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Fumeurs Malade

LAURLI (54 ans)
Nationalité Francaise
19 avril 2023

Bonjour, bienvenue dans la lutte contre le tabac! Je suis à 100 jours d’arrêt ce matin, Grâce aux patchs, aux pastilles de nicotine j’ai arrêté assez facilement. Mais à partir du 3eme mois, des démons ressurgissent au contact de fumeurs notamment. Alors hop je prends une pastille et ça passe! Oui les envies sont toujours là, mais elles passent et finissent par s’estomper… nous sommes drogués et cette drogue est une « drogue dure » p car la plus addictive qui soit… Courage, grâce aux substituts et à l’application, la motivation est la plus forte! Je veux fêter mon 55eme anniversaire en tant qu’ex fumeuse, car j’ai essayé plein de fois avant mais la c’est la bonne! Rdv a J 180 pour un nouveau témoignage!
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Anonyme (39 ans)
Nationalité française
03 avril 2020

Bonjour, alors voila moi je me retrouve à arrêter de fumer dans biens d'étranges condition: En 2013 j'ai fais un petit infarctus (33ans) sans séquelle et j'ai arrêté le tabac, j'étais retourné vivre chez mes parents mais au bout de six mois une grosse dispute a éclatée entre mon père et ma mère, puis entre mon père et moi, ça s'est mal terminé et le lendemain j'ai repris la cigarette, j'ai quitté la maison, et j'ai fumé de nouveau jusqu'à début 2020. Il y a peu mon père que je ne voyais plus depuis tout ce temps a été hospitalisé, cancer des poumons... et ça s'est généralisé dans la colonne vertébrales, au cerveau, le foie etc... J'ai pu aller le voir, on a parlé de tout et de rien, des choses positives, il semblait parti pour tenir un moment, mais un matin l'hôpital a appelé et il fallait que je vienne maintenant... Il est mort dans mes bras 2mn après que je sois entré dans sa chambre. Cet épisode a été très dur à vivre mais je crois avoir eu beaucoup de chance, pouvoir me réconcilier avec lui comme ça sur la fin. Je suis revenu vivre chez ma mère. Il y a peu mon médecin m'a dit "là sans même t’ausculter je peux te dire que tu vas vers de gros problèmes ", tout ça m'a fait réfléchir et j'ai commencé à me sentir capable, sentir le truc pour arrêter définitivement. Pendant des années je vivais chez mon frère gros fumeur c'était impossible d’arrêter, là ma mère ne fume pas, j'ai donc les cartes en mains. Entre-temps il y a le confinement dû au coronavirus qui est annoncé et je ne peux pas vraiment sortir faire des activités, ça complique mon affaire... J'essaye de positiver cette situation, hors confinement beaucoup de personnes passeraient avec la clope au bec, lors de soirées avec les potes je serai exposé aux clopes des autres, faut voir ça comme une chance je crois. Je suis au chômage donc je n'ai pas d'employeur stressé ou obligeant à gérer c'est déjà ça. Mon autre frère est venu aussi pour le temps du confinement, sauf qu'il boit tous les soirs (moi j'aime les bonnes bières mais j'évite car l'alcool appelle la clope... je me limite à une tous les 3 ou 4 jours en mangeant), il aime faire les questions et les réponses, a toujours raison, et là c'est tout simplement devenu invivable; Ma mère avait dit de ne pas fumer dans la maison sauf que lors d'un moment de colère il a décrété qu'il était chez lui lui aussi et que s'il veut fumer dans la cuisine il fera comme il le souhaite. Il a dit à ma mère de "fermer sa g*****"... Ce soir j'ai été à deux doigts de le frapper j'ai dû sortir de la maison... Pour moi c'est -sans exagérer - une question de vie ou de mort, et malgré ma motivation ses comportements de m**** compliquent mon affaire. La moindre odeur, le moindre paquet de cigarettes laissé sur la table et j'ai envie d'exploser... Il le sait mais il est incapable de s'imposer une mise à jour, on dirait même que ça l'amuse de jouer avec ça. J'ai hâte que ce confinement soit levé et qu'il rentre chez lui. Je ne sais pas comment ça va se terminer mais je ne dois pas reprendre, IL NE FAUT PAS. Pour m'aider j'ai des patchs et des pastilles, j'avais acheté un orgue il y a quelques temps et j'apprend des techniques de gospel (j'adore ça), et j'ai des bouquins à lire aussi, j'ai donc de quoi m'occuper mais faut vraiment pas me chercher, ma patience est trèèèès limitée ces temps-ci, mais je suis déterminé. Je me dis que je vais sans doute être méchant et sec un moment, mais si on ne me laisse pas le choix c'est pas mon problème, cette fois je vais y arriver car je dois penser à moi. J'en suis à presque un mois sans avoir fumé une seule clope, j'en suis fier. Merci d'avoir lu.
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Anonyme (29 ans)
Nationalité France
27 août 2020

