terrible, depuis deux jours patch anti tabac mais j’ai tout de même grillé une cigarette. Et re nuit blanche , je ne suis pas fière de moi , je lis les témoignages du forum j’espère tenir le coup , merci à tous
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Ann (54 ans)
Nationalité Française
19 août 2022

Adieu à ma meilleure Amie (Merci Siem) Hello à tous, Me voilà de retour. Plutôt qu´un long discours, je vous propose de vous partager mon journal de bord de 2012 que j´avais fait sur l´ancienne version de ST sur les premiers jours d´arrêt. 10 ans après, je suis de nouveau avec vous, après 4 ans d´arrêt suite à votre aide précieuse. Je voudrais ici, reprendre une sorte de journal de bord car ça m´avait vraiment aidée. Peut etre que ça en aidera d´autres, qui sait... Allez hop, c ´est parti et bonne lecture 16 octobre 2012, 18:15 Enfant, je disais « ça sent mauvais ! » J’ai vécu au milieu de la cigarette, ma mère fumant de temps en temps à la maison, mon père et mes oncles roulant leur « clop » lors de toutes les réunions de famille qui se déroulaient dans un épais nuage de fumée, enfants à côté… Dans la voiture, même combat, si possible fenêtres fermées. 1982 : j’ai 14 ans et comme une imbécile, je veux avoir l’air d’une grande. Une copine me tend un clop (il paraît qu’on dit un clop, mon oncle y tenait !), j’essaie et puis une deuxième, une troisième, et ainsi de suite… Au départ, je me cache des adultes, et puis je me mets à fumer à la maison à 18 ans. Je suis adulte, non ? Je ne me pose même pas de question. Tu deviens mon indéfectible alliée des soirées entre potes, des coups de cafard, des moments d’ennui, des révisions de partiels pendant 8 longues années d’études, bref de chaque instant de ma vie. Un mois avant mon mariage, je décide de Te lâcher car je ne saurai tolérer des photos en belle robe blanche, un bouquet dans une main, Toi dans l’autre ! Et comment je vais faire pour me passer de Toi pendant cette journée ? Impossible ! Patch et bouquin. Ma meilleure amie, Tu n’es pas invitée ! Nickel, Je m’arrête du jour au lendemain. Mo-ti-vée !  Je prends 3 kilos en trois semaines et je rentre tout juste dans ma robe le jour J. Mais bon, Tu n’es pas là, nous sommes fâchées et c’est tant mieux ! 8 mois après, 8 kilos et une bagarre contre ces derniers pendant des mois, je me considère comme guérie,. Je T’ai oubliée. Et un beau jour, à la faveur d’un voyage au delà des mers, Tu m’appelles, comme ça, par hasard : « Salut, ça va ? » « Oui, et Toi ? ». On reprend contact, on se pardonne, on s’embrasse et je retombe dans Tes bras. Pendant 15 ans. S’ensuivent deux grossesses et Tu es toujours là, près de moi. Ah, non, pas tout à fait. Huit jours avant mon premier accouchement, on se fâche à nouveau pour mieux se réconcilier trois jours après. Du coup, Tu me fais culpabiliser, j’arrête d’allaiter mon fils au bout de dix jours et nous voici encore réconciliées. J’ai toujours été très fidèle en amitié et Toi aussi. 12 années passent. Mes enfants me mettent en garde contre Toi. Ils ne T’aiment pas, crois moi ! Mais, j’en arrive à T’inviter à nouveau dans la maison et plus seulement sur le balcon, fenêtres ouvertes (car notre amitié doit rester discrète), puis dans la voiture pour de courts trajets avec les enfants. Au bureau, Tu es VIP ! Tu écoutes mes conversations téléphoniques, lis mes messages, rédiges mes dossiers, assistes même parfois à mes rendez-vous de clients qui ont la même Amie. Mais dans ma tête, Ton amitié devient pesante, lourde à porter. En, fait, il n’y en a que pour Toi. Si Tu n’es pas là, je panique. D’ailleurs, Tu es toujours là, et les rares fois où je T’ai oubliée, je suis allée Te chercher d’un saut de voiture. Je connais d’ailleurs le moindre des endroits où Tu peux Te cacher, à toute heure du jour ou de la nuit ! Et si Tu n’es pas disponible, j’appelle une de Tes copines, revêtue de menthe, ou d’un autre costume, peu importe, vous êtes de la même famille. Si Tu es là alors que Tu n’es pas invitée, au resto, au ciné, chez des amis, je maudits ces foutus endroits et ces foutus moments. Je m’embête chez mes « autres » amis, je n’écoute pas ce qu’ils me racontent, je ne cesse de penser à Toi. Et lorsque Tu me manques trop, délicatement, j’essaie de T’inviter : « je peux fumer…dehors ? ». Tu m’empêches parfois de dormir, et parfois Tu m’y aides lorsque je n’y arrive pas. Tu me soutiens dans mes moments de doute, tu partages mes joies, mes peines. Tu es là quand je vais bien et même quand je suis malade ! Bref, Tu fais partie de ma vie.   Vendredi 12 octobre 2012 Retour en arrière... 8 :30, après avoir emmené les enfants à l’école, je rentre à la maison car le médecin m’a diagnostiqué une laryngite hier soir. Je n’irai pas au bureau aujourd’hui et ça tombe bien, car je n’ai aucun rendez vous. Tu m’accompagnes sur le chemin du retour, comme tous les matins. Sur un coup de tête, je mets un patch qu’un médecin m’avait prescrit il y a quelques mois et que j’avais acheté, puis stocké dans ma pharmacie, comme tant d’autres fois par le passé. Le patch, Ton ennemi n°1 au même titre que certaines acuponctures, homéopathies, hypnoses et autres médicaments. Tu ne les aimes pas ceux-là, hein ? Tu en es jalouse et rien ne t’arrête pour les écarter de moi. Je le sais. Tu es extrêmement possessive et exclusive. La journée passe sans Toi, moi allongée, « vautrée » devant la télé. Et je me retrouve à 20 heures sans T’avoir donné une occasion de Te manifester ! Oh ! Tu n’es pas loin, juste dans la pièce à côté ! Les enfants sont absents pendant une semaine, ça tombe plutôt bien car je ne veux pas qu’ils nous voient nous disputer. Je ne sais pas vraiment mais Tu commences à m’agacer avec Tes caprices et Ton égoïsme.   Samedi 13 octobre 2012 Je me réveille : 24 heures sans Toi ! Wouahouhhhh ! Serions nous vraiment fâchées ? Je vais faire des courses et je suis fière de moi. J’ai envie de Te donner une leçon. Jamais Tu ne t’es préoccupée de moi, de mes envies, de mes besoins. Il fait beau et j’ai envie de sourire à cette nouvelle vie : Exaltation ! En guise de repas, je vais manger une grande assiette de crudités car j’ai besoin de me refaire une santé et de nouveaux amis appelés crudités, légumes, bien-être. Et je ne veux pas tomber dans ton autre bande de copains, les sucreries. J’ai les enfants au téléphone et dans un accès d’inconscience, je leur dis que c’est fini entre nous depuis hier. Ils sont contents, fiers. Et moi ? N’ai je pas fait une bêtise de leur dire que nous étions fâchées ? Je suis liée par mon engagement maintenant… Comment assumer si je n’y arrive pas ? Bon, on verra ça demain mais pour l’instant, Tu dégages du périmètre !   Dimanche 14 octobre 2012 Ouille, ça se complique ! Tu m’appelles sans cesse : le manque de Toi se fait cruellement ressentir ! C’est dimanche et il faut que je m’occupe absolument, que je t’oublie. Ménage, rangement de placard, lessive, musique, film… Mais Tu m’obsèdes. Je me maîtrise, je prends scrupuleusement mes vitamines et autres magnésium pour ne plus sentir Ta présence, omniprésence.   Lundi 15 octobre 2012 Mince alors, à peine réveillée, je pense à Toi… Satanée meilleure amie, Tu ne me lâches pas d’une semelle ! Tu n’as donc pas compris que je suis fâchée ? Que je ne veux plus Te voir, ni entendre parler de Toi ? A cause de Toi, je n’ai même pas le courage d’aller bosser et comme je n’ai pas de rendez vous, je peux rester à la maison. Finalement, j’étais malade, donc il faut que je me repose, non ? Ce n’est qu’un prétexte, je le sais, car en fait j’ai la trouille chevillée au corps. J’ai peur de me retrouver dans mon bureau, synonyme de cendrier géant. Je fais du repassage, des lessives… A ce rythme là, je vais faire couler ma boîte et vais devenir une toquée de la serpillère ! Et Toi, Tu es là, dans ma tête à chaque seconde qui passe… Je me force à Te faire la tête, ne plus Te parler. Mais en fait, j’en crève !   Mardi 16 octobre 2012 Je suis au bureau et je ne fais rien. Je surfe sur Internet, je lis mes mails, passe deux coups de fil. J’ai viré Ton copain le Cendrier. J’ai caché Ton ami le Briquet au fond du tiroir. J’ai invité de nouveaux amis. Ils s’appellent Bonbon à la Menthe et Verre d’Eau. Ils essaient bien de me divertir mais c’est difficile pour eux. On ne se connaît pas tandis que Toi… Sur Internet, je trouve ce site avec son forum et la possibilité de créer ce blog. J’en suis là. Jour 4 sans Toi. Je sais que j’ai raison de Te tenir tête, mais je doute de mes capacités. Sommes nous amies pour toute ma vie ? Mon destin n’est-il pas lié à ma meilleure amie ? Et si un jour, demain, après demain, dans un mois ou un an, on m’annonce… que ma meilleure amie m’a fait la pire vacherie qui soit ? Et là, je me dirai « Mais c’est pas possible, je le savais ! Et mes enfants ?... etc. etc. ». Et je doute encore « De toute façon, est-ce qu’il n’est pas trop tard, déjà ? » Ne m’as Tu pas déjà envahie, à vie ? Aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus Te parler directement, mais de T’écrire. Nous verrons bien. Peut-être un jour Tu comprendras que l’amitié ne peut rimer avec l’hypocrisie, car je suis sûre que Tu me caches quelque chose… Tu n’es pas franche, j’en suis persuadée. Tu es fourbe, mais aussi très rusée, intelligente, manipulatrice, sournoise, sordide. Tu es trop fine, trop mince, trop parfaite pour être honnête. Tu as un physique de mannequin, élancée, le regard maquillé d’un léger trait d’eye liner, la moue ourlée de beige avec parfois un léger parfum mentholé, une jolie robe blanche, innocente…. Trop belle pour être vraie. Mais bon sang, qu’est-ce que Tu me manques….. Je raccroche. A demain.   Mercredi 17 octobre 2012 : un vrai petit soldat Je suis de nouveau au bureau. Toujours difficile de s’y mettre car Tu es toujours dans ma tête. En revanche, ne T’en déplaise, mais Tu as du renoncer à me harceler hier soir, à tel point qu’à un moment donné, je me suis sentie bien, sans manque de Toi. Peut-être étais-Tu allée Te coucher avant moi, épuisée de m’avoir tant pourchassée. J’ai pensé à Toi, bien sûr, mais Tu ne m’as pas manqué, l’espace de quelques longues et délicieuses minutes. J’espère bien que tu as passé une mauvaise nuit et que Tu vas aujourd’hui Te reposer, loin de moi. Ce matin en me levant, pareil. Tu es là, dans ma tête, mais moins présente, moins vivace. Aurais- Tu compris ? Je ne le crois pas… Pas encore… Car Tu es têtue, comme une mule, persévérante. Je m’attends à Te voir surgir, tel un diablotin, son chapeau pointu sur la tête, et son sourire narquois affiché en grand sur le visage. Je sais que Tu ne lâcheras rien, aucune bataille. Un vrai petit soldat. Cet après midi, le manque à nouveau.  Non contente d’y associer le manque, Tu y associes maintenant la peur. Peur de ne pas y arriver, peur de ne plus jamais être bien, peur même à cheval, alors que c’est mon seul moment de détente dans la semaine ! Tu ne T’arrêteras donc devant aucun moyen ! Même ce petit espace de liberté, Tu vas me le bouffer ? Je n’ai pas envie de Te laisser faire, et pour l’instant, moi aussi je joue au petit soldat, mais les armes ne sont pas les mêmes…..   Jeudi 18 octobre 2012 : le soldat n´est toujours pas mort Encore une des Tes astuces : m’empêcher de dormir. Tu joues maintenant la carte de l’épuisement, moral, nerveux, physique. Je savais qu’hier, Tu m’avais plus ou moins laissée en paix quelques heures pour mieux Te ressourcer, Toi, recharger Tes batteries, et à nouveau remonter sur le ring, plus forte, plus sûre de Toi. Je Te déteste.   vendredi 26 octobre 2012, 15ème jour : le mépris 15ème jour. Je ne T’ai pas oubliée mais je ne T’ai pas écrit. Je T’ai ignorée exactement 437 fois. 437 fois où je T’aurais sortie, fine et délicate de Ton magnifique écrin serti de cuir et d’argent que j’avais acheté spécialement pour Toi, écrin bien plus féminin que l’uniforme de tes petites sœurs, rangées et anonymes sur l’étal du débitant de tabac ! 437 fois où j’aurais invité Ton ami le briquet : Tu sais, le très très joli briquet argenté acheté encore une fois spécialement pout T’accompagner… Zippo s’appelle-t-il. Magnifique et choisi avec soin il y a des années aussi celui-là ! Je l’avais trouvé si joli dans sa robe de lamé avec ses fines dentelles gravées ton sur ton…. Souvenir de ma jeunesse et de mon insouciance d’adolescente. 437 fois où nous nous serions réunis tous les trois en une fusion, véritable confusion (avec ou sans jeu de mot). 437 fois où je T’aurais embrassée, sentie, humée, respirée, dégustée, avalée pendant de longues minutes, dont de nombreuses fois où je n’y aurais même pas prêté attention ! 437 fois où je T’aurais enfin couchée dans ton lit de cendres. Peut-être même maintenant 438. Voire 439. D’aucuns diraient 437 fois où nous aurions fait l’amour ensemble, mais finalement, ça y ressemble, non ? ! Et si je décidais de divorcer ? Mais, je T’ai sans doute et indéniablement ignorée bien plus souvent encore, car au delà de nos rencontres, je T’ai ignorée dans ma tête tout le temps que j’étais éveillée, à chaque instant (Tu as l’immense gentillesse de me laisser en paix quand je dors !). A chaque seconde en réalité : Soit environ 15.120 fois en 14 jours. 15.121, 15.122, 15.123, etc. Et autant de pensées pour Toi. 15.124, 15.125… Je suis fâchée ! Les remarques de tes ex amis Te concernant sont les suivantes « Ce n’est pas Ton amie, mais Ton ennemie ». Peut-être. Sans doute. Mais pour l’instant, je T’appelle encore ainsi. Pour mieux être Ton ennemie plus tard, ton ex.  L’heure n’est pas encore là, mais j’y travaille. Et si Tu es persévérante, il faut que Tu saches que je ne suis pas rancunière. Je pardonne tout mais je n’oublie pas. Et cela, Tu le sais, surtout aujourd’hui ! Et je suis franche. Alors Te voilà avisée, prévenue. Tu m’as cabossée. Je me répare. Oui je T’ai ignorée. Oui je ne T’ai pas écrit mais Montaigne ne disait-il pas «Il n’est réplique si piquante que le mépris » ?   Samedi 27 octobre 2012 : Dis donc, Toi ! Dis donc, Toi ! Je voudrais te parler de deux trois petites choses ce matin ! En parcourant un forum, je constate qu'il y a des gens que Tu empoisonnes avec Tes salades, Ton odeur, Tes saloperies. Je pense à B. notamment qui lance un cri d'alarme. Alors Tu vas me faire le plaisir de lui foutre la paix dare dare ! Une, deux, trois, des milliers de personnes ne Te suffisent plus ?  Tu sais quoi ? Tu dégages de là !!!! et presto !    Lundi 29 octobre 2012 : C´est lundi, c´est reparti ;-(( Après un week end tranquille, c’est lundi et c’est reparti : OBSESSION !!!! Ce matin, un enfer. A midi, l’enfer continue. Dans l’après midi, je passe voir une amie, une vraie, pas une qui m’enfume avec ses histoires. Une amie, que nous avons, pardon, AVIONS, en commun. Alors Tu t’invites chez elle. Tu me fais les yeux doux par trois fois, peut-être même quatre. Bien sûr que je T’ai vue. Mais Tu ne m’as pas eue ! Et mon amie est restée mon amie, elle. Et je parie qu’elle n’est pas loin d’être fâchée avec Toi aussi. Tu vois ce que ça donne ? Tout le monde va finir par Te tourner le dos, et Tu l’auras bien cherché ! Je Te souhaite une très bonne nuit, sans moi, un jour de plus…. Et on en est à 17.  Et voilà ! Plus de 4 ans sans fumer hormis une rechute de quelques semaines début janvier 2013, alors que le papa de mes enfants venait de sortir d´une semaine de pronostic vital suite à une double dissection aortique le 16 décembre 2012. Début janvier donc, après 2 semaines de choc et de pilotage automatique en mode survie et alors qu´il est toujours en réa (il le sera encore 2 semaines), je craque pendant 2 mois ! Je décide cependant rapidement d ´arrêter à nouveau : pas question pour mes loulous de 9 et 6 ans de perdre leur mère quand ils ont failli perdre leur père et qu´on ne sait pas encore quelles seront les séquelles.... 4 ans donc... Puis une recontre avec un fumeur de roulées qui a décidé d´arrêter.... d´arrêter ! Je tiens un mois et demi puis je craque pendant un sejour au ski avec 18 personnes dont 15 fumeuses... la clope est partout, tout le temps, accompagnée par ses potes alcool fort et magnums de vin. Je deviens la 16ème fumeuse... Mai 2022, après de multiples tentatives aussi couronnées de succès que de gravir le Mont Blanc en tongs, je postule à un programme qui sera diffusé sur les réseaux sociaux dans quelques mois. La prochaine fois, je tente le Mont Blanc : je suis retenue ! Premier tournage fin juin, puis changement total de vie pour moi le 2 juillet et me voilà embarquée (jeu de mots tout à fait opportun, je vous en dirai davantage plus tard) dans une véritable houle de changements... Et il faut garder le cap... pas simple... A suivre....  
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le bateau_ivre (68 ans)
Nationalité française
25 juillet 2021

