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vincent 57 ans (57 ans)
Nationalité France
10 juin 2021

28 avril 2019 "Bonjour, Voici le récit d'une des expériences les plus étranges qu'il m'a été donné d'exprimer au cours de ma vie. J'ai choisi de la partager. Il n'y a pas de Blabla, cela a été efficace pour moi, pas de patch, de vaporette ou autre moyen de substitution. Cela m'a permis jusqu'à aujourd'hui d'arrêter net du jour au lendemain. Méthode simple basée sur le conscient, inconscient, subconscient et l'auto hypnose. Phase un: Prendre son temps pour ce persuader de l'aspect nocif du tabac. Penser et rechercher tous les aspects négatifs rattachés au tabac. Vous vous préparer à franchir le pas. Réessayer jusqu'à votre réussite. Phase deux: Prenez une cigarette (étonnant non!), allumez la. Très important. Tirez une bouffée tout en regardant attentivement la cigarette se consumer, recommencez jusqu'à ce que l'image soit bien ancré sans votre esprit. Phase trois: Prenez une paille pour soda. Portez la à votre bouche, respirez par cette paille (important, ne respirez pas par le nez). Ceci est votre respiration actuelle. Pliez légèrement la paille, cela est votre respiration dans 10 ans. Plus vous allez plier la paille plus cela vous montrera votre respiration de fumeur dans le temps. Ne trichez pas avec vous même, ne vous voilez pas la face. La phase trois m'a fait prendre conscience. L'arrêt a été immédiat au milieu de fumeurs (aucune gêne). Le phénomène de manque/ Je me sers de la phase deux, quand j'ai envie de fumer je revois cette cigarette en train de ce consumer tout en faisant semblant de fumer avec ma bouche, vous pouvez même vous accompagner de votre paille si vous le souhaitez. J'en suis au 34 ème jour et je n'éprouve plus ce besoin de fumer, je commence à me réguler sur la nourriture et à enfin revenir à une vie normale. En espérant de tout cur que cela fonctionne avec vous. " 10 juin 2021, Bonjour, c'est un succès, je n'ai pas fumé depuis Mars Avril 2019. Je me suis aperçu que le phénomène de manque dure plus ou moins de 20 secondes à 2 minutes et que la "technique" de s'imaginer que l'on fume pour stopper l'envie fonctionne. Je me suis posé des questions au moment du sevrage pourquoi ai je commencé et en plus ça pue, ça ne sert à rien, en manque on s'irrite facilement pour un rien, c'est un budget, cela peut me tuer. Les points positifs: Sur la cigarette il n'y en a pas. Sur la vie de tous les jours, que du bonheur. Les odeurs en se promenant, le goût, le sommeil retrouvé, meilleur mine, plus de souffle. A bientôt.
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Anonyme (57 ans ans)
Nationalité Franco-Marocain
27 mai 2020

Bonjour à tous, la première fois que j'ai fumé une cigarette, je me suis dit " je pourrais arrêter quand je veux" mais 38 ans après je fumais toujours.. J'ai tenté d'arrêter à plusieurs reprises mais sans succès, depuis une dizaine d'années je commençais a être un peu essoufflé, et surtout le plus désagréable c'est en allant dormir, ça sifflait beaucoup dans ma poitrine, etc etc.. Je pensais que je n'arriverai plus jamais à arrêter de fumer mais le 24 février 2020 j'ai eu une grippe pendant 7 jours, impossible de mettre une cigarette dans ma bouche, le deuxième jour j'ai appelé mes enfants et je leur ai donné tout mon tabac et je leur ai dit " faites vous plaisir, arrachez tout et mettez tout à la poubelle". Aujourd'hui ça fait plus de 3 mois, et plus les jours passent plus je me dit " quelle connerie! pourquoi je n'ai pas arrêté avant ? " et plus les jours passent plus je me dit que je ne mettrai plus jamais cette saloperie dans ma bouche. Parfois j'ai des envies, souvent après les repas, mais quand je pense à comment j'étais essoufflé et gêné pour dormir je me dit " plus jamais une cigarette!". J'étais devenu l'esclave de la cigarette, quand je prenais l'avion ou quand je me trouvais dans des endroits non-fumeur, je ne profitais même pas du voyage car tout ce qui m'importais était d'arrivé à destination pour allumer une cigarette. Bravo à tous ceux qui ont réussi à arrêter cette saloperie, et pour ceux qui n'arrivent pas à arrêter n'abandonnez pas, vous aussi vous allez y arriver! Mais n'attendez surtout pas qu'il soit trop tard!