Je me suis levée un samedi matin en retard pour le travail (panne de reveil) en stress. Je cours à la salle de bain pour me préparer, je ressens une fatigue intense, une pression au niveau de la cage thoracique, les bras lourds jai des difficultés à m'habiller, à respirer. Je m'assois sur un tabouret pour reprendre mes esprits (cest sûrement la fatigue ou une petite crise d'angoisse). Les sensations persistent, je me remet au lit a moitié habillé et ferme les yeux, je vois des étoiles. Mon compagnons très prévenant m'emmène aux urgences. J'ai 27 ans et on m'annonce que je suis en train de faire un infarctus du myocarde. Résultat: légère nécrose du cœur et un arrêt de 3 mois obligatoire afin d'éviter une mort subite me disent les médecins... Aujourd'hui j'ai 29 ans j'ai arrêté de travailler 1 ans et demi et ressens régulièrement des sensations étranges au cœur sans savoir s'il s'agit d'une urgence et dune crise d'angoisse. Je suis également sous traitement depuis mes 27 ans.
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Jihan (46 ans)
Nationalité Tunisienne
03 mars 2024

J'ai 46 ans, j'ai commencé les cigarettes a 15ans, je fume régulièrement depuis cet âge la valeur de 2 paquets par jour . Bien que je vie dans un mode de sportive . En 2016 j'ai réussi à arrêter grâce à l'e-cigarette , Donc c'était super pendant 4 mois, La vape était nickel avec l'arrêt définitif des cigarettes classique en parallèle . Je me suis remise, mais à la fin du 4ème mois j'ai eu une crise d'angoisse aigüe. Les causes sont une sorte de mélange entre des soucis personnels et le vapotage. Bref, j'ai repris le tabac de nouveau. Le mois dernier j'ai eu quelques soucis de respiration (je suis toujours dans le mode sport ) je suis passée chez mon docteur qui m'a imposé l'arrêt immédiat du tabac car je commence sérieusement les probémes pulmonaires sérieux. Mais puisque dans ma tête c'était impossible, j'ai donc décidé de le faire autrement, le retour a la vape, Donc j'ai passée 2 semaine a baisser petit à petit ma consommation de cigarette, de 20 à 15 à 10 et 9. Et la je suis passée à la e-cig en coupant totalement avec la classique. Maintenant, cela fait une semaine sans cigarette juste je vape avec 3mg de nicotine pour des premiers résultats excellents, je dors et je me lève bien, je respire mieux sans les douleurs que j'avais dans mes poumons. C'est vrai que je suis au début , mais d'après tout ce que j'ai vécu , je conseille fortement le passage à la vape et d'abandonner les cigarettes. J'espère un jour pouvoir me libérer définitivement .
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Pascal (54 ans)
Nationalité CH
17 février 2016

Bonjour, j'ai 54 ans. J'ai fumé 2 paquets par jour durant 35 ans. A l'aube de mes 50 printemps, à fin janvier 2012, j'ai uriné du sang. Pris de panique, je suis allé aux urgences. Ce fameux jeudi après-midi, on m'a fait simplement une échographie m'annonçant un polype ou je ne sais quoi dans la vessie. Le lendemain, lors du scanner, on m'annonce un peu le même diagnostic, mais on me demande de venir le lundi suivant pour une cystoscopie. Par trop alarmé, je me présente et après cette douloureuse expérience, l'urologue me prie de m'asseoir. Il me dit calmement : vous avez une tumeur dans la vessie. Je le regarde et lui dit : Tumeur ? Cancer ? Il ne pouvait me dire que la vérité et il m'a confirmé que c'était bel et bien un petit crabe Il m'annonce que le jeudi de la même semaine, je rentrerai à l'hôpital. Je suis resté de marbre, comme un homme fort, très fort. Mais quelques instants plus tard, en sortant du cabinet, je me suis cogné la tête et la main droite dans la porte, car je n'ai pas pris la poignée pour l'ouvrir. Je me suis ensuite perdu dans les couloirs de l'hôpital, ne sachant ni qui j'étais, ni où j'allais. A l'extérieur, je n'étais plus capable de traverser la route et encore moins de reprendre le volant. Je suis donc retourné à mon bureau et j'ai explosé en sanglots. Oui, je suis un mec et oui, un mec ça pleure aussi. C'était le dernier chapitre de ma vie, j'ai pu lire dans les ténèbres de mes yeux le récit de mon parcours. Je me suis vu à l'âge de 4 ans, jouant aux Légos dans ma chambre, puis lorsque j'avais 12 ans, sur les plongeoirs de la piscine municipale, puis avec ma chérie, devenue quelques années plus tard mon épouse. J'ai vu notre mariage, le bercail de notre fille, notre maison, mes changements professionnels. Après cet épisode, je me suis ressaisi et j'ai annoncé cette nouvelle à ma femme, je ne pouvais pas parler, tant ma gorge était serrée. Elle a su m'apaiser et dédramatiser cette mauvaise nouvelle. Je suis rentré et on a discuté longuement et j'ai dit à ma femme que ce crabe ne me boufferait pas et que j'allais me battre. Etant persuadé que je ne vivrai pas jusqu'à mes 50 ans en avril 2012, j'ai voulu rencontré une chanteuse dont j'étais fan depuis plus de 5 ans. Comme la chance ne tombe pas du ciel, je l'ai donc provoquée, c'est ainsi qu'un mois avant les 50 ans, j'ai rencontré mon artiste préférée à Bruxelles. Celle-ci m'a donné des ailes, depuis ce jour, je l'ai vue depuis 32 fois en concert et c'est encore à ce jour, ma meilleure thérapie. Après l'opération, complètement convaincu que ma vie arrivait à terme, j'ai continué à fumer un an et au début 2013, ayant tous les symptômes du BPCO, j'ai appelé ma tabacologue en lui exprimant mon sévère désir de stopper de poison. J'ai donc arrêté cette saloperie le 3 janvier 2013. Depuis cette date, j'ai commencé à marcher en montagne, faisant même en 2014, pour nos 30 ans de mariage, une randonnée de trois jours en montagne avec mon épouse. En écrivant ce témoignage, si long est-il, mes larmes se sont mises à couler. C'est bizarre de faire une rétrospective de ces mauvais moments, mais j'aimerais tellement sensibiliser les gens qui ont pris le temps de me lire. A 20 ans, on est jeune et à 50 ans, quand on vous annonce que vous allez crever, je vous jure que l'on est AUSSI jeune Sur les paquets de cigarette, on voit des nouveaux logos, des nouveaux slogans, plus honteux les uns que les autres. Moi, oui, moi, j'ai aussi un nouveau slogan : JE SUIS VIVANT, MERCI LA VIE
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Karel (45 ans)
Nationalité Belge
27 mars 2006