1 an d'arrêt mais toujours fragile, surtout ne pas céder à la tentation de se croire définitivement guéri, cela demande une vigilance constante. Le dégoût du tabac a disparu et donc le risque de croire que je peux tirer sur une cigarette sans retomber dans la dépendance est une illusion.Rien n'est vraiment acquis.
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Anonyme (19 ans)
Nationalité Française
18 avril 2020

Bonjour, J'écris pour dissuader, je sais que moi-même avant de m'y essayer, j'ai consulté ce genre de site. A l'age de mes 15 ans, je suis tombé amoureux d'une fille, fumeuse de cigarettes, ça lui rajoutait un certain charme. Un proverbe connu dit que l'amour rend aveugle, c'est totalement vrai puisque j'ai commencé pour faire bonne impression. Mais cela en valait-il la peine ? Non, la relation a duré 3 mois et la clope, ça fait 4 ans qu'elle ne me quitte plus. Je suis actuellement à 10-15 clopes par jours voire un paquet et demi quand je sors le soir, à ce rythme là je sens mes poumons se dégrader. Monter les escaliers devient très physique alors que j'ai fait beaucoup de sport dans mon enfance. Puis étant entouré de fumeurs dans mon entourage, famille comme amis, il est impossible d'arrêter, la tentation est trop grande et sans cigarette, on devient stressé, anxieux, agressif. Sans compté du trou financier, j'y met environ 250€ par mois en tabac, à 19 ans alors que je suis en étude, c'est à dire qu'en bossant 25h au monoprix, je me paye mes paquets pour le mois, est-ce rentable ? Absolument pas. Au final, la cigarette apporte beaucoup plus de négatif dans la vie que de positif, et une fois que tu as commencé, il est très difficile de t'y retirer. J'espère en dissuader plus d'un.
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isabelle (47 ans)
Nationalité La Réunion
10 janvier 2024

Bonjour, Je suis au travail et impossible de me concentrer. Je ne fais que lire des articles sur le sevrage de nicotine, ça en devient une obsession. Je vais sur mes 48 ans en mai, j'ai commencé la cigarette à l'âge de 14 ans et je suis devenue tout se suite une accro et vraie fumeuse. En 2013, je me suis mise à la cigarette électronique afin d'arrêter la cigarette et ça a très bien fonctionné puisque j'ai arrêté. SAUF QUE, je suis devenue encore plus accro à la cigarette électronique avec nicotine, depuis plus de 10 ans! Du coup j'ai décidé d'arrêter le vapotage, j'ai eu une séance au laser jeudi dernier et depuis c'est l'enfer. enfin, la déprime plutôt. depuis près d'une semaine. J'ai l'impression de ne pas être entière, d'avoir perdu mon plus fidèle pote. Je l'avais toujours avec moi cette cigarette électronique, même aux toilettes, comme je vous le disais c'est encore pire que la vraie cigarette qui a un début et une fin. La cigarette électronique devient un membre de votre corps, de votre famille, je suis en deuil. et pourtant je n'ai surtout pas envie de recommencer. Donc je pleure souvent, j'ai des bouffées d'angoisse, de tristesse, c'est incroyable. Je suis allée m'acheter des pilules anti stress en attendant de voir un médecin. et plus que tout, je suis en colère, contre moi, comment j'en suis arrivée là! Je me suis séparée du père de ma fille il y a 3 ans, je l'aimais, mais je vous promets que cette rupture là est encore plus douloureuse !! je ne recommanderai jamais à personne de passer par la cigarette électronique pour un sevrage tabagique, c'est remplacer la peste par le choléra!!! :-( courage à ceux qui traversent cette épreuve
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Anonyme (53 ans)
Nationalité Française
10 août 2023

Premier arrêt de cigarette en 35 ans. j'en suis à 2 jours. affreux : tremblement, fatigue, froid,
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Philippe (61 ans)
Nationalité France
13 mai 2023

Bonjour à tous, après avoir été abstinent pendant 15 ans, j'ai repris les cigarios, depuis 6 mois et j'ai décidé de marrêter il y a deux jours. Ce témoignage pour se rappeler qu'il ne faut jamais baisser la garde et qu'une rechute est tjr a craindre.
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Joanne (42 ans)
Nationalité suisse
12 novembre 2022

J'ai commencé à fumer vers 18 ans et à 25 ans, j'ai arrêté pendant plusieurs années. Depuis 4 ans, j'alterne les périodes où je fume et où j'arrête... Là, j'ai arrêté le 19 octobre et depuis 3 jours, j'ai recommencé à en fumer 2 par jour... c'est pas du tout ce que je veux pour moi... je me sens tellement mieux sans... mais c'est plus fort que moi...
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Sophie (26 ans)

09 août 2021

Douze ans. Douze ans que ma cigarette et moi vivons ensembles. J'ai commencé de fumer à l'âge de 14 ans. Mal dans ma peau de jeune ado, cherchant des repères, voulant braver l'interdit.... bref toutes sortes d'excuses plus ou moins valables servant à me déculpabiliser. Le résultat est là. Douze années de tabagisme. Une cigarette par mois...."je m'arrête quand je veux", une cigarette par semaine..."je m'arrête quand je veux", une cigarette par jour..."je m'arrête quand je veux...mais ça sera plus dur...",puis deux, trois, quatre, "il m'en faut de plus en plus", un paquet? Pourquoi pas deux? Puis viennent les associations détonantes: Café-clope Alcool-clope Night club-clope Fin de repas-clope....... Et toutes ces petites habitudes qui petit à petit s'inscrivent dans des rituels bien définis, bien huilés. Pourquoi arrêter? On est si bien avec sa clope. On a même une marque préférée ! sa marque fétiche sans qui rien ne peut arriver. Compagnon idéal de toutes les bonnes soirées, de tous les coups durs, des moments de stress comme de plaisir. Pour ne pas manquer il devient impératif de s'acheter la cartouche, dix paquets à la fois !!! Puis (parce que cela n'en fini jamais) surviennent insidieusement des petits problèmes. Une petite toux par-ci, une allergie par-là, tiens, du jour au lendemain on arrête le sport, plus de souffle, plus de jambes, migraines, fatigue, tout un tas de petites choses sans importances, bien souvent mises sur le dos d'une petite fatigue passagère, d'un rhume des foins (un grand classique au printemps). Au passage, on notera une ou deux réflexions des proches "vas te laver les dents, ton haleine est infecte", "tu devrai arrêter avant qu'il ne soit trop tard", "si tu fumais moins tu....". Mais enfin, pourquoi on nous embête avec notre chère cigarette ? On ne fait de mal à personne ? Et puis on est parfaitement au courant des risques ! Oui....., parfaitement......, sauf que le jour ou cela vous tombe dessus, vous mesurer la vraie ampleur des dégâts. Les petites toux se transforment peu à peu en grosses toux, puis en crachats de sang, vient ensuite la radio des poumons et le pronostic, bien plus fiable que le loto : "Monsieur, vous avez cancer des poumons, nous devons vous opérer d'urgence d'un lobe" ....opération.... chimio....opération...chimio..."monsieur, nous sommes désolé vous avez atteint le stade terminal, tout le monde descend....à la morgue".....pleurs, cris, larmes, puis plus rien. Voilà, cela est ma dramatique histoire. J'ai 26 ans, mon meilleur ami en avait 27. Nous avions commencé à fumer ensemble nos premières cigarettes. Il est mort il y a quatre jours devant moi. Cela n'arrive pas qu'aux personnes âgées, cela n'arrive pas qu'aux autres. Pensez à Franck lorsque vous allumerez la prochaine cigarette, surtout vous les jeunes.
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Anonyme (29 ans)
Nationalité Française
06 juin 2020