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Vincent (55 ans)
Nationalité France
28 avril 2019

Bonjour, Voici le récit d'une des expériences les plus étranges qu'il m'a été donné d'exprimer au cours de ma vie. J'ai choisi de la partager. Il n'y a pas de Blabla, cela a été efficace pour moi, pas de patch, de vaporette ou autre moyen de substitution. Cela m'a permis jusqu'à aujourd'hui d'arrêter net du jour au lendemain. Méthode simple basée sur le conscient, inconscient, subconscient et l'auto hypnose. Phase un: Prendre son temps pour ce persuader de l'aspect nocif du tabac. Penser et rechercher tous les aspects négatifs rattachés au tabac. Vous vous préparer à franchir le pas. Réessayer jusqu'à votre réussite. Phase deux: Prenez une cigarette (étonnant non!), allumez la. Très important. Tirez une bouffée tout en regardant attentivement la cigarette se consumer, recommencez jusqu'à ce que l'image soit bien ancré sans votre esprit. Phase trois: Prenez une paille pour soda. Portez la à votre bouche, respirez par cette paille (important, ne respirez pas par le nez). Ceci est votre respiration actuelle. Pliez légèrement la paille, cela est votre respiration dans 10 ans. Plus vous allez plier la paille plus cela vous montrera votre respiration de fumeur dans le temps. Ne trichez pas avec vous même, ne vous voilez pas la face. La phase trois m'a fait prendre conscience. L'arrêt a été immédiat au milieu de fumeurs (aucune gêne). Le phénomène de manque/ Je me sers de la phase deux, quand j'ai envie de fumer je revois cette cigarette en train de ce consumer tout en faisant semblant de fumer avec ma bouche, vous pouvez même vous accompagner de votre paille si vous le souhaitez. J'en suis au 34 ème jour et je n'éprouve plus ce besoin de fumer, je commence à me réguler sur la nourriture et à enfin revenir à une vie normale. En espérant de tout cur que cela fonctionne avec vous.
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Lydia (25 ans)
Nationalité Française
16 février 2010

Bonjour à tous, cela fait 15 jours que je visite régulièrement le site et j'ai lu pas mal de témoignage, vous comprendrez aussi que cela fait 15 jours que elle et moi c'est terminé, je voulais pas écrire de suite car j'ai déjà fait 3 tentatives sans succès l'année dernière et cette fois ci je savais dès le 1er jour que c'était la bonne j'avais besoin de mon allié le temps pour le prouver, mon histoire avec elle a commencé il y a plus de 10 ans et oui j'ai commencé à l'âge bête 13 ans et elle ne m'a plus quitté, on pouvait me raconté tout sur elle, des choses pas bien sa rentré d'une oreille et sa ressortait aussi tôt c'est dingue ce que l'on peut être naïve, je me disais avec moi c'est pas pareil je fume pas beaucoup 5 à 7 par jour jamais plus. Puis un jour c'était l'année dernière début 2009 j'ai commencé à doutais d'elle, elle me rendait laide, oui elle me voulait du mal à moi, celle qui lui a toujours juré fidélité, elle a commencé à attaqué mes gencives qui sont rapidement devenu noires, mes dent qui fonçaient de jour en jour et ma bouche qui elle était noire, mon teint lui n'en parlons pas!!! alors sa a fait comme un déclic, j'ai commencé à enquêter sur elle j'ai acheté Alen C. Puis tous les jours je regardais bien avec mes yeux (heureusement elle ne m'a pas rendu aveugle) les dégâts qu'elle faisait sur moi. Je ne supportais plus. Alors j'ai arrêté et comme tout le monde la première fois je suis retourné vers elle et c'était reparti elle m'attaquait de plus belle elle n'avait aucune limite, elle me voulait du mal elle était jalouse de ma beauté de mes belles dents elle n'avait qu'un seul bute me tuer à petit feu et sa je l'avais bien compris cette fois une course contre la montre c'était engagé contre elle comment me débarrasser d'elle, tous les jours j' allais voir des images choc sur Internet, je lisais tout contre elle et ce soir là j'ai dis stop pour de bon je l'ai tué avant qu'elle me tue, elle me connaissais mal, j'avais plus d'un tour dans mon sac, j'en savais trop sur elle, je suis trop forte pour elle, elle ira salir d'autre bouche, envahir de fumé d'autres poumons, créer des cancers sur d'autres personnes mais pas sur MOI!!!!! Bon courage à vous si vous aussi vous avez ouvert les yeux!!!!