Bonsoir à tous et à toutes, voilà déjà 2 ans que j'ai envoyé un message concernant ma maladie du cancer causer par le tabac et l'abut d'alcool. Je viens vous témoignez de ma nouvelles abstinence, et oui cela fait mon deuxièmes jours sans cigarette, youpiee. Depuis l'age de 12 ans je fume et ne suis jamais parvenu à resté 1 seul jour sans fumer, que l'orsque j'ai été hospitalisé pour l'opération de mon cancer, 1 mois. Je viens témoigné pour dire qu'il n'est jamais trop tard pour éssayés et encore éssayé, essayé, ne pas abandonner il suffit d'une fois de rester presque un jour sans fumer ne pas avoir de cigarette pour le landemain et se dire que maintenant que j'ai pu rester jusque là sans fumer que pour continuer, que le plus dur est fait. Courage et heure par heure ont tiens et comme avec l'alcool je vis heures par heure, 24 heures a la fois sans tabac qui tue. Je souhaite a celui qui comme moi ne croie pas que cela est possible et bien je viens dire que si, et je sais que 48 heures c'est peut mais c'est déjà un grand pas. Comme pour moi, (je m'encourage), et je vous souhaites bonne chance, courage et percévérence, cool a bientôt pout vour dire?
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Anonyme (32 ans)
Nationalité suisse
14 octobre 2019

