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Cédric (46 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

Bonjour à tout le monde. J'ai 46 ans, j'ai commencé à fumer à 17 ans (par pur plaisir) et j'ai arrêté à minuit pile, le jour de la dernière journée mondiale sans tabac . 29 ans de tabagie, quatrième jour d'arrêt. 4 jours par rapport à 29 ans, c'est à peu près 300m par rapport à la distance Bordeaux-Paris. Autant dire que je voyage à dos de limace et que je ne suis pas arrivé. 4 jours, c'est effectivement insignifiant. Mais d'une part ça atomise tous mes records précédents et d'autre part je commence déjà un tout petit peu à entrevoir pourquoi j'ai pu passer 29 ans à fumer, et à me croire heureux de fumer. La cigarette est une sorcière mystificatrice redoutablement experte en illusions. L'illusion qu'elle est indispensable aux bons moments et qu'ils seraient moins bons sans elle. La parfaite illusion qu'elle apaise. Celle que c'est une amie qui accompagne et qui aide. Ou encore celle, parmi les plus terribles, que fumer est un remède à l'ennui. C'est au début des Fleurs du Mal : il ferait volontiers de la terre un débris, et dans un bâillement avalerait le monde : c'est l'ennui . J'ai probablement fumé des dizaines de milliers de cigarettes pour tromper mon ennui ou pour le fuir. La cigarette est diabolique au sens où bien que ma raison me permette d'avoir la pleine conscience qu'elle n'est qu'une somme d'illusions inéluctablement destructrices, et bien elle me manque quand même terriblement. Déjà. Je n'ai jamais réussi à arrêter plus d'une journée, parce que j'ai toujours essayé mollement, avant tout pour faire plaisir à quelqu'un d'autre qu'à moi. Alors j'arrivais pendant quelques jours voire quelques semaines à passer de 20 ou 25 par jour à moins de 5 en me disant que j'arrêterai ensuite plus facilement, et surtout plus tard, évidemment plus tard Mais cette stratégie, en tous cas pour moi, était vouée à l'échec : elle ne s'attaquait pas aux mystifications essentielles de ma cigarette. Au contraire elle les entretenait puisque je réservais le tabac aux bons moments. La sorcière avait le dessus et j'étais bel et bien convaincu que la cigarette décuplait les plaisirs, ce qui me condamnait à en abuser de nouveau à plus ou moins court terme. Mais cette fois ci j'en fais une affaire personnelle. Ce qui m'aide considérablement, c'est bien sûr le patch, mais aussi tous les soutiens que je trouve (famille et internet). C'est également le souvenir que j'entretiens de quelques terribles photos de cancers de la bouche ou de la gorge. C'est aussi le fait qu'il est désormais interdit de fumer dans les lieux publics : cette suppression d'une infinité de sources de tentation est une aide particulièrement précieuse. Et puis il y a l'argent. Dépenser plus de 150 par mois pour ça , n'est-ce pas un gaspillage aujourd'hui indécent ? En réalité, le vrai boulot pour moi, c'est d'arriver à remettre en question ma conception du plaisir, des plaisirs, pour redéfinir et adopter un nouveau système de valeurs et par suite, d'actions, au sein duquel la cigarette n'aura plus sa place. Très dur pour moi, déjà, à seulement J+4, et bien que m'y étant préparé depuis plusieurs semaines avant l'arrêt en m'inscrivant dans un club de Karaté, en reprenant une activité régulière, et en faisant un petit régime pour déjà modifier mon rapport à l'excès (et retrouver cette silhouette mystérieusement fascinante qui avait envoûté ma future épouse, vers la fin du siècle dernier) Pour l'instant, c'est l'idée de me taper l'humiliation de perdre encore contre la sorcière qui me préserve de la rechute. Mais je dois presque tout réapprendre, revivre des quantités de premières fois : première fois que je prends l'apéro sans fumer. Première fois que je reçois des amis sans fumer. Première fois que je vais au boulot sans fumer, et que je pars du boulot sans fumer. Premier stress, premier soir sur la terrasse, première promenade, etc C'est presque une autre vie, que je sais plus intelligente, plus épicurienne, plus saine, et au final plus agréable. Mais je crains bien de n'avoir encore vu qu'une infime partie de tous les pièges que la sorcière est capable de déployer pour me reconquérir. Et si elle ne renonçait jamais ?