Bonjour à tous, après avoir lu divers témoignages ici je poste le mien. Parce que j'ai besoin de parler, de me libérer de ce poids bien trop lourd depuis quelques années. Je fume depuis l'âge de 17 ans, environ 30 cigarettes par jour, parfois cela peu même monter jusqu'à 40,en soirée. Ma mère a été emporté à 49 ans par un cancer du poumon à petites cellules, celui qui ne s'opère pas et qui ne laisse qu'une infime petite chance. Chance que ma mère n'a pas eu. Elle nous l'a annoncé peu avant Noël, alors que la famille était réunie. Chimiothérapie et rayons n'y ont rien fait. Nous avons voulu la garder près de nous et l'hospitalisation s'est donc faite à domicile. Ça a été difficile, tout le long. J'ai aidé à installer le lit médicalisé avec mon père, je n'ai jamais rien porté d'aussi lourd... J'ai vu les effets de la chimio, et ceux des rayons aussi. Et je ne souhaite à personne cela. Ma mère s'est éteinte en novembre 2015, un peu moins de deux ans après cette terrible annonce. Et depuis j'ai la rage au corps, une rage qui ne vous quitte jamais, je suis en colère contre tout et tout le monde mais en réalité c'est surtout contre moi même que je suis en colère. Parce que je n'ai pas arrêté depuis, parce que je n'ai même pas réellement essayé. Je me sens coupable plus que tout. Je crois aussi que je cherche à m'autodetruire. Au moment où j'écris ces lignes, je suis en larme. J'ai écrasé tout les paquets que j'avais d'avance parce que je veux essayer d'arrêter, parce que je DOIS arrêté, avant que le crabe resserre ses pinces sur moi aussi, parce que j'ai honte, profondément honte. La cigarette est une drogue, une vraie drogue, et elle est tout sauf douce. A l'approche des 30 ans je commence à avoir peur pour moi, peur de laisser ma petite sœur et mon petit frère, peur de leur faire subir à nouveau une telle épreuve. Mais surtout j'ai peur de ne pas arriver à arrêter.
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Anonyme (52 ans)
Nationalité Francaise
04 décembre 2019

Le plus dur ce n’est pas l’arret... mais de se demander pourquoi on ne l’a pas fait plus tot. 52 ans, 35 ans de tabagisme important : c’est la premiere fois que je suis capable d’ecrire ces quelques mots. J’ai saisi l’opportunité d’une operation chirurgicale pour arreter (ablation de la thyroide), c’était il y a 9 jours. Bien sur j’aurais préféré avoir la force de le faire dans des conditions moins extrêmes, mais tout est bon à prendre. Lire et relire les témoignages m’a tant aidé. (Bien plus que la note désinvolte des médecins à la fin des rapports « l’arret du tabac serait souhaitable » : pourquoi ne pas dire la vérité ? Et Ecrire « l’arret du tabac est indispensable et urgent » !) Jai certains moments d'euphorie en regardant le compteur qui est un outil génial. J’ai pas mal de symptômes de manque assez marqués et rendus plus pénibles par les suites opératoires mais finalement ce n’est rien par rapport à ce sentiment de gachis que j’avais depuis plusieurs années, quand chaque cigarette avait un gout de mort. Tous les cas sont différents mais bien souvent parmi les fumeurs compulsifs on retrouve des personnes en manque affectif, ou qui ont une peur bleue de l’abandon, blessures de l’enfance et de l’adolescence. Et alors cette cigarette, qui était le symbole ultime de la solitude, devenait notre amie pour toujours, avec la complicité des adultes censés nous encadrer : dans ma génération, on laissait fumer les gamines de 14 ans à l’ecole, à l’internat, dans les cafés....Ce n’est pas si vieux ! Ce que je veux dire aussi c’est qu’il aurait fallu marteler les messages de danger : même ados, au bout d’1 moment cela aurait sans doute permis des prises de conscience plus rapide, à un moment où le cerveau est si malléable. Apres c'est trop tard quand la drogue a pris son emprise et que votre ami indéfectible entreprend sa destruction de chacun de vos organes, et même de votre vie émotionnelle.
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Anonyme (32 ans)
Nationalité suisse
14 octobre 2019

Bonjour à tous, je vous raconte mon histoire en lien avec la cigarette car je suis extrêmement reconnaissante aux autres personnes qui ont partagé la leur ici, ça m'a tellement aidée de lire les autres témoignages. J'ai arrêté de fumer du tabac il y a un an pile aujourd'hui. Ca faisait depuis mes 14-15 ans que je fumais régulièrement en moyenne 15 cigarettes par jour et parfois bien plus. J'ai commencé à fumer parce que j'avais l'impression que cela devait comporter un bénéfice (mon papa fumait). Même si je pressentait que c'était destructeur, quelque chose m'attirait dans cette solution: une mini baguette magique, un accessoire du désarroi, des moments vides, un accessoire des rebelles: quitte à se faire du mal, il y a une douce arrogance à fumer. "Ca ne m'atteint pas, je suis plus forte que la clope". J'ai continué à fumer pendant 16 ans, j'ai traversé l'adolescence, j'ai eu un moment de complicité avec mon papa en lui avouant que je fumais, puisqu'on était en vacances, autant le lui dire il allait le découvrir de toute façon. La clope, c'était un petit gadget qu'on porte toujours avec soi, qui nous permet de sortir prendre l'air, d'avoir une excuse pour fuir une situation, de prendre un moment à soi. La clope, c'est un tête à tête avec soi-même et un privilège avec les autres fumeurs, c'est un marqueur de moments forts. Pas possible d'envisager une discussion profonde avec un verre de vin rouge sans la cigarette. Impossible de vivre un trajet en voiture sans clope: la clope, c'est pour marquer les moments: dire à son cerveau "regarde, il faut célébrer, savourer" ou à l'inverse, un médicament pour les moments douloureux. IMPOSSIBLE D'ENVISAGER DE S'EN PASSER, ça serait un peu mourir. Pendant des années, je continue à fumer, en ayant en arrière fond une pensée amère. Un jour, alors que je le craignais pour lui depuis longtemps, mon papa se fait diagnostiquer un cancer de la gorge. Honnêtement, si je n'avais pas été témoin de ce drame, je n'aurait pas réalisé à quel point c'est néfaste. Je vais ici vous raconter des choses crues, mais c'est ce qui m'a aidée à avoir un moteur pour arrêter alors je vous souhaite le même: pour moi il faut absolument avoir peur pour avoir le courage d'arrêter. Grande perte de poids, mon papa que j'aime m'apparait comme une ombre, un être décharné. Scanner, diagnostic: cancer de la gorge. Je ne réalise pas encore. Il s'en suit chimio, passages répétés à l'hôpital: nous vivons des moments intenses, car on réalise à quel point la vie est précieuse. Plus tard, la réalité beaucoup plus morbide apparait: il faut poser une canule (un trou par lequel respirer). Opérations diverses, visites à l'hôpital avec cette odeur âcre qui persiste, le cancer, c'est la chair qui débloque qui brûle et qui meurt, impossible de passer à côté de ne pas voir. Le plus dur, une image qui ne me quittera jamais, c'est quand on a dû lui enlever TOUTES les dents, pour permettre de faire la thérapie par rayons. Cette image, c'est la pire du monde, encore aujourd'hui 8 ans plus tard, j'en garde une trace profonde. Sa mort survient 6 mois après le diagnostic initial. De mon côté je continue à fumer en me voilant la face. Chaque année, ma peur augmente. Je flippe aux moindres douleurs à la gorge, je suis consciente que le jour de l'annonce d'un mal lié à la clope va arriver. Un jour en rigolant avec des amis sur nos objectifs de vie, je me prends à dire pour la 1ère fois mon désir d'arrêter de fumer. Sans y croire, en sachant que c'est impossible. Je suis la fille la plus accro du monde, en tout cas c'est sûr je n'y arriverai jamais. Un an plus tard, je me réveille après une grosse soirée, et je constate que j'en ai marre d'avoir peur, marre d'avoir l'impression d'être desséchée, de sentir le tabac froid et d'être impuissante. Je prends mon ordinateur et je déverse ma haine et ma peur sur le clavier. J'ai la chance d'être assez dégoûtée de toute substance nocive à ce moment. Ca ne me manque pas. Je sais que le manque physique va me submerger, alors je pars acheter des patch. Et là: révolte, les patch sont une autre arnaque, c'est beaucoup trop cher. Je décide d'écumer internet à la recherche de solutions naturelles pour aider au sevrage. Teinture mère de valériane, homéopathie, thé aux plantes, spray au Kudzu (apparement bon pour le sevrage du tabac et de l'alcool), inhalations, millepertuis (attention aux interactions médicamenteuses et déconseillé aux bipolaires). Apparement, il y a dans la nature une armada pour nous aider. Je redécouvre rapidement ce que odorat veut dire: au bout de 4 jours, mes papilles sont en fête, tout a un goût tellement génial. Je sens aussi de nouveau les odeurs, l'odeur des arbres, des plantes, les petites effluves de bouffe qui envahissent les rues et qui donnent faim, je sens l'odeur de la pluie et de l'herbe coupée. C'est tellement réconfortant. J'ai une immense fatigue qui s'abat sur moi mais je prends ça comme un revers mérité après toutes ces années à ne pas écouter mon corps. Je fais mille siestes par jour, je prends le temps: je suis en convalescence et je dois l'accepter. Les moments d'envie arrivent: les terrasses au soleil en automne, les fins de repas animés, la sortie du boulot: oui, il faut faire le deuil. Qui suis-je sans la clope? c'est le mantra que je me répète 25 fois par jour. Je ne veux pas arrêter à tout prix, mais répondre à cette question du mieux que je peux. Je ne me prive pas d'en parler autour de moi quand j'en ai vraiment besoin: c'est dur quand même... Impression de ne plus être vraiment moi, d'être clouée au boulot alors que les autres vont fumer ensemble, qu'est ce que je fais de mes mains maintenant que je peux plus rouler de clope?! Je ne suis plus vraiment rebelle, ni aventureuse, je deviens sage? cette idée ne me plaît pas. Mais je tiens, je dois trouver qui je suis sans le tabac. De semaine en semaine, j'y pense de moins en moins. Ce qui m'aide est l'application BuddyApp, avec laquelle on se choisit un parrain: moi j'ai demandé à ma soeur jumelle. C'est chouette d'être soutenu et que les gens qui vous aiment vous suivent dans vos progrès. De pouvoir se confier jour et nuit. 6 mois après, je n'ai presque plus envie. Sauf en soirée pour faire comme les autres. Puisque mon cerveau est alambiqué, je trouve une solution: j'ai un petit mélange de plantes sans tabac pour pouvoir rouler une clope aux herbes, sans risque de redevenir accro. J'en fume une fois ou deux. C'est franchement pas super bon, et ça sent la forêt cramée. Qui plus est, aucun effet sur la dopamine et autre machin, aucun booster du cerveau aucun soulagement...rien mais ça me donne l'illusion que je peux si je veux.Du coup, ça me calme et je n'y pense presque pas, mais de savoir que ça existe ça me réconforte... chacun ses petits trucs. Mais je sais que tout ce qui se fume potentiellement représente une menace pour moi, que ce soit du pissenlit ou du tabac. Aujourd'hui ça fait donc un an que je n'ai pas fumé de tabac. Je suis vraiment fière, et heureuse d'avoir au moins essayé. Et je sais que ce n'est jamais un succès complet, qu'il ne faut vraiment pas que j'y retouche parce que je redeviendrais une junkie du tabac. Je veux vous dire un message: *si j'ai pu y arriver jusque là, vous pouvez aussi.
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Jean-Jacques (72 ans)
Nationalité Française
01 mai 2016