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Jeremy (32 ans)
Nationalité Belge
12 août 2021

Bonjour, J'ai commencé à fumer quand j'avais 12 ans, oui ça peut paraître jeune... Mais quand on commence si tôt, c'est surtout pour faire comme les autres, s'intégrer à une bande de potes, "paraître bien " et ne pas être rejeté par les autres. Mais à cet âge là on n'a pas non plus conscience des conséquences que la cigarette peut causer sur la santé. Je suis entrée dans le tourbillon, à 16 ans j'ai réussi à arrêter de fumer pendant un an, mais une petite dépression a suivi et j'ai replongé, entraîné par une amie qui n'allait pas mieux que moi. Je n'aurai jamais dû ! Quelques années plus tard, j'ai commencé à me rendre compte des méfaits de la clope sur ma santé, quand je courais je crachais du sang, je vomissais plus souvent, j'étais nerveux à cran, souvent fatigué, une haleine de chameau et j'ai commencé à vraiment m'inquiéter quand mes dents se sont tâchées. Puis j'ai rencontré une personne de 49 ans avec un "trou dans la gorge", elle avait subi une trachéotomie (ça fait jeune non ?) à cause de la cigarette. Je n'ai alors pas compris un moindre mot de ce qu'elle me disait. Et cela a été le déclic, en rentrant chez moi, j'ai tout jeté et voilà un an qu j'ai arrêté de fumer. J'y repense encore car il faut de la volonté pour arrêter mais tout a changé. Je n'ai plus mes tâches sur les dents et bien sûr j'ai diminué les risques d'avoir un cancer. Et que tous ceux qui veulent arrêter la clope le fassent car maintenant je me prive de certaines sorties sous peine d'être asphyxié par la clope des autres et puis j'en ai marre de faire des lessives de vêtements qui puent en moins d'une heure !!! Je rencontre maintenant le phénomène d'exclusion des non-fumeurs et je regrette vraiment d'avoir mis une cigarette dans ma bouche la première fois. Sincèrement, on vit mieux sans !
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Véronique (52 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

J'ai allumé ma première cigarette à 13 ans en vacances balnéaires. Mais je considère n'être rentrée dans le clan des fumeurs qu'à 15 ans, époque où j'ai véritablement avalé une bonne vingtaine de "clopes" par jour. Ca faisait bien et surtout nous étions bien moins sensibilisés aux méfaits du tabac. Ma maman est décédée à 56 ans en raison de problèmes cardio-vasculaires dus en grande partie aux cigarettes. Mon papa s'est alors arrêté de fumer ce qui ne l'a pas empêché d'être rattrapé par le "crabe" : cancer des cordes vocales. Et moi, j'ai continué à consommer mon paquet par jour minimum. Il n'était pas question que je m'arrête, pour preuve, je n'ai jamais tenté quoi que ce soit pendant près de 30ans (sauf lors de mes grossesses où j'ai eu la chance d'être dégoutée par les odeurs de tabac). Pourtant, il y a deux étés, nous sommes partis en famille en Hollande, au milieu de rien si ce n'est des champs de tulipes, assis face à cet espace de nature, nous avons décidé, mon mari et moi-même, de fumer la dernière cigarette un peu comme on se jette un défi. Le fait de changer totalement de vie pendant trois semaines a été souverain. Il m'est arrivé dans les tous premiers jours de tourner en rond comme un ours en cage, surtout le soir, à l'heure où, quelques jours plus tôt, les cigarettes étaient les meilleures. Mais j'ai tenu bon. J'allais marcher sur les routes désertes ou crier dans les champs et je rentrais calmée. Le plus difficile a été le retour à la maison avec son lot de petites habitudes qui rejaillissent subitement. J'ai trouvé un "truc" qui m'a aidé à tenir : au lieu de m'installer confortablement, la journée terminée, dans le canapé, je sautais dans mon lit avec un bon bouquin. La chambre étant un endroit où je n'ai jamais fumé, l'appel de la cigarette était moins fort. Il n'y a plus guère que sur la route, dans les embouteillages ou lorsque je suis contrariée par