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Anonyme (25 ans)
Nationalité Belge
06 juillet 2021

Bonjour, c'est la première fois que je lis un forum contre le tabagisme. J'ai commencer à fumer il y a 9 ans, je n'avais que 16ans. La raison pour laquelle j'ai commencé ? Le divorce de mes parents. Mon père est parti avec une autre femme et à 16 ans difficile à l'accepter. Il faut savoir que mon père déteste la cigarette d'ailleurs il n'a jamais su que j'avais commencé. Je pense avec commencé pour me venger mais cela n'a servi à rien. Je voulais juste faire un truc que mon père n'aurai pas aimer que je fasse. Depuis quelques temps je pense à arrêter de fumer mais bien sûr ce n'est pas évident. Mes principales raisons de fumer sur la journée son l'ennui, lorsque je suis énervée.. Ma première cigarette c'est 30 minutes après mon réveil et la suivante en rentrant du boulot vers 19h + ou-. Et puis je peux en fumer 6-7 sur la soirée. Je pense que ma dépendance n'est pas très élevée mais fumer en rentrant du boulot c'est comme une "récompense". Je n'ai pas encore trouver la méthode qui me correspond le mieux pour arrêter de fumer mais lire d'autre Expériences de fumeurs ou ex fumeurs m'aide beaucoup. Merci de m'avoir lu et bon courage à toutes les personnes qui essayent d'arrêter la cigarettes.
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Anonyme (32 ans)
Nationalité suisse
14 octobre 2019

Bonjour à tous, je vous raconte mon histoire en lien avec la cigarette car je suis extrêmement reconnaissante aux autres personnes qui ont partagé la leur ici, ça m'a tellement aidée de lire les autres témoignages. J'ai arrêté de fumer du tabac il y a un an pile aujourd'hui. Ca faisait depuis mes 14-15 ans que je fumais régulièrement en moyenne 15 cigarettes par jour et parfois bien plus. J'ai commencé à fumer parce que j'avais l'impression que cela devait comporter un bénéfice (mon papa fumait). Même si je pressentait que c'était destructeur, quelque chose m'attirait dans cette solution: une mini baguette magique, un accessoire du désarroi, des moments vides, un accessoire des rebelles: quitte à se faire du mal, il y a une douce arrogance à fumer. "Ca ne m'atteint pas, je suis plus forte que la clope". J'ai continué à fumer pendant 16 ans, j'ai traversé l'adolescence, j'ai eu un moment de complicité avec mon papa en lui avouant que je fumais, puisqu'on était en vacances, autant le lui dire il allait le découvrir de toute façon. La clope, c'était un petit gadget qu'on porte toujours avec soi, qui nous permet de sortir prendre l'air, d'avoir une excuse pour fuir une situation, de prendre un moment à soi. La clope, c'est un tête à tête avec soi-même et un privilège avec les autres fumeurs, c'est un marqueur de moments forts. Pas possible d'envisager une discussion profonde avec un verre de vin rouge sans la cigarette. Impossible de vivre un trajet en voiture sans clope: la clope, c'est pour marquer les moments: dire à son cerveau "regarde, il faut célébrer, savourer" ou à l'inverse, un médicament pour les moments douloureux. IMPOSSIBLE D'ENVISAGER DE S'EN PASSER, ça serait un peu mourir. Pendant des années, je continue à fumer, en ayant en arrière fond une pensée amère. Un jour, alors que je le craignais pour lui depuis longtemps, mon papa se fait diagnostiquer un cancer de la gorge. Honnêtement, si je n'avais pas été témoin de ce drame, je n'aurait pas réalisé à quel point c'est néfaste. Je vais ici vous raconter des choses crues, mais c'est ce qui m'a aidée à avoir un moteur pour arrêter alors je vous souhaite le même: pour moi il faut absolument avoir peur pour avoir le courage