Pour ma part, j'ai fumé pendant 58 ans et essayé d'arrêter pendant 40 ! C'est seulement avec l'e-cigarette que j'ai trouvé le moyen de diminuer ma consommation quotidienne pour passer de 44 à 4 cigarettes par jour. C'est une façon de le dire car, en fait, il y en avait plus de 44 par jour. Rien n'est gagné car cela dure depuis 7 mois et ma dépendance, mon désir, ne sont pas taris, au contraire. Ce qui m'aide à tenir, c'est le fait d'avoir fixé des heures pour chacune des 4 cigarettes qui restent. Le 39.89 m'a aidé aussi. Il ne faut pas hésiter à faire appel à eux. En fait, je veux surtout dire ma colère. Colère de constater que les pouvoirs publiques n'ont aucune véritable prise sur l'action des cigarettiers. Comment se fait-il qu'ils n'obtiennent pas la liste des additifs et ne les interdisent pas ? Comment comprendre cette politique stupide de prix et d'étiquetage qui ne résolvent rien ? Comment admettre que les fonds ainsi récoltés ne servent pas à une véritable recherche pour aider ceux qui veulent arrêter ? Comment ne pas se poser la question de l'honnêteté et de la bonne foi des gens sensés détenir le pouvoir et/ou la connaissance et qui émettent des réserves de "principe" sur l'utilisation de la cigarette électronique ? Tout cela semble une vaste escroquerie et une mascarade orchestrée par ceux qui y ont intérêt. J'irai jusqu'à écrire qu'il s'agit d'un déni de bon sens, de logique. Ne faut-il pas avoir peur de l'avenir quand on constate ce dont l'argent est capable ? Pour ma part, ce que je sais, c'est que trois jours après avoir adopté la e-cigarette, j'ai cessé de tousser et que ma consommation de cigarettes a pu se réduire. Bien entendu, cette solution doit encore faire ses preuves quant à son innocuité et son efficacité et il existe d'autres méthodes mais il serait stupide de ne pas y recourir si on en a envie. La e- cigarette est peut-être nocive, l'avenir et une meilleur connaissance, avec le recul, nous le diront mais ce qui est sur, c'est que la cigarette, elle, tue. A choisir... Je souhaite fraternellement beaucoup de courage aux futurs abstinents. JJG
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Aline (29 ans)
Nationalité France
30 septembre 2009

Je suis dans un cycle infernal dont je n'arrive pas à me sortir: J'ai fumé pendant presque dix ans(déjà) un bon paquet par jour, sans avoir l'envie d'arrêter.J'ai alors rencontré mon actuel compagnon il y a un an et demi, qui m'a très vite fait comprendre qu'il ne supporterait pas indéfiniment cette satanée cigarette...celle du matin à peine réveillée, celle du soir juste avant de dormir, celles de la nuit quand je n'arrive pas à dormir, l'odeur de tabac froid sur mes vêtements, dans ma voiture...bref partout! Je n'ai pas tardé à réduire ma consommation: mon bonheur était un puissant facteur de motivation et ma volonté était très arrêtée. J'ai donc arrêté (le premier arrêt...) le 20 juillet 2008. J'ai fait le bilan: bronchites chroniques pendant des années, voix fragile souvent sujette à extinctions de voix ( or, je suis enseignante), rappels à l'ordre de l'ORL, capacité respiratoire altérée quand je fais du sport (en plus j'adore çà...), remarques répétées de mes proches inquiets de ne pas me voir décrocher, disputes avec mon homme anti-tabac à ce sujet.Ca pèse quand même lourd dans la balance... Et pourtant...J'ai repris en novembre 2008 et depuis, ce n'est qu'une succession d'arrêts(je ne les compte plus)et de reprises (où je m'impose un quota: 3 à 5 par jour). J'ai mis en oeuvre toutes les stratégies pour m'aider: patchs, puis gommes à la nicotine, lectures multiples sur le tabac et l'arrêt, sport 3 fois par semaine dans un club etc.Et je n'ai toujours pas rompu avec la clope. Comment trouver les ressources en soi pour arrêter pour de bon? Qu'a-t-il manqué pour que "ça marche"? J'ai une relation d'amour-haine à la cigarette qui est usante à la longue. Elle est celle qui va me donner l'illusion de mieux gérer mes angoisses, elle accompagne les moments de plaisir (en soirée) et de détente: j'ai l'impression que cette amie mortelle me colle à la peau. L'idée de m'en défaire m'est douloureux. Ce n'est pourtant pas une personne, elle ne m'apporte objectivement rien en termes de satisfaction et de bonheur, elle est source de calculs bas et mesquins de ma part, à cause d'elle je fais des arrangements avec ma conscience, encore à cause d'elle je culpabilise, je me déteste trop souvent. La clope gagne plus souvent que moi et ma faiblesse me navre. Le ras-le-bol est réellement là, la peur de faire "sans" est là aussi. à partir de ce samedi 3 octobre, il faudra que ce soit la bonne parce que je n'en peux plus de tout ça.
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Patrick (53 ans)
Nationalité Française
31 octobre 2012

A l'époque nous étions très jeunes, pleins de vie et rien ne nous disposait à fumer si ce ne sont peut-être le contexte, la pub, la TV et les films. A cette époque, nous étions déjà soldats ou presque, des enfants de troupe. Univers exclusivement masculin, l'armée était sensée faire de nous des "hommes" mais beaucoup y ont découvert le tabagisme, l'alcoolisme et tous les excès liés à la vie cloitrée en collectivité. A cette époque, nos héros s'appelaient Joss, John, Garry and Co et tous, sans exception se déclinaient à l'écran cigarettes aux lèvres. Aujourd'hui, lorsqu'il m'arrive de regarder de vieux films comme "garde à vue", "les tontons fligueurs" ou des séries comme "le commissaire bourel", le nombre de cigarettes consommées à la minute par acteur est effarant ! A cette époque, la télévision n'avait pas encore envahit tous les foyers, le cinéma étant pour beaucoup l'occasion de voir des films, mais la publicité s'en donnait déjà à coeur joie. La cigarette était un mode de vie, un moyen de s'intégrer dans la société et même, un statut. Les non-fumeurs étaient quasi montrés du doigt, raillés par les potes et parfois même, par les proches. N'avoir pas fumé à l'adolescence, c'était comme être puceau à 15 ans, une aberration, un sacrilège, un outrage ! A cette époque, il nous arrivait de croiser les pensionnaires du lycée, les péquins comme on disait alors, et force était de constater que l'uniforme n'était pour rien dans l'usage du tabac. A cette époque, nous étions tous sportifs ou presque, ou bien on ne nous laissait pas le choix, et nul ne trouvait incohérent de pratiquer conjointement l'activité physique et le tabagisme, parfois juste avant une épreuve, parfois juste après, rarement pendant, quoique! De cette époque lointaine, je n'ai gardé outre de bons et mauvais souvenirs, que la pratique du sport et de la cigarette. 40 ans se sont ainsi déroulés et personne pour vous dire qu'il faut choisir. "Boire ou conduire" était juste le slogan qu'il fallait bien retenir, mais pour le reste... Je peux fort bien comprendre qu'aujourd'hui des jeunes se mettent encore et toujours à fumer, malgré les campagnes d'intoxication et de prévention, car le contexte n'a toujours pas changé... Outre le mal-être que l'on peut ressentir à un âge où tout se bouscule autour de nous, le mattraquage publicitaire n'a jamais cessé, remplaçant le Cow-boy et sa Marlboro, le flic et sa Gauloise, par un slogan conjugant à tous les temps le verbe "fumer", déclinant sous toutes ses formes le mot "tabac"... Hier la société se taisait et laissait faire, aujourd'hui elle ne cesse de hurler stop, arrêtez, prenez garre... car le tabac est en danger ! Depuis ces temps reculés, j'ai juste modifié ma façon de fumer. Enfant de troupe puis soldat et sous-off, la cigarette se devait d'être forte: alors elle était brune et le filtre était exclus. Il a suffit que l'armée remplace ses paquets dans les rations pour que la mode change et surtout, le regard de l'autre. Exit tous les sobriquets associés au fumeur de blondes, on n'avait désormais le choix de la couleur et de la forme. Du coup, l'irrascible fumeur de sans filtres brunes était retrogradé au rang d'antiquité, de hasbeen! En quittant cet univers machiste et rustique, je pensais tirer un trait sur ces pratiques d'un autre temps, mais il n'en fut rien. Je pensais que la présence de femmes au travail permettrait d'arrondir les angles, qu'il n'y aurait plus cette épée de Damoclès sur la tête "fume ou tu vas passer pour un extra terrestre"... La cigarette était à la vie ce que le gasoil était à la voiture. "Quoi tu roules en diesel ???" Tout s'est depuis démocratisé, le diesel a pris le dessus et la cigarette est montrée du doigt... mais pour combien de temps. Déjà, on entend poindre à l'horizon les méfaits de ce carburant sur la santé et la cigarette pourrait être réhabilitée ne serait-ce pour lutter contre un nouveau fléau, la drogue ! Aujourd'hui, j'ai 53 ans et je n'ai jamais cessé de fumer. Oh, c'est sans commune mesure avec les 2 ou 3 paquets de jadis: Je ne fume "plus que" 5/7 cigarettes par jour, mais ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. Je n'ai jamais pu ou su m'arrêter. J'ai bien essayé les patches, les gommes, les aiguilles and co mais c'était sans grande conviction. Certains ont fonctionné, 3 jours, 2 semaines voire 1 mois mais tôt ou tard, le contexte, la vie vous rattrapent et comme vous êtes encore indécis, elle n'a guère de mal à vous convaincre de revenir... Il y a 3 ans pourtant, j'ai décidé de recourir à nouveau au patch, non pas pour arrêter, juste pour réduire ma consommation et ça fonctionne. S'il m'arrive de l'oublier, la sanction est immédiate. Sauf que désormais, je suis devenu addict au patch et je n'ai toujours pas cessé de fumer. Lequel des deux aura ma peau, je l'ignore, car depuis 3 ans je souffre de migraines. Est-ce l'âge, le tabac, l'association avec le patch, un nouveau contexte ??? je l'ignore ! Mais je ne désespère pas un jour de trouver mon équilibre. Je gage juste que cela se fasse de gré et non, contraint et forcé par la maladie...
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Sandrine (31 ans)
Nationalité Française
07 juin 2018