les incivilités de certains automobilistes que j'y pense ; la voiture, lieu auquel je ne peux hélas pas échapper, est un endroit où j'allumais un nombre vertigineux de cigarettes. Deux choses pourtant me tiennent éloignée des marchands de tabac : le souvenir de cette dépendance et de la panique que j'éprouvais lorsque je découvrais mon paquet presque vide. Il fallait alors que je saute dans ma voiture, quelle que soit l'heure, pour trouver un détaillant ouvert. Le dimanche était un jour terrible pour ça... Quand je vois le soir ou les jours fériés toutes ces personnes qui font la queue devant le seul buraliste ouvert du coin, je me dis que j'en suis sortie. Enfin, le deuxième facteur qui joue pour moi c'est cette odeur que véhiculent tous les fumeurs et l'image qu'ils renvoient. J'ai fait partie de ces personnes qui manœuvrent leur véhicule la cigarette au bec, j'ai appartenu à cette communauté de gens qui ne peuvent s'empêcher d'allumer leur "clope" dans la rue, j'ai été imprégnée de cette odeur de tabac froid malgré tous les efforts pour l'éviter. Je trouve désormais très moche les gens avec leur mégot en bouche et désagréable ces effluves de tabac qui me sautent aux narines lorsqu'un fumeur vient me dire bonjour, même lorsqu'il a écrasé sa cigarette. Tout n'est pas rose dans cette aventure. Si je pense être en grande partie guérie, j'ai beaucoup grossi en "compensant", notamment au volant (paquet de bonbons, petits arrêts dans les boulangeries...). Je commence à voir la fin du tunnel de ce côté-là mais il aura fallu deux ans pour que j'arrive à me stabiliser et amorcer un retour vers la normale. Une aide extérieure m'aurait peut-être permis d'éviter de prendre mes dix kilos mais quelle que soit la façon de procéder, le jeu en vaut la chandelle.
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Cédric (46 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

Bonjour à tout le monde. J'ai 46 ans, j'ai commencé à fumer à 17 ans (par pur plaisir) et j'ai arrêté à minuit pile, le jour de la dernière journée mondiale sans tabac . 29 ans de tabagie, quatrième jour d'arrêt. 4 jours par rapport à 29 ans, c'est à peu près 300m par rapport à la distance Bordeaux-Paris. Autant dire que je voyage à dos de limace et que je ne suis pas arrivé. 4 jours, c'est effectivement insignifiant. Mais d'une part ça atomise tous mes records précédents et d'autre part je commence déjà un tout petit peu à entrevoir pourquoi j'ai pu passer 29 ans à fumer, et à me croire heureux de fumer. La cigarette est une sorcière mystificatrice redoutablement experte en illusions. L'illusion qu'elle est indispensable aux bons moments et qu'ils seraient moins bons sans elle. La parfaite illusion qu'elle apaise. Celle que c'est une amie qui accompagne et qui aide. Ou encore celle, parmi les plus terribles, que fumer est un remède à l'ennui. C'est au début des Fleurs du Mal : il ferait volontiers de la terre un débris, et dans un bâillement avalerait le monde : c'est l'ennui . J'ai probablement fumé des dizaines de milliers de cigarettes pour tromper mon ennui ou pour le fuir. La cigarette est diabolique au sens où bien que ma raison me permette d'avoir la pleine conscience qu'elle n'est qu'une somme d'illusions inéluctablement destructrices, et bien elle me manque quand même terriblement. Déjà. Je n'ai jamais réussi à arrêter plus d'une journée, parce que j'ai toujours essayé mollement, avant tout pour faire plaisir à quelqu'un d'autre qu'à moi. Alors j'arrivais pendant quelques jours voire quelques semaines à passer de 20 ou 25 par jour à moins de 5 en me disant que j'arrêterai ensuite plus facilement, et surtout plus tard, évidemment plus tard Mais cette stratégie, en tous cas pour moi, était vouée à l'échec : elle ne s'attaquait pas aux mystifications essentielles de ma cigarette. Au contraire elle les entretenait puisque je réservais le tabac aux bons moments. La sorcière avait le