d'arrêter. Grande perte de poids, mon papa que j'aime m'apparait comme une ombre, un être décharné. Scanner, diagnostic: cancer de la gorge. Je ne réalise pas encore. Il s'en suit chimio, passages répétés à l'hôpital: nous vivons des moments intenses, car on réalise à quel point la vie est précieuse. Plus tard, la réalité beaucoup plus morbide apparait: il faut poser une canule (un trou par lequel respirer). Opérations diverses, visites à l'hôpital avec cette odeur âcre qui persiste, le cancer, c'est la chair qui débloque qui brûle et qui meurt, impossible de passer à côté de ne pas voir. Le plus dur, une image qui ne me quittera jamais, c'est quand on a dû lui enlever TOUTES les dents, pour permettre de faire la thérapie par rayons. Cette image, c'est la pire du monde, encore aujourd'hui 8 ans plus tard, j'en garde une trace profonde. Sa mort survient 6 mois après le diagnostic initial. De mon côté je continue à fumer en me voilant la face. Chaque année, ma peur augmente. Je flippe aux moindres douleurs à la gorge, je suis consciente que le jour de l'annonce d'un mal lié à la clope va arriver. Un jour en rigolant avec des amis sur nos objectifs de vie, je me prends à dire pour la 1ère fois mon désir d'arrêter de fumer. Sans y croire, en sachant que c'est impossible. Je suis la fille la plus accro du monde, en tout cas c'est sûr je n'y arriverai jamais. Un an plus tard, je me réveille après une grosse soirée, et je constate que j'en ai marre d'avoir peur, marre d'avoir l'impression d'être desséchée, de sentir le tabac froid et d'être impuissante. Je prends mon ordinateur et je déverse ma haine et ma peur sur le clavier. J'ai la chance d'être assez dégoûtée de toute substance nocive à ce moment. Ca ne me manque pas. Je sais que le manque physique va me submerger, alors je pars acheter des patch. Et là: révolte, les patch sont une autre arnaque, c'est beaucoup trop cher. Je décide d'écumer internet à la recherche de solutions naturelles pour aider au sevrage. Teinture mère de valériane, homéopathie, thé aux plantes, spray au Kudzu (apparement bon pour le sevrage du tabac et de l'alcool), inhalations, millepertuis (attention aux interactions médicamenteuses et déconseillé aux bipolaires). Apparement, il y a dans la nature une armada pour nous aider. Je redécouvre rapidement ce que odorat veut dire: au bout de 4 jours, mes papilles sont en fête, tout a un goût tellement génial. Je sens aussi de nouveau les odeurs, l'odeur des arbres, des plantes, les petites effluves de bouffe qui envahissent les rues et qui donnent faim, je sens l'odeur de la pluie et de l'herbe coupée. C'est tellement réconfortant. J'ai une immense fatigue qui s'abat sur moi mais je prends ça comme un revers mérité après toutes ces années à ne pas écouter mon corps. Je fais mille siestes par jour, je prends le temps: je suis en convalescence et je dois l'accepter. Les moments d'envie arrivent: les terrasses au soleil en automne, les fins de repas animés, la sortie du boulot: oui, il faut faire le deuil. Qui suis-je sans la clope? c'est le mantra que je me répète 25 fois par jour. Je ne veux pas arrêter à tout prix, mais répondre à cette question du mieux que je peux. Je ne me prive pas d'en parler autour de moi quand j'en ai vraiment besoin: c'est dur quand même... Impression de ne plus être vraiment moi, d'être clouée au boulot alors que les autres vont fumer ensemble, qu'est ce que je fais de mes mains maintenant que je peux plus rouler de clope?! Je ne suis plus vraiment rebelle, ni aventureuse, je deviens sage? cette idée ne me plaît pas. Mais je tiens, je dois trouver qui je suis sans le tabac. De semaine