Bonjour à tous, je vous raconte mon histoire en lien avec la cigarette car je suis extrêmement reconnaissante aux autres personnes qui ont partagé la leur ici, ça m'a tellement aidée de lire les autres témoignages. J'ai arrêté de fumer du tabac il y a un an pile aujourd'hui. Ca faisait depuis mes 14-15 ans que je fumais régulièrement en moyenne 15 cigarettes par jour et parfois bien plus. J'ai commencé à fumer parce que j'avais l'impression que cela devait comporter un bénéfice (mon papa fumait). Même si je pressentait que c'était destructeur, quelque chose m'attirait dans cette solution: une mini baguette magique, un accessoire du désarroi, des moments vides, un accessoire des rebelles: quitte à se faire du mal, il y a une douce arrogance à fumer. "Ca ne m'atteint pas, je suis plus forte que la clope". J'ai continué à fumer pendant 16 ans, j'ai traversé l'adolescence, j'ai eu un moment de complicité avec mon papa en lui avouant que je fumais, puisqu'on était en vacances, autant le lui dire il allait le découvrir de toute façon. La clope, c'était un petit gadget qu'on porte toujours avec soi, qui nous permet de sortir prendre l'air, d'avoir une excuse pour fuir une situation, de prendre un moment à soi. La clope, c'est un tête à tête avec soi-même et un privilège avec les autres fumeurs, c'est un marqueur de moments forts. Pas possible d'envisager une discussion profonde avec un verre de vin rouge sans la cigarette. Impossible de vivre un trajet en voiture sans clope: la clope, c'est pour marquer les moments: dire à son cerveau "regarde, il faut célébrer, savourer" ou à l'inverse, un médicament pour les moments douloureux. IMPOSSIBLE D'ENVISAGER DE S'EN PASSER, ça serait un peu mourir. Pendant des années, je continue à fumer, en ayant en arrière fond une pensée amère. Un jour, alors que je le craignais pour lui depuis longtemps, mon papa se fait diagnostiquer un cancer de la gorge. Honnêtement, si je n'avais pas été témoin de ce drame, je n'aurait pas réalisé à quel point c'est néfaste. Je vais ici vous raconter des choses crues, mais c'est ce qui m'a aidée à avoir un moteur pour arrêter alors je vous souhaite le même: pour moi il faut absolument avoir peur pour avoir le courage d'arrêter. Grande perte de poids, mon papa que j'aime m'apparait comme une ombre, un être décharné. Scanner, diagnostic: cancer de la gorge. Je ne réalise pas encore. Il s'en suit chimio, passages répétés à l'hôpital: nous vivons des moments intenses, car on réalise à quel point la vie est précieuse. Plus tard, la réalité beaucoup plus morbide apparait: il faut poser une canule (un trou par lequel respirer). Opérations diverses, visites à l'hôpital avec cette odeur âcre qui persiste, le cancer, c'est la chair qui débloque qui brûle et qui meurt, impossible de passer à côté de ne pas voir. Le plus dur, une image qui ne me quittera jamais, c'est quand on a dû lui enlever TOUTES les dents, pour permettre de faire la thérapie par rayons. Cette image, c'est la pire du monde, encore aujourd'hui 8 ans plus tard, j'en garde une trace profonde. Sa mort survient 6 mois après le diagnostic initial. De mon côté je continue à fumer en me voilant la face. Chaque année, ma peur augmente. Je flippe aux moindres douleurs à la gorge, je suis consciente que le jour de l'annonce d'un mal lié à la clope va arriver. Un jour en rigolant avec des amis sur nos objectifs de vie, je me prends à dire pour la 1ère fois mon désir d'arrêter de fumer. Sans y croire, en sachant que c'est impossible. Je suis la fille la plus accro du monde, en tout cas c'est sûr je n'y arriverai jamais. Un an plus tard, je me réveille après une grosse soirée, et je constate que j'en ai marre d'avoir peur, marre d'avoir l'impression d'être desséchée, de sentir le tabac froid et d'être impuissante. Je prends mon ordinateur et je déverse ma haine et ma peur sur le clavier. J'ai la chance d'être assez dégoûtée de toute substance nocive à ce moment. Ca ne me manque pas. Je sais que le manque physique va me submerger, alors je pars acheter des patch. Et là: révolte, les patch sont une autre arnaque, c'est beaucoup trop cher. Je décide d'écumer internet à la recherche de solutions naturelles pour aider au sevrage. Teinture mère de valériane, homéopathie, thé aux plantes, spray au Kudzu (apparement bon pour le sevrage du tabac et de l'alcool), inhalations, millepertuis (attention aux interactions médicamenteuses et déconseillé aux bipolaires). Apparement, il y a dans la nature une armada pour nous aider. Je redécouvre rapidement ce que odorat veut dire: au bout de 4 jours, mes papilles sont en fête, tout a un goût tellement génial. Je sens aussi de nouveau les odeurs, l'odeur des arbres, des plantes, les petites effluves de bouffe qui envahissent les rues et qui donnent faim, je sens l'odeur de la pluie et de l'herbe coupée. C'est tellement réconfortant. J'ai une immense fatigue qui s'abat sur moi mais je prends ça comme un revers mérité après toutes ces années à ne pas écouter mon corps. Je fais mille siestes par jour, je prends le temps: je suis en convalescence et je dois l'accepter. Les moments d'envie arrivent: les terrasses au soleil en automne, les fins de repas animés, la sortie du boulot: oui, il faut faire le deuil. Qui suis-je sans la clope? c'est le mantra que je me répète 25 fois par jour. Je ne veux pas arrêter à tout prix, mais répondre à cette question du mieux que je peux. Je ne me prive pas d'en parler autour de moi quand j'en ai vraiment besoin: c'est dur quand même... Impression de ne plus être vraiment moi, d'être clouée au boulot alors que les autres vont fumer ensemble, qu'est ce que je fais de mes mains maintenant que je peux plus rouler de clope?! Je ne suis plus vraiment rebelle, ni aventureuse, je deviens sage? cette idée ne me plaît pas. Mais je tiens, je dois trouver qui je suis sans le tabac. De semaine en semaine, j'y pense de moins en moins. Ce qui m'aide est l'application BuddyApp, avec laquelle on se choisit un parrain: moi j'ai demandé à ma soeur jumelle. C'est chouette d'être soutenu et que les gens qui vous aiment vous suivent dans vos progrès. De pouvoir se confier jour et nuit. 6 mois après, je n'ai presque plus envie. Sauf en soirée pour faire comme les autres. Puisque mon cerveau est alambiqué, je trouve une solution: j'ai un petit mélange de plantes sans tabac pour pouvoir rouler une clope aux herbes, sans risque de redevenir accro. J'en fume une fois ou deux. C'est franchement pas super bon, et ça sent la forêt cramée. Qui plus est, aucun effet sur la dopamine et autre machin, aucun booster du cerveau aucun soulagement...rien mais ça me donne l'illusion que je peux si je veux.Du coup, ça me calme et je n'y pense presque pas, mais de savoir que ça existe ça me réconforte... chacun ses petits trucs. Mais je sais que tout ce qui se fume potentiellement représente une menace pour moi, que ce soit du pissenlit ou du tabac. Aujourd'hui ça fait donc un an que je n'ai pas fumé de tabac. Je suis vraiment fière, et heureuse d'avoir au moins essayé. Et je sais que ce n'est jamais un succès complet, qu'il ne faut vraiment pas que j'y retouche parce que je redeviendrais une junkie du tabac. Je veux vous dire un message: *si j'ai pu y arriver jusque là, vous pouvez aussi.
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Jean (65 ans)
Nationalité francaise
17 août 2015