Bonjour, je m'appelle Sandrine, j'ai 31 ans. Je fume depuis que j'ai 17 ans. Je fume des roulées, depuis quelques années avec filtres ( j'avais entendu dire que c'était peut-être un peu moins pires...) Je vous écris ce soir car j'ai pris la décision d'arrêter de fumer ce soir, je vous écris donc en savourant mes dernières cigarettes (car oui il faut bien le dire, j'adore ça...) en écoutant des musiques un peu tristes comme si j'étais en train de faire le deuil de quelque chose... J'y pense depuis longtemps mais toujours une bonne excuse, je suis en vacances, c'est la période des barbecues, je suis stressée...mais il n'y a jamais de bons moments...donc comme ce bon moment n'arrivera jamais, c'est à moi de le créer...demain...adieu cette douce sensation, adieu le café/clope, le verre de vin/clope, le trajet-voiture/clope, adieu le moment où je philosophe avec moi-même perdue dans les volutes...Bonjour la nouvelle Sandrine qui sent bon, qui est libre, qui n'a pas peur de la maladie, qui sait rester 10 mn à ne rien faire de ses 10 doigts... J'espère revenir vous dire que l'engagement a été honoré. Courage à tous
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LACOUR (39 ans)
Nationalité Française
20 avril 2007

bonsoir, J'ai arrêté de fumer depuis trois mois, sans y croire depuis plusieurs tentatives et puis voilà ce soir je replonge, en réalité depuis dimanche dernier. Un cigare histoire de dire j'ai le droit à un petit plaisir..alors que je sais d'avance qu'un petit plaisir est un début vers une nouvelle dépendance, mais enfin je recommence jusqu'à ce soir à nouveau trois cigarettes ! Je me sens nulle, sans volonté, triste et réaliste en me disant "mon Dieu qu'ai je fais"..tant de souffrances après tous ces mois d'arrêt pour en revenir à la case départ...pourtant je le savais après toutes ces tentatives d'arrêt et cette solitude à nouveau qui ressurgit comme un refrain d'une chanson chanté et oublié...alors je tente de me déculpabiliser mais je sens qu'il est déjà trop tard que j'ai renoué avec le diable en personne j'ai vendu mon âme au vendeur de prison et je sais qu'il faut tout recommencer et que cela vient que de mon fait celui de ne pas avoir resisté...je me sens triste, seule, abandonnée, comment ai-je pu après toute l'énergie que j'ai instauré pour arrêter ? Vraiment je ne pensais pas être tant imprégnée, misérable face à une telle servitude. J'aimerai avoir un ami ou une amie à qui en parler, mais à ces moments là que de solitude ! vraiment quelle dérision de croire que j'étais plus forte que ma dépendance, alors on n'aura beau me dire qu'il ne faut pas se maudire, être tolérant envers soi même, pour moi cela est de la foutaise, je ne vois plus comment me sortir de cette drogue qui profite de mes faiblesses et de mon abandon. J'étais certaine d'avoir esquivé tous les pièges et me revoilà encerclé, dépendante de ce poison.... pourtant je savais mieux que personne que même une taffe de cigarette me menerait en enfer, voilà je vais devoir avec tristesse recomposée avec cet éternel duel : arrêter ou me comporter comme un ex-fumeur jamais affanchi réellement. bon courage à tous et à toutes...
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Anonyme (60 ans ans)
Nationalité Française
12 février 2007

Bonjour, je fume depuis + de 40 ans. Depuis une semaine j'ai décidé d'essayer d'arrêter de fumer mais... doucement , je fumais environ 25 cigarettes/j, et j'ai acheté des gommes : dès le premier jour, j'ai vu un progrès, 8 cigarettes/j, le 2e jour : idem, et les 3, 4, 5, 6 jours, petite rechute, 11 cigarettes/j. Je me suis dit, que je ne pouvais pas en rester là, depuis ce matin, je n'ai fumé "que" 5 cigarettes. Je n'exagère pas sur le nombre de gommes 3 maximum/j (il parait que je peux en prendre 30/j) je ne veux pas remplacer les cigarettes par des gommes, les gommes sont en vente libre en pharmacie : en fait c'est de la nicotine, mais ce n'est pas la nicotine qui est dangeureuse, c'est le goudron, donc pour l'instant je vis avec mes gommes, ce n'est pas facile, j'ai des moments de manque et je résiste, au pire, je pourrais reprendre une gomme puisque c'est fait pour çà. Pour moi, le jour où je ne fumerai + ce sera extraordinaire, je ne cherche pas d'excuses mais je précise que je suis agoraphobe, c'est une maladie terrible, je m'explique : cela fait 25 ans que je ne sors pas de chez moi, donc je ne profite que de ma terrasse, je suis incapable de sortir dehors. Donc, si j'arrête de fumer : je me sentirai libre au moins vis à vis de la cigarette.
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Anonyme (23 ans)
Nationalité Portugaise
14 juin 2007

J'ai 23 ans et je fume depuis l'âge des mes 15 ans. Quel idée stupide que de commencer à fumer... surtout que les premières cigarettes sont tellement mauvaises (tête qui tourne, etc). L'envie de vouloir faire comme les autres, se sentir adulte!!! J'aurai du plutôt penser qu'en commençant à fumer, je serai encore plus gamine!!! Il y a 4 jours, je ne me sentais pas très bien, de la peine à respirer, douleur à la poitrine. J'ai été à l'hôpital. En attendant les résultats des radios, j'ai eu trop trop peur... peur du diagnostic!!! Il s'avére que j'avais "juste" les bronches inflammer. Rien à voir avec la cigarette... mais elle y contribue évidemment. J'ai une petite fille de 10 mois... je vous explique pas ma peur de ne plus être la pour la voir grandir!!!! J'ai décidé d'arrêter de fumer. Pour elle... et pour moi!C'est dure! J'avoue que je fume deux-trois cigarettes par jour... je suis tombé sur ce site par hasard et je suis bien contente. ça va m'aider à arrêter... surtout ne commencer pas à fumer!! Le soit-disant plaisir que cela nous procure n'est qu'illusion!!! et ça nous fait tellement de mal!!!
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Daniel (50 ans)
Nationalité Française
22 octobre 2013

Bonjour, Tout d'abord, je voudrai remercier le site Stop-tabac.ch, pour son aide précieuse, pour son site excellent et gratuit, mille merci . Cela fait juste un tout petit peu plus qu'un an que j'ai arrêté la cigarette; Je fumai un paquet par jour de blondes depuis pas mal d'années avec bien sur les bénéfices que cela procure : bronchite chronique, glaires purulente, mauvaise haleine, etc... Au début je n'y croyait pas trop et je me disais que ce n'était pas pour moi, que je n'y arriverai pas, j'était trop dépendant de la cigarette. J'ai suivi les excellent conseils de ce site, j'ai acheté mes patch 21 mg, mes bonbons à la nicotine, j'ai signé mon contrat sur ce site en indiquant une date d'arrêt; le 1 er octobre 2012, j'ai tout arrêtait et mis un patch pendant 3 jours je n'avais pas envi de fumer !!! j'ai enlevé au bout de 3 jours les patchs et là je n'était même pas en manque, cela fait aujourd'hui 1 an passé que je ne fume plus et je n'ai pas envie de recommencer; je me sent beaucoup mieux, pas de bronchite, pas de corticoïde, pas d'inhalateurs; bon, une bonne dizaine de Kg mais j'était assez maigre donc ca vas, un petit régime et on n'en parle plus. Vous pouvez vous aussi arrêter, ce n'est pas si dur, tout le monde peut y arriver avec un peu de volonté. Ne continuer pas a vous pourrir la santé en croyant que la cigarette est un plaisir et en faisant le bonheur de ceux qui les fabrique ou les vendent;ceux là y trouve leur intérêt financier (même l'état) au détriment de votre état de santé qui vas lui se dégrader et évoluer vers la maladie tel que cancer ... Regarder les photos sur ce site.. Vous pouvez arrêter de fumer, arrêter de croire que c'est trop dur etc..... Jeter toutes vos clopes, briquet, cendrier et inspirez à fond la vie ! Je vous souhaite beaucoup de bonheur.
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Catherine (54 ans)
Nationalité française
20 mai 2017

Un parcours chaotique parsemé d'arrêts et reprises du tabac dont 13 ans en abstinence totale., J'ai testé le Champix il y a 04 ans, stoppé en pensant être tirée d'affaires et bien sur j'ai repris (bêtement)à raison de moins de 10 cigarettes par jour.. Décidée enfin à en finir avec la cigarette, j'ai redemandé ce traitement à mon médecin. Et là, 05 semaines après la 1° prise, l'enfer...Hyper activité, Rêves morbides, sueurs nocturnes plusieurs fois dans la nuit . Puis au fil des semaines tout s'est accéléré , s est 'accentué : des pertes de mémoire incommensurables qui gênent dans la réalisation du travail et des loisirs, manque total de raisonnement,un énorme manque de discernement , la présence de conflits quotidiens avec les proches, donc un sentiment profonds d'abandon de tous, couplé avec la certitude ne rien maîtriser. Quelle souffrance... L'ordre du médecin est d'arrêter le traitement immédiatement; Ces effets secondaires n'étaient pas apparus il y a 04 ans le cerveau se souviendrait-il d'avoir été berné et montre-t-il une arrogance insoupçonnée ? Quel qu'en soit la réponse, non seulement je ne reprendrai jamais Champix mais aviserai les potentiels utilisateurs. Ce médicament est trop dangereux pour être prescrit et je n'ai aucune certitude sur le devenir de mon cerveau à la suite d'un tel chamboulement d'ici quelques années.. Qui saurait me dire si dans le temps je ne développerai pas une maladie insidieusement et où l'absorption de Champix passera sous silence.... Une seule alternative se présente à moi pour en finir avec le tabac, l'utilisation des pastilles à sucer puisque je suis allergique au patch et une énorme dose de volonté. On sait jamais ça pourrait marcher... .
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Vincent (55 ans)
Nationalité France
28 avril 2019

Bonjour, Voici le récit d'une des expériences les plus étranges qu'il m'a été donné d'exprimer au cours de ma vie. J'ai choisi de la partager. Il n'y a pas de Blabla, cela a été efficace pour moi, pas de patch, de vaporette ou autre moyen de substitution. Cela m'a permis jusqu'à aujourd'hui d'arrêter net du jour au lendemain. Méthode simple basée sur le conscient, inconscient, subconscient et l'auto hypnose. Phase un: Prendre son temps pour ce persuader de l'aspect nocif du tabac. Penser et rechercher tous les aspects négatifs rattachés au tabac. Vous vous préparer à franchir le pas. Réessayer jusqu'à votre réussite. Phase deux: Prenez une cigarette (étonnant non!), allumez la. Très important. Tirez une bouffée tout en regardant attentivement la cigarette se consumer, recommencez jusqu'à ce que l'image soit bien ancré sans votre esprit. Phase trois: Prenez une paille pour soda. Portez la à votre bouche, respirez par cette paille (important, ne respirez pas par le nez). Ceci est votre respiration actuelle. Pliez légèrement la paille, cela est votre respiration dans 10 ans. Plus vous allez plier la paille plus cela vous montrera votre respiration de fumeur dans le temps. Ne trichez pas avec vous même, ne vous voilez pas la face. La phase trois m'a fait prendre conscience. L'arrêt a été immédiat au milieu de fumeurs (aucune gêne). Le phénomène de manque/ Je me sers de la phase deux, quand j'ai envie de fumer je revois cette cigarette en train de ce consumer tout en faisant semblant de fumer avec ma bouche, vous pouvez même vous accompagner de votre paille si vous le souhaitez. J'en suis au 34 ème jour et je n'éprouve plus ce besoin de fumer, je commence à me réguler sur la nourriture et à enfin revenir à une vie normale. En espérant de tout cur que cela fonctionne avec vous.
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Maryvonne (70 ans)
Nationalité Française
01 novembre 2017

Bonjour je fumais depuis... 50 ANNNEES... et en avril 2013, j'ai arrêté de fumer. J'avais utillisé des gommes, mais cela n'avait pas fonctionné (sur moi) j'ai essayé la cigarette électronique : j'ai fumé cette cigarette durant 1 mois, mais je tirai de moins en moins sur cette cigarette (j'avais commandé une cigarette électronique : sans goût, et surtout pas de tabac)... pour une raison personnelle, j'ai été hospitalisé 15 jours, je n'ai donc pas fumé du tout durant cette quinzaine, et en rentrant chez moi, je n'ai pas éprouvé le besoin de fumer... je ne crois pas au miracle, mais j'avoue qu'aujourd'hui, lorsque je pense à tout l'argent que j'ai jeté par les fenêtres, je suis bien contente d'avoir arrêter. Je pense qu'il ne faut pas faire une fixette sur l'arrêt, il faut essayer de décider d'un jour et jeter le matériel : paquet et cacher le briquet... J'ai vu des ami(e)s fumeurs replonger, mais il faut toujours persévèrer... penser aux 10 euros que vont coûter les paquet dans peu de temps... et surtout à tout ce que vous pourriez vous offrir en mettant cet argent de côté. Et on se sent mieux : au niveau respiratoire, et on ne sent plus ce tabac... pour les jeunes : vous ne sentirez plus le tabac froid lorsque aurez des copains et copines. Je vous souhaite à tous et à toutes beaucoup de courage/ J'avoue que pour moi, cela n'a pas été difficile du tout, mais, par contre, j'ai vu mon mari : il a souffert au moment de l'arrêt du tabac, cela a duré au moins 3 mois, il avait des tics nerveux, il a pris du poids, mais il a tout de même gagné : il ne fumait plus du tout. Il me disait : j'en ai marre d'être considèré comme un pestifèré...
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Anonyme (50 ans)
Nationalité Suisse
02 novembre 2019