dessus et j'étais bel et bien convaincu que la cigarette décuplait les plaisirs, ce qui me condamnait à en abuser de nouveau à plus ou moins court terme. Mais cette fois ci j'en fais une affaire personnelle. Ce qui m'aide considérablement, c'est bien sûr le patch, mais aussi tous les soutiens que je trouve (famille et internet). C'est également le souvenir que j'entretiens de quelques terribles photos de cancers de la bouche ou de la gorge. C'est aussi le fait qu'il est désormais interdit de fumer dans les lieux publics : cette suppression d'une infinité de sources de tentation est une aide particulièrement précieuse. Et puis il y a l'argent. Dépenser plus de 150 par mois pour ça , n'est-ce pas un gaspillage aujourd'hui indécent ? En réalité, le vrai boulot pour moi, c'est d'arriver à remettre en question ma conception du plaisir, des plaisirs, pour redéfinir et adopter un nouveau système de valeurs et par suite, d'actions, au sein duquel la cigarette n'aura plus sa place. Très dur pour moi, déjà, à seulement J+4, et bien que m'y étant préparé depuis plusieurs semaines avant l'arrêt en m'inscrivant dans un club de Karaté, en reprenant une activité régulière, et en faisant un petit régime pour déjà modifier mon rapport à l'excès (et retrouver cette silhouette mystérieusement fascinante qui avait envoûté ma future épouse, vers la fin du siècle dernier) Pour l'instant, c'est l'idée de me taper l'humiliation de perdre encore contre la sorcière qui me préserve de la rechute. Mais je dois presque tout réapprendre, revivre des quantités de premières fois : première fois que je prends l'apéro sans fumer. Première fois que je reçois des amis sans fumer. Première fois que je vais au boulot sans fumer, et que je pars du boulot sans fumer. Premier stress, premier soir sur la terrasse, première promenade, etc C'est presque une autre vie, que je sais plus intelligente, plus épicurienne, plus saine, et au final plus agréable. Mais je crains bien de n'avoir encore vu qu'une infime partie de tous les pièges que la sorcière est capable de déployer pour me reconquérir. Et si elle ne renonçait jamais ?
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Anonyme (55 ans)
Nationalité France
21 septembre 2020

Bonjour, J'ai 37 ans de tabac à mon actif !... Je viens d'arrêter de fumer le 6 juin 2020. Ironie du sort, ce n'est pas moi qui ai décidé cet arrêt, mais mon corps qui me l'a demandé. Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, je n'ai rien programmé ni calculé. Mon corps m'a dit : STOP �›�, et c'est ce que j'ai fait. Et heureusement !!!!. Car je n'étais pas loin de la catastrophe totale. Arrêt car plus de souffle du tout, y compris au repos. J'ai contacté un pneumologue. Rien aux poumons, mais par contre début de BCPO. J'ai quelques difficultés pour respirer alors il m'a prescrit un inhalateur (respimat). Bien au début et très vite des effets secondaires sont apparus : étourdissements, déglutition compliquée, bouche hyper asséchée. Alors, je l'ai arrêté et rien pris en contrepartie. J'ai été étonnée de supporter la gêne respiratoire sans traitement. Je suppose que le fait que j'aille marcher une heure chaque jour m'aide à récupérer du souffle. En revanche, je suis consciente qu'une BPCO est irréversible. Pour ma part, je vis l'enfer depuis un mois au niveau des effets secondaires du sevrage (difficulté à avaler et difficulté respiratoire dès la moindre pollution atmosphérique). Et comme la pollution est présente tous les jours ! Et bien, je peine tous les jours au moment du pic... Je pense que l'on ne parle pas assez des effets secondaires de l'arrêt du tabac et de leur durée. Il est tjrs fait les éloges des bienfaits de l'arrêt, ce qui une bonne chose. Mais les effets indésirables devraient être mieux pris en considération. Dans tous les cas de figure, l'arrêt du tabac, et quelqu'en soit le moment, est la meilleure chose que l'on puisse offrir à son corps.