Je suis laryngectomisé totale depuis juillet 2013 . Avant, j'ai eu un traitement de radiothérapie de 35 séances et cela na pas suffit c était en 2012. J'étais un gros fumeur deux paquets de cigarettes blondes légère depuis l age de 15 ans . j ai essayé bien des fois d'arrêter de fumer mais ça repartait de plus belle. Et il fallut que je fasse des rayons pour arrêter définitivement sans rien prendre j'ai carrément irradier le tabac cela ne me prive pas Et si j avais su tout les problèmes de vie et de souffrance j aurais arrêté avant. Je ne suis moraliste mais sa vous tombe dessus c est un gros morceau a digérer . maintenant je ne parle plus et on ce rend pas contre l handicape que c'est d être dans une bulle a écouter les autres. Voila ce que tenait a vous dire que pour un plaisir de 5 min de fumer c'est des heures de vie normal perdu. JEAN
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Fabrice (70 ans)
Nationalité Française
07 mars 2019

Voilà, je fais parti des gens qui sans champix n'aurai jamais pu s'arrêter de fumer . Plus de 40 ans de cigarettes, vrai fumeur accro 30 clopes par jour. J'ai tout essayé, patch et compagnie, aucun résultat. Entre la cigarette et champix (j'ai un problème cardiaque et un problème pulmonaire) mon médecin n'a pas hésité. Il m'a dit qu'il y avait parfois des effets secondaire, mais que cela valait la peine d'essayer. J'ai fait une cure courte (1 mois) et j'ai arrêté de fumer au bout de 15 jours sans aucune difficulté. J'ai re-craqué après 10 ans d'arrêt. Une nouvelle cure de champix et je ne re-fume plus depuis 5 ans. Alors pour les accords cela vaux la peine de souffrir les quelques désagréments que j'ai lu dans divers témoignage. Moi je n'ai eu aucun effet secondaire. Je propose champix à tout mes copains et un bon nombre se sont arrêtés grâce à ce médoc.
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alexandra (46 ans)
Nationalité France
31 janvier 2019

Bonjour à tous, J'ai 46 ans et suis fumeuse depuis mes 18 ans à peu près. Jusqu'à mes 35 ans, je ne ressentais aucune envie d'arrêter le tabac car j'étais jeune et pleine d'énergie.. mais le temps passe et la psychologie des gens change, notamment après avoir appris que j'avais une polyarthrite et que mon espérance de vie était par le fait diminuée de quelques années. De plus, après avoir consulté des tas d'articles sur cette maladie sur le web, j'ai appris que la maladie pouvait être le résultat d'un tabagisme de longue date. J'ai commencé à devenir hypocondriaque et à souffrir de cela. Plus aucune journée ne passait sans qu'un petit bobo ou gêne ne me fasse penser au pire! Le tabac est un piège pernicieux et redoutable car si le danger est bien réel, arrêter de fumer est si simple que cela en devient contradictoire. Pour ma part, j'ai lu le livre d'allen CARR (en finir avec la cigarette) et en le terminant, et même avant de le terminer, j'ai réaliser à quelle point on pouvait être autodestructeur. Il suffit de ne pas allumer une prochaine cigarette et de profiter de la liberté que cela nous procure. Lisez ce livre avec sérieux et concentration, il vous donnera les clés pour profiter de votre nouvelle vie sans tabac. Et pour ceux qui se sentent nul de ne pas y arriver, sachez que ce n'est pas de la volonté dont vous avez besoin mais de la pleine conscience que la vie peut être est belle sans la cigarette. Je vous envoi par ces mots toute ma sympathie, vous pouvez y arriver!
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Serge (41 ans)
Nationalité Belge
31 août 2004

27 ans de tabagisme actif. Arrêter de fumer ? Facile, je l'ai fait plein de fois... Avec l'aide entre autre de ce site. Je n'ai jamais vraiment réussi ! Parfois 3 semaines, parfois 3 heures, une fois 3 ans. Et puis un soir, à 40 ans, mon coeur a dit stop. Pan dans le mur : triple infarctus. Hospitalisation, opération, revalidation, dépression, ... Cest trop con. Jai croisé le regard de la faucheuse, et je ne veux plus la voir avant longtemps. Je veux encore voir mes enfants grandir. Alors jai laissé définitivement mes clopes de lautre côté du mur. Ca fait maintenant plus dun an que jai cessé de fumer, et je nai aucunement lintention de reprendre. Je me suis mis dans la tête que si je fume, je meurs. Linfarctus : mieux que le patch pour arrêter de fumer ! Mais si vous le pouvez, évitez ça. Ca secoue. Maintenant, jai choisi de vivre Libre.
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gerard (45 ans)
Nationalité suisse
02 mai 2006