Après plusieurs tentatives et autant d’échecs pour arrêter de fumer, je suis enfin sur la bonne voie et peut vous donner le conseil suivant pour y parvenir : seule la volonté ne suffit pas, il y a un côté plus psychologique pour arrêter de fumer, une réelle prise de conscience. Pour mieux comprendre, métaphore : Si vous arrêtez en pensant que vous abandonnez votre meilleure amie, votre amante qui est près de vous dans les bons comme dans les mauvais moments, cette fidèle grande copine qui vous aide et vous soulage, cette super compagne vous manquera tous les jours si vous l’abandonner, vous êtes donc condamnés de recommencer car cette amie qui vous manque tellement vous pouvez la revoir et profiter de ses bien-faits chaque fois que vous passez devant un lieu de vente de tabac, eh oui, c’est la triste vérité. Maintenant la vérité, et c’est la vérité : Vous allez abandonner votre pire ennemie, celle qui veut sa dose, celle qui vous vole votre argent, la garce, elle vous fait croire bien-être, soulagement, soutient, convivialité, liberté et bien d’autres aspects positifs que tout les fumeurs crient haut et fort pour se donner bonne conscience. Vous avez compris que vous faites avoir par cette créature qui a réussi à déprogrammer votre cerveau par se nourrir de produits nocifs et vider votre porte-monnaie en passant. Quel être censé dont son cerveau marche normalement, un non-fumeur par exemple, achète un poison et se l’injecte volontairement dans son corps. Maintenant que votre esprit, votre façon de voir les choses sont devenus normale et que la vérité concernant cette « merveilleuse amie » est dévoilée, vous allez enfin pouvoir mettre de l’ordre dans votre vie.
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Roger (39 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

La plus grande prise d'otage de tous les temps !! Près d'un milliard et demi d'otages dans tous les pays du monde ! Un otage exécuté toutes les 5 secondes ! A chaque seconde un nouvel otage est capturé, au moment même où il allume sa première clope ! Une rançon phénoménale, versée par petite dose à l'achat de chaque paquet ! Une prise d'otage qui perdure depuis plus d'un siècle ! Le preneur d'otage: les compagnies de tabac ! Leur arme favorite: la cigarette ! Et surtout leur technique: l'intoxication psychologique !! Eh oui, c'est incroyable les inepties que ces compagnies ont réussi - et réussissent encore - à faire gober à près d'un tiers de l'humanité, sous le regard laxiste (complice?) des ces messieurs qui nous gouvernent, bien trop soucieux de ne pas tuer la poule aux volutes d'or. La plus belle illusion du monde, soigneusement maquillée avec ces jolis paquets colorés, avec ces briquets "fantaisie", avec cette Formule- 1 qui gagne course sur course, avec ce cow-boy posant fièrement sous un ciel crépusculaire, avec la vision de ce chameau immortalisé dans le firmament, avec ce héros romantique dans ton film préféré, avec ces points de répères que sont la pause-café, le repas, l'apéro, etc, avec ce sentiment rassurant de trouver son paquet fétiche n'importe quand et n'importe où sur terre, avec les opinions si rassurantes des autres fumeurs si "heureux" de fumer. Quel magistral tour de force que d'arriver à faire passer la dépendance à une drogue dure, addictive, meurtrière, comme un besoin aussi vital que de manger, dormir, boire ou respirer ! Et bien évidemment à faire passer le soulagement du manque pour le plus grand plaisir de l'existence ! Du PLAISIR ? Achèteriez-vous un marteau- piqueur uniquement pour le faire marcher et ressentir le PLAISIR quand le bruit s'arrête ? Ou bien achèteriez-vous des chaussures trop petites, les porter toute la journée juste pour ressentir le PLAISIR de les enlever le soir ? Attraperiez-vous une bronchite chaque semaine juste pour ressentir le PLAISIR lorqu'elle est finie ? Iriez-vous vous taper la tête contre un mur pour ressentir le PLAISIR quand ça s'arrête ? Et enfin allumeriez-vous cette clope providentielle pour ressentir le PLAISIR de mettre fin au manque qui torture votre esprit ? Mais oui, bien sûr ! Les dirigeants des compagnies de tabac ont réussi à intoxiquer notre subconscient, en nous faisant gober l'idée que nous avons besoin de fumer. Donc, le moyen le plus efficace pour couper l'herbe sous les pieds de ces fumiers, c'est...de ne plus fumer ! Faut-il rappeler qu'UN SEUL fumeur qui arrête de fumer, c'est pour les prochaines années des milliers de francs que l'industrie, mais aussi l'état, n'encaisseront jamais! Fumeurs, révoltez-vous contre la dictature que vous infligent les cigarettiers...en devenant des non-fumeurs !
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Jo (71 ans)
Nationalité Française
17 octobre 2023

12 jours ? Ça sent bon ça... après tant de rechutes dûes au stress etc... Surtout ne pas se trouver d' excuses, de fausses excuses. On le veut ou pas c'est tout. Mais ensemble pour y arriver, pas mal non plus
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nicolas (37 ans)
Nationalité francais
24 avril 2014

bonjour a tous gros fumeur depuis l'age de 18 ans et a raison de 1 paquet par jour .J'ai voulu arrêter très souvent mais la volonté n'était pas la .Le jour de mes 37 ans j'ai décidé d'arrêter définitivement cela fait dix jours que je n'ai pas toucher une clope .Je suis fier et dit a toutes personnes souhaitant arrêter ses possibles ayant 3 enfants il est de mon devoir de leur montré l'exemple que fumer nuit gravement a la santé eux sont au courant car dans les collèges on leur explique que la cigarette est nocif se que nous a l'époque nous n'avions pas ils ont cette avantage avant de commencer .alors soyez fort je sais ses dur mais ses possibles.
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anne marie (60 ans)
Nationalité francaise
08 juin 2018

cc! après l infarctus de mon conjoint ,j ai décide d arrêter la cigarette. POURQUOI ? LA PEUR Eh OUI DEPUIS 40 ANS JE FUME ,et là oups .......je veux profiter de ma retraite, de mes enfants, petits enfants et je me dis que 200 euros par mois se sera pour eux! merci
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Anonyme (48 ans)
Nationalité fr
02 mai 2020

Bonjour à tous, J'ai la trouille ! Je viens de décider d'arrêter mais qu'est-ce que j'ai la trouille ! J'ai établi un fichier excel avec un programme de remise en forme, etc ... télécharger l'app stop-tabac, j'ai VRAIMENT le souhait d'arrêter, cela me trotte dans la tête depuis pas mal de temps déjà mais ... et oui ! j'ai la trouille Le plus drôle dans tout ça c'est que je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui me fait réellement peur, juste le sentiment que je vais quitter une amie et qu'on ne se reverra plus, quelque chose de cet ordre là ... Je ne vais pas me mettre la pression, peut être vais-je y aller de façon progressive, mon paquet est collé contre moi et j'en ai 2 autres dans la boîte à thé, au cas où ... Souhaitez-moi bonne chance, je vous donnerai des nouvelles, promis !
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FAB972 (46 ans)
Nationalité Francais
04 juillet 2021

Bonjour à tous, Je suis nouveau sur le forum, 30 ans de tabagisme et comme beaucoup d’entre vous des centaines de fois je me suis dit « Il faut que tu arrêtes de fumer ! » c’est bon pour ta santé et celle de ton compte bancaire « penses à ta famille ». Malheureusement je n’ai jamais vraiment essayé, je ne me voile pas là face à chaque fois j’ai juste fait semblant ! J’ai été jusqu’à me faire prescrire des patches (surement périmés) qui sont bien rangé dans l’armoire à pharmacie. Est-ce qu’il existe vraiment une méthode plus appropriée qu’une autre pour arrêter de fumer ? Je ne sais pas ! Mais je me sens motivé et je commence tranquillement à m’y intéresser de plus près, du coup j’ai profité de mon temps passé dans les embouteillages pour écouter le livre audio d’Allen CARR. Une méthode douce apparemment éprouvée. 😊 😊 😊 Est-ce que l’un ou l’une d’entre vous a testé et a un avis sur cette méthode ? A bientôt.
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Franck (47 ans ans)
Nationalité France
23 mai 2018

Bonjour, J'aimerais vous donner mon retour d'expérience en tentant d'arrêter la cigarette a l'age de 30.ans. J'était jeune je travaillait environ 15 h par jour et je gagnais très bien ma vie.Rien ne me faisait peur même Al Capone aurait pu venir avec ses hommes de main, j'aurais su les recevoir. D'un commun accord nous nous sommes séparé avec mon ancienne conjointe, nous voulions refaire notre vie. J 'ai acheté un splendide appartement et je me suis dit: Si jarretait de fumer. Je me suis donc arreté a 23h59 et j'ai du rester dans mon appartement 2 ou 3 jours a me reposer... Ma charmante nouvelle amie passait régulièrement me voir. Aprés plusieurs tentatives restées infructueuses je me suis dit la chose suivante: je me metterai peut-être une balle dans la tête mais je ne refumerai jamais... Au bout de 15 jours j'étais amorphe, un état que je n'avait jamais connu, en réalité c'était un burn-out. Je vais voir mon "gentil" médecin, lui explique ma situation , il me dit vous faite une déprime , il faut prendre des antidépresseurs et anxiolytiques, je lui répond directement: Je ne souhaite pas sortir d'une drogue pour entrer dans une autre, combien de temps cet état va t'il durer ? Il me répond en général cela dure entre 15 jours et 2 mois.... Au bout de 3 mois j'était devenu un "légume" je n'arrivais même plus a écrire une simple lettre, je repasse voir le gentil médecin il me dit , je vous avait bien dit de commencer un traitement... Je n'ai rien pris... et je demande une consultation avc le plus éminant professeur Adictologue Français. Il ne m'a rien apporté d'autre qu'un traitement identique a l'autre médecin. Evidemment je n'ai rien pris., je faisait tout ce qui me faisait plaisir en guise de compensation, je mangeait 2 grosses cotes de boeuf de 1.7kgs par semaine, je buvait 2 bouteilles de vin classé le soir, mangeait du Nutella, que des choses qui me faisaient plaisir mais a outrance. J'ai grossi énormément j'ai pris 30 kgs, on m'a même traité de" gros", pas gros-porc rassurez-vous! Au bout de 5 mois , je ne pouvait toujours pas travailler, j'était un légume, et je me suis dit, a quoi bon vivre, ma vie nouvelle vie est très inconfortable , je vais rester dans cet état , a quoi bon vivre? J'aurais pu refumer et retrouver une vie normale mais j'avais "verouillé" ma volonté A 5 mois et demi , je me suis dit, je vais me "fumer" néanmoins je ne veut pas salir mon bel appartement surtout avec un fusil de chasse. Je voulait que mon appartement revienne a mes parents mais sans" traces"! Je suis allé a Creteil a coté de Paris dans un centre de tir pour la Police et aussi les particuliers,car je voulait prendre un 9 MMS et me coller une balle dans les toilettes. J'arrive au comptoir, une délicieuse jeune fille blonde ( pour être aussi mignonne elle était peut-être Suisse!) je lui dit : Bonsoir, j'aimerais m'inscrire pour faire du tir, elle me répond très gentiment: Monsieur vous avez normalement un délai de 10 jours d'attente pour l'examen du dossier,mais je vais faire une exception pour vous, néanmoins s'il arrive le moindre incident, c'est moi qui vais 'trinquer". Bien entendu je voulais en finir mais aucunement apporter des ennuis a cette charmante personne, j'ai donc tiré dans des cibles, j'ai rendu l'arme déçu et je suis partis dépité. Je suis rentré chez moi, me saouler. Ce qui est intéressant, c'est que comme par miracle, 3 semaines après les effets de déprime ont disparus d'un seul coup. J'ai pu retravailler, j'ai monté une grosse société, j'ai voyagé dans le monde , j'ai crée une marque connue en France. Cette douloureuse expérience m'a fait comprendre que dans la vie, il ne faut jamais s'exciter, toujours prendre du recul et ce qui nous semble, un enfer a un moment donné, nous en rigolerons dans 6 mois, pourquoi ne pas en rigoler directement ? J'ai tenu 4 ans, et lors d'un dîner d'affaire j'ai fumé un malheureux "joint d'herbe" et une cigarette derrière, je me suis hélas remis a fumer. Je vais bientôt programmer un nouvel arrêt mais avec du Curcuma a haute dose en tant qu'antidépresseur si besoin, ainsi qu'un produit super efficace contre les addictions en tous genres et qui se nome le Kuzzu. Bien entendu a l'époque je ne connaissait pas l'existence des ces 2 produits aussi efficaces que des médicament. En espérant vous avoir apporté quelque chose, je vous souhaite un arrêt du tabac pas trop difficile. Franck de Paris France
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Alexandre (28 ans)
Nationalité Française
25 mars 2015