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Anastasia (38 ans)
Nationalité française
07 décembre 2018

Bonjour à tous, de nature sportive et active depuis toujours, je me rappelle avoir trouver cool l'odeur de la cigarette sur les belles femmes (parfumées aussi) et décider à l'âge de 11 ans que plus tard je fumerai aussi. Pourtant, à l'âge de commencer vraiment, vers 16-17 ans, les premières étaient vraiment mauvaises et me rendaient malades comme un chien..mais je me suis accrochée, vu comment mes parents y étaient accros, je savais que j'allais le devenir aussi, question de temps.. donc ma première volonté ne fut pas de m'éloigner mais de faire mienne cette habitude qui allait bien prendre sa place par la suite. Au cours des années qui ont suivies j'ai alterné entre les périodes d'arrêt (6 mois, 5 ans, 1 an, 3 mois...) et les périodes de rechutes (rechute/vengeance de toutes celles que j'avais arrêté de fumer..gnarf!!). A 34 ans on m'a diagnostiqué un cancer de la glande salivaire et cela faisait 4 ans et demi que je n'avais pas touché une cigarette et là le mental mes amis...le mental avec cette drogue dure, voilà ce qu'il m'a susurré: "dis-donc tu te payes un cancer alors que tu ne fumes plus (en plus j'avais arrêté par peur du cancer!!!), refumons donc gaiement et la prochaine fois que tu en auras un cancer au moins tu sauras pourquoi!" C'est débile mais cela ne m'a pas empêché de refumer peinarde limite déculpabilisée, hum! Et voilà, depuis j'alterne entre période avec et sans. Aujourd'hui cela fait une semaine sans, je vais me battre pour pérenniser mais je tenais surtout à travers ce post vous donner les astuces qui m'ont aidées à lancer mes années sans et que je vivais très bien, comme si je n'avais jamais fumé, avec l'impression d'une complète indifférence vis-à-vis de la cigarette. Pour arrêter, généralement je ne prends rien sauf un truc infaillible: je trimballe avec moi des boites à chewing gum (les grosses) ou des tubes de vitamine C absolument pas pleins de leur contenus d'origine mais pleins de cendres et de mégots de quand je fumais! Le récipient doit être hermétique impérativement car vous ne voulez pas avoir le cendrier portatif qui se renverse dans votre sac à main genre!! Dès que vous avez envie de fumer vous respirez un grand coup votre cendrier et vous bloquez, histoire que l'odeur dégeu vous imprègne bien le nez et la bouche, juré craché après ça, vous êtes calmés! A recommencer autant de fois que nécessaire dans la journée quand l'envie est là. Car avec toutes ces batailles contre la cigarette j'ai remarqué une chose, pour moi, j'ai toujours commencé ou recommencé par ENNUI! pas à cause de drames, je n'avais pas envie de m'en rajouter à ce moment, il était clair que la cigarette ne m'aiderait pas (bizarre la lucidité à certains moments!) mais alors quand je sortais avec un mec qui fumais ou que je m'ennuyais à une soirée...etc et bien c'est toujours dans ces moments là que j'ai repris, en pensant pouvoir contrôler (vu que le première qu'on reprends est infect!) et pouf! c'est reparti, comme en quarante, passez par la case départ et laissez-y 20000 francs, votre santé, votre voiture et votre vie et toute cette mauvaise conscience qu'on endors, qu'on croie gérer. Je vous souhaite à tous de comprendre comment vous fonctionnez, qu'est ce qui vous fait fumer alors qu'à la base on en a aucun besoin, qu'est ce qui vous y a ammené et qu'est ce qui vous y maintient car il n'y a que comme cela que l'on peut en sortir. Quand on laisse partir l'addiction, qu'on la dégage au lieu de lutter et suer sang et eau face au manque, quand on la sent s'éloigner tranquillement avec quelques mouvement d'humeur et des nuits un peu agitées au début certes, mais c'est faisable. Mes dernières astuces qui marche pour moi et qui sont des piliers: - dès l'arrêt je m'entoure d'amis non fumeurs -Pas d'alcool ni soirées enfumées pendant au moins 1 mois Et j'ai toujours cette réflexion avec moi: je regarde les non-fumeurs vivre et je me dis qu'ils ne ressentent aucun manque eux, l'idée de la cigarette ne les effleure même pas et ils vivent très bien , fumer pour eux serait un calvaire sans fin! Alors je me dis que moi aussi j'ai envie de vivre sereine comme cela et cela m'aide. Bonne chance à tous!
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Christine
Nationalité France
02 février 2011

Depuis le 11 septembre 2009, je suis à la cigarette électronique et n'ai pas retouché de cigarette normale depuis. Je suis très satisfaite et fière de moi. J'étais grosse fumeuse, 1 paquet, un paquet et demi par jour. J'ai essuyé des échecs à chaque arrêt et tiens le coup avec la cigarette électronique. J'ai essayé plusieurs cigarettes avec des taux différents de nicotine et de saveurs. Avantages : Des résultats sur le souffle, la sinusite et autres se sont rapidement faits ressentir. Je n'ai pas grossi puisque je ne compense pas un manque, j'ai la gestuelle, ma sensation d'inhaler, une contenance. Je ne suis plus obligée de sortir dehors en soirée, je n'empeste plus le tabac et ai toujours une agréable haleine mentholée ou autre. Inconvénients : Pas de recule sur la composition et les effets sur l'organisme. Les saveurs sont excellents et du coup, je l'ai toujours à la bouche. Je n'ai pas envie d'arrêter, la cigarette électronique me suffit, je suis tout simplement passée à autre chose en me rassurant que ça ne pouvait pas être pire que le tabac, mais je souhaiterai en être certaine.
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