Eh bien voilà le ça n'arrive que aux autres m'est arrivé à moi..... Le 28 mars 06 après 30 annèes de fumée j'ai fait un infarctus. Maintenant après avoir fumé deux pacquets par jour de mes bonnes gauloise à 45 ans je suis en surcis..... Je ne sais pas quoi dire a ceux qui fument encore,moi si je n'avais pas eu cet accident cardiaque je ne pense pas que j'aurais essayé d'arrêter de fumer. Je ne sais pas si je pourrai arreter de fumer mais si il y a une chose dont je suis certain: CA N ARRIVE PAS QU'AUX AUTRES !!!!!
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Christine (67 ans)
Nationalité Belgique
29 janvier 2021

Il y a 4 ans j'ai été dépistée bpco. J'avais a l’époque 63 ans et je fumais depuis l'age de 18 ans. Je fumais 25 cigarettes tous les jours. J'ai tout de suite consulté 1 tabacologue. J'ai fait quelques arrêts mais rien de convaincant. J’étais a l’époque très mal dans ma peau, angoissée et stressée car je n'arrivais pas a me séparer de la cigarette qui me tuait a petit feu. Je me suis retrouvée dans la situation ou je ne savais plus respirer ni bouger, être comme 1 poisson hors de l'eau. J' ai baissé les bras bien décidée a me laisser mourir car je ne trouvais plus l’énergie de me battre. Soutenue par la tabacologue j'ai été vue par un psy qui est parvenu a me libérer et me redonner confiance. Le 1er décembre j'ai arrêté. Je n'ai pas mis de patch, pas de cigarette électronique, juste des pastilles a la nicorette. Tout se passe bien mais avec des hauts et des bas, des envies qui passent vite mais qui sont ennuyantes. Le tout c'est dans le vouloir et non le devoir. Ca change la donne et ta vie Quand tu es dans l'acceptation, la défume te parait plus douce' 60 jours sans clopes, sans rechute et je suis fière de mon parcours. Je revis, je respire un peu mieux mais je sais que tout se fera a mon rythme car ce qui est perdu n'est pas récupérable mais ta qualité de vie s’améliore et tu voles vers 1 liberté tellement désirée. Il faut tenir le coup, refouler les envies, se féliciter, c'est tellement bien de pouvoir reprendre sa vie en mains. Ne vous laissez pas berner par cette petite voix qui vous incite a faire un pas de travers, chassez la de toute vos forces, et elle va finir par lâcher prise.j'ai repris ma vie en main et j'espère que ce sera pour le restant de mes jours. Je suis tellement mieux je peux profiter de choses que je m’étais interdite car tu finis par croire que tu ne sais plus rien faire mais c'est un mensonge. Battez vous pour cette liberté qui ne vous apportera que du bonheur, de l'argent du souffle, qui vous libérer des chaines. C'est dur de traîner 1 boulet😱 Si je l' ai fait tout le monde peut y arriver, il faut juste une bonne détermination et ne plus se laisser tenter. Courage a vous tous Merci Stop-tabac.ch!
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CRUTZEN (65 ans)
Nationalité Belgique
22 septembre 2018

Bonjour, Le témoignage de Michel, 48 ans, repris sur ce site, m'a directement parlé, surtout pour les rêves anormaux et l'agressivité envers mes proches. Un inconvénient supplémentaire aux réveils fréquents (3 ou 4 fois par nuit minimum) est l'absence de salivation la nuit, et ce besoin absolu de boire, surtout avec mes prothèses dentaires. Ces inconvénients ne sont apparus qu'après approximativement 30 jours de traitement au champix, dosé à 2 comprimés de 1 mg par jour. Donc depuis hier je me demande si je vais continuer le traitement que j'ai réduit depuis 5 jours à 1 mg le matin. J'ai subit une prise de sang ce matin, dont les résultats seront soumis au médecin traitant, afin de savoir si le champix ne joue pas un r^ole sur mon état général. Je fume environ 4 à 5 cigarillos filtres assez fins par jour, surtout le matin à l'heure de la lecture de la presse au bistrot, 10 h 30, l'heure de l'apéro, toujours sans alcool pour moi. J'espère avoir pu aider quelqu'un.
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Anonyme (41 ans)
Nationalité Francaise
07 janvier 2021

Bonjour à tous et à toutes, Ça fait bientôt 28 ans que je fume, je dois arrêter de fumer car j'ai de gros problèmes pulmonaires. Ça fait 1 jours et demi et j'ai arrêté et je n'ai qu'une pensée c'est fumer, je ressens un manque terrible. Est ce que ça va passer ? Si oui au bout de combien de temps, car j'ai l'impression que je vais crever. Merci pour vos réponses
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Anonyme (28 ans)
Nationalité Française
09 septembre 2020