Olà a todos... je découvre ce site aujourd'hui. Et je crois qu'il vient déjà de me sauver d'une rechute (en même temps ma dernière cigarette ne date que d'hier matin, 24 mars 2015, 11 heures). Depuis début janvier, j'ai une grosse bronchite, doublée d'une pharyngite. Et le tout ne passe pas, même avec antibiotiques, pourtant j'avais réduit jusqu'à deux clopes par jour. Mais impossible d'arrêter vraiment. Alors que je sais que ma bronchite va trainer si je n'arrête pas, et surtout que je vais continuer d'avoir hyper mal à la gorge et sentir comme des aiguilles dans les poumons à chaque fois que je respire si je n'arrête pas. Donc là on se dit : "oui, la clope quand même ça nous rend pas normal". Parce que J'ADORE LA VIE moi ! Or je n'arrive même pas à stopper la clope plus de cinq jours pour que mes poumons se reposent. Donc vraiment il faut se dire : la clope N'EST PAS TON AMIE !!!! La clope est une saloperie vicieusement morbide. Tu te dis "allez, c'est pas beaucoup deux clopes par jour, j'en ai envie, donc j'en prends une !". Mais en fait, si tu avais toute ta tête tu ne penserais même pas à en prendre une, puisque c'est dangereux, tu as une grosse bronchite ! Si tu en prends une c'est parce que tu es complètement soumis à la cigarette, tu ne veux pas l'admettre, ou tout simplement ne peux pas (c'est difficilement concevable de se faire diriger à ce point par une simple cigarette), donc tu transformes ta dépendance en "envie", alors que la clope fait de toi ce qu'elle veut, et peut aller jusqu'à te supprimer... Alors il faut essayer de lutter, de relever la tête contre cette clope que l'on a nous même laissé nous mettre des chaînes aux pieds... En fait je suis content de connaître ce site parce que je vois que je ne suis pas le seul à souffrir le martyre à essayer d'arrêter de fumer. Je me sens moins ridicule. On peut paraître fous aussi, à être obnubilé juste par cette chose, la clope, alors que des choses, sur Terre, y'en a quand même un grand nombre ! Et lire des témoignages qui disent : j'en ai ch... AFFREUSEMENT pour arrêter, mais maintenant c'est magnifique... Et bah ça aide. Moi j'ai déjà réussi à arrêter 1 an, à 26 ans. J'ai repris par imprudence et par déprime. Aujourd'hui je me sens très fragile dans ma très récente tentative d'arrêt, je sens que je vais devoir faire des EFFORTS DE MALADE pour arrêter pour de bon, mais j'en ai vraiment envie. parce que j'aime trop la VIE et la LIBERTÉ !!! Nom de D... ! Bisous à tous, merci pour vos témoignages, ils m'aident vraiment.
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Anonyme (60 ans)
Nationalité France
06 juin 2018

bjr, cela fait 40 ans que je fume ,même mes grossesses (5) ne m ont pas arreter ,là j ai eu trés peur ,il y a 1 semaine mon conjoint a fait un infarctus ,je l ai vu mort ,dans 2 ans nous prenons notre retraite et nous voulons en profiter .ARRETEZ JE VOUS EN PRIS LA VIE EST TROP PRECIEUSE
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Lucas (17 ans)
Nationalité Français
06 novembre 2021

Bonsoir, Depuis une soirée pendant laquelle j’ai trop bu jusqu’à vomir 2 fois pendant la nuit je suis dégoûté du tabac. Je fume depuis 2 ans environ 10/15 cigarettes par jour en moyenne. Depuis le matin suivant cette soirée j’ai allumé une cigarette en me réveillant et elle n’avait plus ni le goût ni l’odeur du tabac, à la place une odeur infecte et un goût insupportable dès la première taffe. Ce problème est le même avec le cannabis que ce soit un joint avec du tabac ou pas. Je ne peux plus différencier une cigarettes d’un joint de cannabis ( pur ou mélangé au tabac) ni au goût ni à l’odeur. Je souhaiterai maintenant arrêter de fumer mais étant entouré de fumeurs au quotidien et ne pouvant pas faire autrement que de baigner dans cette odeur  ( du matin au soir et même chez moi ) j’ai du mal à rester avec eux à cause de cette horrible odeur malgré mon envie de fumer qui persiste. Avant cette fameuse soirée rien de spécial n’était arrivé je fumais comme d’habitude ni plus ni moins et je n’avais ni arrêté ni même essayé d’arrêter de fumer. On m’a dit que ce dégoût arrivait pour les gens qui arrêtent de fumer mais ce n’est pas mon cas. J’aimerai réussir à arrêter de fumer mais de quand même retrouver l’odeur du tabac que j’aimais pour ne plus être dégoûté de cette odeur du matin au soir. Ce n’est pas le Covid car j’ai encore le goût pour les aliments et l’odeur. Sachant que c’est pas seulement le tabac mais aussi le cannabis (pur ou mélangé). Je cherche une réponse à cette question depuis bientôt une semaine et personne n’a pour l’instant été capable de me répondre, j’espère que vous pourrez m’aider car je désespère de jours en jours. Savez vous d’où ce dégoût soudain peut-il provenir ? Savez vous comment je pourrai retrouver l’odeur et le goût ?  Merci d’avance pour votre aide  Cordialement, Lucas 
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morade (43 ans)
Nationalité France
19 juin 2016

Bonjour, Vous savez tout comme moi à quel point la cigarette est un véritable poison mais à quel point ? Je suis fumeur depuis 24 ans et je consulte un tabacologue depuis 1 an pour arrêter. J'ai bien diminué la cigarette et compense par la cigarette électronique mais n'arrive pas m'en débarrasser définitivement. Il m'en fallait au moins une par jours, le matin, le midi ou le soir. J'ai eu le déclic il y a peu de temps, cela a été radical et foudroyant. J'ai jeûné de 4h du matin à 22h sans boire ni manger, ni cigarette électronique. Le soir, j'ai bu un verre d'eau, un café, un peu de pain. J'ai allumé ma cigarette dont j'avais tant envie et après trois taffes j'ai été m'allongé tellement je me sentais mail, je croyais que j'allais faire un infarctus... Dans cette état de jeûne, je me suis rendu compte le mal que faisait le tabac sur notre corps, cela a été un déclic pour moi. Je n'ai pas touché une cigarette depuis ce malaise, je garde la cigarette électronique que je vais diminuer peu à peu. Faites l'essai une seule journée, jeûnez une journée sans boire ni manger, votre cigarette sera peut-être votre dernière !!! Bon courage à tous.
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Patrick (52 ans)
Nationalité Française
12 novembre 2012

Il est des chiffres qui ne causent pas ou qui sont trop éloignés de notre réalité pour nous atteindre. On a beau entendre que des dizaines de milliers de personnes en France décèdent chaque année de maladies cardio-vasculaires ou de cancer, nous ne nous sentons pas vraiment concernés. Après tout, des millions d'autres dans le monde sont victimes de la route, d'accidents domestiques, d'épidémies ou encore des guerres, alors pourquoi culpabiliser les fumeurs ? Si encore tous les cancers et les maladies cardio-vasculaires étaient liés au tabagisme ! Toutefois, dans un contexte de crise économique tel que celui dans lequel nous évoluons, l'on se demande encore pourquoi des millions de personnes acceptent de voir partir leurs économies en fumée ? 78 la cartouche de 8 paquets de 30 cigarettes: c'était la dernière addition particulièrement salée dont j'ai dû m'acquitter. Heureusement, me suis-je dit, que je ne fume "plus que" 5/7 cigarettes par jour ! Pourtant, j'accepte de jeter chaque jour 2 par la fenêtre alors que je peste lorsque le carburant augmente de 0,05 !? Pourtant, j'accepte de jeter chaque mois 60 par la fenêtre alors que je rage de devoir payer 10 centimes de plus la baguette, autrement dit, 3 / mois !? Pourtant, j'accepte de jeter chaque année 720 par la fenêtre alors que je fulmine de devoir payer moitié moins d'impôts locaux !? Et que dire de tous ceux qui avouent sur ce site fumer ou avoir fumé jusqu'à 3 paquets jour : C comme s'ils brulaient chaque matin un billet de 20, comme si leur employeur les privait chaque mois de 600 sur leur salaire, comme si l'état les taxaient chaque année de 7200 en plus !!! Et qu'en serait-il si nous fumions en parfaite harmonie avec notre conjoint ? avec nos enfants ? A croire que les fumeurs sont tous des nantis ! Pourtant, c loin d'être le cas. Il suffit pour cela de regarder autour de nous : les SDF dans la rue, les élèves au sortir des lycées, les chômeurs devant pôle emploi, les files d'attente devant les restos du coeur... sont-ce des nantis ? Non ! Mais alors, comment arrivent-ils à bruler autant d'argent ? L'uro nous aurait-il déculpabilisé : qu'est-ce donc que 2/jour, 600/mois et même 7200/an ? Mais accepterions-nous de gaspiller autant si nous comptions encore en Francs: 13Frs., 4.000Frs. ou encore près de 50.000Frs chaque année !? ...
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Sarah (45 ans)
Nationalité Suisse
01 avril 2022

Bonjour, Comme je vois qu'il est possible de laisser un témoignage sur ce site, alors c'est très volontiers que je vais relater mon histoire (en aucune façon je suis à même de pouvoir garantir être brève !). Pour commencer, avant toute chose, je tiens à signaler que je suis un cas complètement particulier. Un cas à part. Pour ne pas dire même un cas très, voire extrêmement rare. Alors, pour bien comprendre mon expérience avec la cigarette, il est nécessaire de remonter au mois de janvier 12 (donc année 12). Et de préciser que j'avais cru bon d'inviter un ex-copain (qui a d'ailleurs manqué de devenir mon "mec", il s'en est vraiment pas fallu de grand chose !). En effet, au cours de son séjour, et sur MA demande - je ne puis donc QUE m'empresser de réfuter toute allusion où "j'ai une influence absolument désastreuse sur toi", pour reprendre ses propres propos - il m'apprit à fumer. J'avais alors 35 ans : j'étais majeure, et donc adulte. Dans mon cas, le problème quasi habituel de la minorité ne s'est donc bien sûr pas posé. Alors que l'âge moyen normal habituel se situe entre 10 et 15 ans, j'ai fait mes expériences d'adolescente - tabac et alcool - avec 20 ans de retard. Je me dois de préciser que, cette nuit où j'ai tiré mes premières bouffées de cigarette, j'étais déterminée et décidée de commencer à un point tel qu'il aurait été nécessaire non seulement de me menotter, ou de me ligoter les mains dans le dos, mais aussi de me bâillonner. D'ailleurs mon ex-ami ne s'y est pas trompé : "wow, tu y mets vraiment de la volonté", m'a-t-il alors dit... Comme je l'ai dit, sauf à me menotter les mains dans le dos, ou à me les ligoter, et à me bâillonner, rien ni personne n'aurait jamais pu faire quoi que ce soit pour m'en empêcher. J'étais bien trop déterminée à "briser un interdit". Je me dois aussi d'ajouter, pour dire la vérité d'une part, et pour que mon récit soit complet d'autre part, qu'il arriva une nuit, au cours du séjour de cet ex-copain, ou j'avais décidé de faire l'expérience en connaissant l'ivresse. Ce qui fut chose faite, puisque j'atteignis un taux d'alcoolémie approximatif de l'ordre de deux grammes, selon son estimation (ceci rendu possible parce que nous savions que nous n'aurions pas besoin de nous déplacer avec mon véhicule). Bien sûr, mes premières bouffées de cigarette m'ont fait avoir les quintes habituelles qu'ont tous les novices. Oui mais voilà - et c'est là l'information clef pour la suite de mon histoire : je me suis rendue compte à temps, car c'était moins une avant l'addiction, qu'il est beaucoup plus simple de fumer en n'ingérant pas la fumée plutôt qu'en l'ingérant. Pourtant, ces quelques cigarettes ne furent pas suivies de beaucoup d'autres car, dès le printemps 12, c'est sans aucune peine, ni manque, que je ne fumai plus une seule cigarette, et ce pendant des années. Jusqu'à ce 14 mars 20 (= année 20), ou, dans le cadre d'une récente actualité (je m'exprime ainsi car je suis sûre que vous avez compris à quoi je veux me référer, à quoi je veux faire faire allusion), le gouvernement espagnol décréta un enfermement général des 50 millions d'espagnols. Et donc une paralysie quasi générale de l'économie espagnole. Initialement, cela ne devait durer que deux semaines, du 14 au 28 mars. Oui mais voilà : après moults prolongations, ces 50 millions d'espagnols, dont je fais partie, pour y être résidente depuis 10 ans, se virent enfermés 24/24 et 7/7 pendant un trimestre complet.. C'est l'ennui engendré par cet enfermement qui m'a poussée à aller m'acheter un paquet de Pueblo (une marque espagnole de cigarettes). Aujourd'hui, cela va bientôt faire deux ans que j'ai repris le tabac. Contrairement à nombre de fumeurs, et pour me référer au "détail clef" que j'ai souligné tout à l'heure, c'est parce que je n'ingère pas la fumée, mais bien parce que je l'exhale sitôt la bouffée prise - la fumée de la cigarette ne reste donc même pas une seconde dans ma cavité buccale -, que je parviens, sans peine ni manque, à limiter strictement ma consommation annuelle de cigarettes à 20. Oui : je fume un paquet par année, ce qui me permet de ne fumer qu'une cigarette de temps à autres, juste pour le plaisir. D'ailleurs, j'ai reçu, voilà peu de temps, la réponse d'un médecin tabacologue, me disant que "vous ne compromettez en aucune façon votre santé avec la consommation de tabac que vous m'avez évoquée. Vous faites partie des 5% enviés". Désormais, je sais parfaitement que, pour continuer de pouvoir m'accorder ce petit plaisir occasionnel, je me dois de toujours non seulement maîtriser, mais contrôler ma consommation de tabac de façon stricte. C'est à moi de contrôler la cigarette, et non l'inverse. Oui, il m'arrive d'avoir des envies de fumer. Pour y faire face, il me suffit de prendre ma cigarette électronique, et de tirer quelques lattes, et mon envie passe aussi vite qu'elle est venue ! Voilà, j'espère que mon histoire vous aura plu. Amicalement Sarah
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Soso (31 ans)
Nationalité Suisse
10 décembre 2023