Bonjour, J'ai besoin d'aide. J'espère trouver quelqu'un qui va pouvoir nous aider. J'ai mon papa qui a 62 ans. Pour revenir en arrière et vous expliquer son passé avec sa grande copine, la cigarette. Il a commencé à l'âge de 14 ans et il n'a jamais arrêté de fumer ou alors sur une petite période. Elle l 'a toujours accompagné dans la vie dans les bons, comme les mauvais moments. Il est passé par des périodes pas du tout facile de la vie mais comme chacun. À l'âge de 50 ans premier signe de la vie, il a fait un infractus dans son camion car avant d'être à la retraite il était routier. Lui même s'est sauvé en appelant les pompiers. Il a pu s'en sortir avec l'aide de la médecine générale. Il était décidé à arrêter cette cigarette et a pris peur. Mais cela n'a pas duré longtemps aussi tôt l'arrêt maladie finit il reprend le rythme du travail et reprend sa grande copine. Et refume de nouveau 1 paquet par jour. Et voilà, au mois de juillet 2020 il me dit j'ai du sang dans les urines, et il me dit ce n'est pas la première fois cela m'a pris depuis l'âge de 60 ans mais avant ça ne durait pas longtemps. Là ça a duré trois jours et j'ai perdu du sang en grande quantité. Il va voir son médecin qui lui fait faire une échographie de la vessie , et là le verdict tombe il a deux polypes dans la vessie. Opération sous anesthésie locale avec ablation de ces deux polypes avec biopsie faites. Le résultat tombe samedi de la semaine dernière, ces deux polypes sont cancéreux. Il va avoir des rendez- vous médicaux qui vont compléter ce diagnostic. Aujourd'hui je l'ai eu au téléphone, je lui explique que je ne veux pas le perdre que je l'aime trop pour le voir partir maitenant. Je viens tout juste d'être maman et je veux que mon fils puisse partager du temps avec son grand père. La conversation est très silencieuse. Je lui demande d'arrêter de fumer. Il me dit mais j'ai déjà diminué je suis plus cas 7 par jours, mais je lui dis cette fois ci ce n'est pas diminuer mais arrêter complètement. La vie te fait de gros appels de phares, reçoient les. Pas de réponse silence dans la conversation. Je lui dis papa il n y a que toi qui peut choisir ce que tu veux pour ta vie. Je peux l'aider je suis hypnothérapeute je peux l'aider à arrêter de fumer mais il refuse. Il me dit je veux me débrouiller seul, et je peux le faire seul. Petit parenthèse il est seul dans sa vie n'a pas refait sa vie et il vit dans un appartement qui est imprégné de l'odeur de cigarette. Il ne sort pas beaucoup et n'a pas d'ami. C'est un homme très solitaire. Et lorsque je lui parle de la mort qu'il y a une personne sur deux qui meurt du tabac il me dit arrête avec ça. Comme un déni de la situation. Et aujourd'hui je vous demande de l'aide. J'aimerais avoir quelqu'un qui puisse l'intercepter, et qui puisse témoigner auprès de mon père de sa vie, de ce qu'il a pu vivre avec la maladie, avec un cancer, ou bien même les étapes pour l'arrêt du tabac enfin j'ai besoin d'une personne qui puisse lui faire ouvrir les yeux s'il vous plaît. Je le vois le 25 septembre pour qu'on discute ensemble. Merci à vous d'avoir lu mon témoignage. Et merci pour ceux qui vont y répondre. Merci du fond du cœur. C'est mon dernier espoir pour qu'il puisse arrêter.
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Sychou06 (53 ans)
Nationalité française
19 décembre 2023

Bonjour après une grosse bronchite que je viens de traverser et avec avertissement de mon médecin de l'intention d' arrêter de fumer cela fait 5 jours que je suis sans cigarettes mais avec des patch et des médicaments pour soigner ma bronchite. Alors au début c'était facile j'étais malade a tousser au point de m'arracher une cote donc je me disais pas de cigarettes sa va faire du bien a ta gorge mais la je commence a aller mieux et l'envie enfin ma conscience m'envoie des maux doux sur la cigarette je me trouve même a me parler à moi même pour la raisonner je n ai pas l'intention de craquer parce que mon état de santé habituelle m'oblige a arrêter mais combien de temps je vais tenir avant que ma conscience est raison de ma motivation j'ai des patch des gommes mais je voulais surtout savoir si vous aviez des astuces quand vous ressentez l'envie de fumer pour ne pas craquer moi pour l'instant ma motivation est de me dire que chaque jour gagné sans tabac est une réussite!!!
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m-ange (54 ans)
Nationalité française
11 juin 2021

le 14 avril 2013 je vous parlais de ma prise de la vapoteuse. je peux vous dire qu'il ne m'aura pas fallut 1 an pour l'arrêter. mais bravo car je n'ai pas repris la cigarette. décembre 2013 j'arrêtais la vapoteuse. j'avais descendu le taux de nicotine régulièrement. quels (troubles) après l'arret du tabac et de la vapoteuse ?? la perte du comment respirer. je ne savais plus remplir mes poumons d'air. je ne savais plus respirer par le nez. une kiné respiratoire m'a été d'un grand secours . mais je l'ai eu parce que j'ai la bpco. si je n'avait pas eu cette maladie et que je n'arrivais plus a respirer correctement j'aurais surement repris la cigarette. car ne pas arriver a reprendre correctement son souffle peut être très stressant. et malheureusement le stress favorise la prise de nicotine. si vous avez envi d'essayer la cigarette en prenant la vapoteuse (attention, celle qui se recharge avec des e liquide fait en france) faites le. cette vapoteuse sera toujours moins nocive que la cigarette. mais pensez a ajuster le taux de nicotine . car la diffusion dans le corps est différente et si vous prenez un taux trop faible vous ne serez pas satisfait. au début j'ai intercalé cigarette et vapoteuse. puis au bout de quelques jours je n'avais plus que la vapoteuse. changer vos habitudes. ex fumez dehors et non dans vos habitations. ne fumez plus dans la voiture. rien que ces petites choses pourraient vous aider. une autre chose et pas la moindre, votre pouvoir d'achat passerait du simple au triple. et votre santé serait préservée. alors non votre moral ne restera pas au top niveau tous les jours, mais chaque matin sera plus facile. a cause de la cigarette je ne pouvais plus faire de sport. en 2019 nous sommes partis 15 jours a vélo avec mon mari et ma fille. on a suivit le canal rhone au rhin, nous avions la toile de tente et le réchaud. c'était fantastique. nous avons fait 180km a vélo. c'etait la liberté. ne plus fumer c'est être libre. bon courage a tous et toutes
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Anonyme (26 ans)
Nationalité France
20 janvier 2020

Bonsoir à tous. Voilà deux heures que je lis les témoignages sur les arrêts du tabac et certains m'ont ébranlés au plus profond de moi. Je vous remercie, grâce à vous ma décision d'arrêter de fumer est définitive. Je ne sais même pas depuis quel âge je fume, depuis presque 10 ans aujourd'hui. Cela fait 4 ans que je n'ai qu'une obsession, arrêter. J'ai réussi avec la méthode d'Allan Carr, mais j'ai fais l'erreur de recommencer. Mais l'envie de m'en libérer ne m'a jamais quitté. Je pratique la pensée positive depuis plusieurs semaines et vos témoignages ont mis fin à mon hésitation. J'ai vu mon père mourir, il me manque tellement. Cancer du foie, et pour la première fois je réalise que la cigarette a sûrement fait des siennes dans tout ça. Qu'il y a t-il de pire que de voir un homme d'1m90 pesé 30 kilos, devenir jaune et sentir dans ses yeux la peur de mourir, de nous laisser, de nous abandonner, savoir que la mort l'attends au bout. Je suis asthmatique, très asthmatique. Depuis quelques années je ne peux plus monter les escaliers sinon je suffoque. J'ai 26 ans. Depuis quelques jours je sens une douleurs au poumon, j'ai peur, très peur d'aller consulter. Mais d'un coup, je me rends compte que je n'ai pas besoin d'avoir peur car je dis stop à cette bêtise de fumer, j'ai hâte de respirer et de retrouver mon énergie. Pour avoir déjà arrêter longtemps, arrêter de fumer est une libération, tout est mieux sans cigarette. Je vous souhaite à tous de vous libérez de cette addiction, que les lobbys de la cigarette laisse en libres service à des jeunes qui ne pensent pas qu'un jour ils pourraient mourir à 26 ans d'un infarctus ou d'une pneumonie. Merci à tous, vous m'avez libérez.
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Anonyme (44 ans)
Nationalité française
17 janvier 2020

Bonjour, Je m'appelle Hayat et j'ai 44 ans.J'ai commencé à fumer à 19 ans car je rêvais de liberté et d'évasion, 2 états de faits dont j'étais privée de par ma condition familiale et privée. En outre , diagnostiquée bipolaire, je suis plus facilement sujette aux addictions comme...mon papa décédé il y a une dizaine d'années d'un cancer des poumons à cause de la cigarette. Aujourd'hui je souffre de douleurs puissantes dans l'épaule gauche et mon docteur m'a trouvé un œdème dans le bras gauche que je retrouve gonflé tous les matins et me lance de façon aiguë et prolongée. Je ne veux pas consulter, je laisse perdurer... Que pourrais-je dire aux autres ? Rien, pas de leçon de morale juste le rêve fou de retrouver la jeune fille inconsciente et perdue que j'étais et la prendre dans mes bras, lui dire "je t'aime". En ce matin pluvieux, je me promets d'arrêter et ça va, on dit de moi que je suis une femme de parole... Bonne année à tous et toutes et que nous puissions vaincre le tabagisme!
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