Bonjour à tous. Fumeuse depuis mes 13-14 ans, j'ai réussi à arrêter plusieurs fois de fumer. Une fois, un an. Une autre fois, 3 mois. Une autre fois, 6 mois. J'avais repris jusqu'à il y a quelques jours. Sur un coup de tête, cela fait 36 heures que je n'ai pas fumé, suite à la prise de conscience que je "cramais" mes poumons en fumant. De plus en plus, mon corps me disait de lâcher cette substance pourrissant dans mon corps : je fais de l'asthme depuis peu (mais avant, non...), j'ai des douleurs aux poumons, le souffle inflammé (chaud/froid), je tousse, j'avais ces peurs de mourir d'un AVC ou d'un arrêt cardiaque. En plus de souffrir d'hypochondrie. Comme certains ici en témoignent, la peur est un grand levier du changement, pour moi c'est aussi le cas. Mais prendre conscience que je détruis ma santé, ma vie, et que peut-être j'ai atteint un point de non retour me motive encore plus à dire non à cette drogue!! Et retrouver un rythme cardiaque agréable au bout de même pas 2j d'arrêt me conforte aussi dans mon idée et mon choix! Mes thérapeutes me disent que ce n'est pas le moment; mais je vais leur prouver aussi le contraire : il n'y a jamais de mauvais moment pour s'arrêter de fumer!!!
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Anonyme
Nationalité Francaise
03 septembre 2023

3 ans en essayant d'arrêter de fumer avec patch nicotine mais beaucoup de rechutes cependant je reste tj patche en espérant qun jour j'aurais cesser totalement le tabac car le tabac est tj la entrain de me réveiller
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Patoche31 (63 ans)
Nationalité Francaise
11 juin 2023

Bonjour Cela fait presque 40 ans que je fumé ma volonté est d arrêter or je mets actuellement 2 patchs de 21mg ce qui ne m empêche pas de fumer de temps en temps bien sur j ai beaucoup réduit ma consommation de cigarettes je vapote aussi mais je ressens toujours le manque de cigarettes je me demande si je vais parvenir à arrêter tout
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Valou (50 ans)
Nationalité française
20 janvier 2023

Ca y est je suis motivée comme jamais. Je m'essouffle même sans effort. J'ai peur. Peur de souffrir et d'en mourir. Mon mari ne fume pas et m'encourage. Mon fils qui a 25 ans ne fume pas et respecte mes choix mais il a peur que je tombe malade. J'avais réussi qd il était petit pour rester en vie pour m'en occuper. Là j'ai encore une grande envie de vivre longtemps. Il me reste des clops dans mon paquet, cela devrait durer jusqu'à dimanche puis je mets un patch. Je suis décidée bien que j'ai peur de déprimer. Pourtant j'ai déjà arrêté 7 ans. Je me dit que cette décision doit et sera définitive. Pas de porte de sortie à envisager. Je veux bien de l'aide de votre part. Et bien sûr j'ai aussi la crainte de me mettre à remanger n'importe quoi. Je me dit que je boirais de l'eau ou un déca à chaque envie. Si vous voulez me répondre. Je vous en serais très reconnaissante.
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pitouchou (24 ans ans)
Nationalité ivoirienne
31 octobre 2021

bonjour, je suis au bord du gouffre la cigarette me détruit petit a petit et je commence a devenir l'ombre de moi même! besoin de conseils afin d'y remédier. j'ai plusieurs fois essayer d’arrêter mais au bout de quelques semaines je retombe encore dans ce tourment il suffit d'une seule bouffée et je redeviens le train a vapeur que j’étais. j'en peux plus ma vie professionnel et social en sont affectés car on me regarde d'un mauvais œil lorsque j'ai une cigarette au bec. besoin de solution durable voir définitive svp. Merci
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michel (63 ans)
Nationalité française
24 août 2021

On sait pertinemment que la cigarette est une drogue car pour moi la définition du mot drogue est la suivante :un produit qui est à la fois nocif pour la santé et dont on ne peux se passer alors qu'il abrège notre vie et notre porte-monnaie. Bien sûr on envisage tous et toutes d'arrêter un jour lorsque l'on rencontre un sérieux problème de santé en se disant zut(j'essaie de rester poli)j'aurais dû le faire plus tôt. J'ai eu pourtant l'opportunité d'en parler il y a quelques années avec un chimiste ayant travaillé pour une manufacture de tabac (qui lui n'a jamais fumé)car il était conscient que la nicotine combiné à l'ammoniaque représentait la formule magique pour devenir dépendant; d'ailleurs pour rendre dépendant aux drogues dures on rajoute de l'ammoniaque. J'ai beaucoup de mal à m'arrêter mais si arriverai et je dirai comme une célébrité (morte à cause du tabac)"just don't smoke"!
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Lili (58 ans)
Nationalité Français
03 août 2021

Re-Bonjour À tous! J ai arrêté de fumer voilà bientôt 12 mois, l'envie est toujours là mais la peur d être malade est plus forte... Courage à tous je pense bien à vous
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Anonyme (25 ans)
Nationalité Belge
06 juillet 2021

Bonjour, c'est la première fois que je lis un forum contre le tabagisme. J'ai commencer à fumer il y a 9 ans, je n'avais que 16ans. La raison pour laquelle j'ai commencé ? Le divorce de mes parents. Mon père est parti avec une autre femme et à 16 ans difficile à l'accepter. Il faut savoir que mon père déteste la cigarette d'ailleurs il n'a jamais su que j'avais commencé. Je pense avec commencé pour me venger mais cela n'a servi à rien. Je voulais juste faire un truc que mon père n'aurai pas aimer que je fasse. Depuis quelques temps je pense à arrêter de fumer mais bien sûr ce n'est pas évident. Mes principales raisons de fumer sur la journée son l'ennui, lorsque je suis énervée.. Ma première cigarette c'est 30 minutes après mon réveil et la suivante en rentrant du boulot vers 19h + ou-. Et puis je peux en fumer 6-7 sur la soirée. Je pense que ma dépendance n'est pas très élevée mais fumer en rentrant du boulot c'est comme une "récompense". Je n'ai pas encore trouver la méthode qui me correspond le mieux pour arrêter de fumer mais lire d'autre Expériences de fumeurs ou ex fumeurs m'aide beaucoup. Merci de m'avoir lu et bon courage à toutes les personnes qui essayent d'arrêter la cigarettes.
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Anonyme
Nationalité Togo
30 juin 2021

J'étais un jeune fumeur tout ça par ce que je trainais avec des amis qui eux fumais... j'ai eu beaucoup du mal à m'en sortir même les conseils des médecins je m'en foutais Dieu 🙏🙏 merci comme j'aimais lire ça m'a sauvé un jour sur le net j'ai découvert un livre ""en finir avec la cigarette ""qui parlait du cigarette; c'est ce qui m'a permis à moi d'arrêter de fumer je vous conseille ce livre et aussi il y en a plein comme lui. Courage!
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Anonyme (61 ans)
Nationalité belge
21 décembre 2020

Je ne compte plus les années de tabagisme. J’ai failli arrêter plusieurs fois – mais chaque fois avec une rechute à la clef. Il y 2 ans, je me décide à aller voir un tabacologue pour m’aider dans cette démarche. Il me prescrit du Champix et ne parle jamais du Zyban. Champix avec, soit disant, des effets secondaires négligeables. Confiante, je me lance. Et cela marche effectivement très bien. Des rêves incroyables la nuit, pratiquement pas d’envie de fumer de jour. Pas de manque et donc soit disant pas de prise de poids non plus. Après quelques semaines, ou cela marche vraiment très bien, mon moral commence à décliner au point d’avoir des envies suicidaires. J’en parle au toubib qui me dit « on arrête tout » - sans expliquer pourquoi. Il me donne des patchs, des chewing gum etc…. peine perdue. En moins de 6 mois, j’ai rencontré 3 personnes qui ont vécu exactement la même chose que moi avec le Champix – y compris la dame qui m’a recommandé le Zyban. Champix ou pas, c’est 10 kgs dans la vue, dans le mois qui suit – un peu décourageant, car du coup, je me sens comme une tour, mais pas pour les mêmes raisons. Eh oui, dilemme…. Je vais essayer avec le Zyban
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Anonyme (26 ans)
Nationalité France
20 janvier 2020

Bonsoir à tous. Voilà deux heures que je lis les témoignages sur les arrêts du tabac et certains m'ont ébranlés au plus profond de moi. Je vous remercie, grâce à vous ma décision d'arrêter de fumer est définitive. Je ne sais même pas depuis quel âge je fume, depuis presque 10 ans aujourd'hui. Cela fait 4 ans que je n'ai qu'une obsession, arrêter. J'ai réussi avec la méthode d'Allan Carr, mais j'ai fais l'erreur de recommencer. Mais l'envie de m'en libérer ne m'a jamais quitté. Je pratique la pensée positive depuis plusieurs semaines et vos témoignages ont mis fin à mon hésitation. J'ai vu mon père mourir, il me manque tellement. Cancer du foie, et pour la première fois je réalise que la cigarette a sûrement fait des siennes dans tout ça. Qu'il y a t-il de pire que de voir un homme d'1m90 pesé 30 kilos, devenir jaune et sentir dans ses yeux la peur de mourir, de nous laisser, de nous abandonner, savoir que la mort l'attends au bout. Je suis asthmatique, très asthmatique. Depuis quelques années je ne peux plus monter les escaliers sinon je suffoque. J'ai 26 ans. Depuis quelques jours je sens une douleurs au poumon, j'ai peur, très peur d'aller consulter. Mais d'un coup, je me rends compte que je n'ai pas besoin d'avoir peur car je dis stop à cette bêtise de fumer, j'ai hâte de respirer et de retrouver mon énergie. Pour avoir déjà arrêter longtemps, arrêter de fumer est une libération, tout est mieux sans cigarette. Je vous souhaite à tous de vous libérez de cette addiction, que les lobbys de la cigarette laisse en libres service à des jeunes qui ne pensent pas qu'un jour ils pourraient mourir à 26 ans d'un infarctus ou d'une pneumonie. Merci à tous, vous m'avez libérez.
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