en semaine, j'y pense de moins en moins. Ce qui m'aide est l'application BuddyApp, avec laquelle on se choisit un parrain: moi j'ai demandé à ma soeur jumelle. C'est chouette d'être soutenu et que les gens qui vous aiment vous suivent dans vos progrès. De pouvoir se confier jour et nuit. 6 mois après, je n'ai presque plus envie. Sauf en soirée pour faire comme les autres. Puisque mon cerveau est alambiqué, je trouve une solution: j'ai un petit mélange de plantes sans tabac pour pouvoir rouler une clope aux herbes, sans risque de redevenir accro. J'en fume une fois ou deux. C'est franchement pas super bon, et ça sent la forêt cramée. Qui plus est, aucun effet sur la dopamine et autre machin, aucun booster du cerveau aucun soulagement...rien mais ça me donne l'illusion que je peux si je veux.Du coup, ça me calme et je n'y pense presque pas, mais de savoir que ça existe ça me réconforte... chacun ses petits trucs. Mais je sais que tout ce qui se fume potentiellement représente une menace pour moi, que ce soit du pissenlit ou du tabac. Aujourd'hui ça fait donc un an que je n'ai pas fumé de tabac. Je suis vraiment fière, et heureuse d'avoir au moins essayé. Et je sais que ce n'est jamais un succès complet, qu'il ne faut vraiment pas que j'y retouche parce que je redeviendrais une junkie du tabac. Je veux vous dire un message: *si j'ai pu y arriver jusque là, vous pouvez aussi.
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Anonyme

24 mai 2013

Bonjour à tous, Quelques nouvelles après 1 ans et demi d'arrêt, et mon témoignage de janvier 2012 (déjà). Tout va décidément super bien...super mieux qu'avec la clope.... Je ne vais pas refaire ici mon parcours, mais vous pouvez lire celui de "Anonyme (37 ans) du 20 Mai 2013"... c'est exactement le même (j'aurais pu l'écrire, à 10 ans de différence d'âge près :-) ). Au delà du parcours, je ne peux que vous conseiller d'arrêter. Banal certes, mais au delà des discours habituels culpabilisants nous expliquant que la clope 'ce n'est pas bien', ça fait mourir, ça pue etc etc.... je poste ici pour insister sur le regain de qualité de vie, de vie tout court, que le fait de ne pas fumer apporte. Comme lors de mon dernier témoignage, j'insiste sur le fait qu'on ne perd rien, qu'on gagne tout. Je le dis d'autant plus volontiers que je suis le premier à avoir craint, pendant des années, de perdre cette clope, de sombrer dans la dépression, de me dire que cela allait remettre en cause toute ma façon de vivre, de voir les choses, de penser, de sortir, de bosser... Il n'en est est rien. J'ai les mêmes amis, le même boulot, les mêmes loisirs, et la même femme... le tout en mieux. Certaines choses ont changé : mes fils ne craignent plus de me voir faire un infarctus, mon VTT s'use plus vite, et je suis infiniment plus zen... donc boulot et vie de couple bien améliorés. Je ne suis pas en train de dire que tous les malheurs du monde sont dus à la clope, juste que cela ne vaut vraiment pas la peine d'en ajouter avec le tabac. A 30 clopes par jour depuis 27 ans, j'étais embrumé, manquant de lucidité sur la cause réelle de mon stress, de mes douleurs thoraciques, de ma culpabilité, de mon mal-être, de mes crises d'angoisse. C'était bien le tabac, moi qui croyait au contraire que c'était ma béquille. On parle souvent de volonté pour arrêter. Je n'en ai jamais eu. J'étais par contre motivé. C'est la motivation que j'espère vous apporter ici. La motivation commence par le fait d'être rassuré, et conscient des bénéfices de l'arrêt... et pas seulement les histoires du risque d'infarctus ou de cancer qui diminue de x % tous les ans.. non des bénéfices sur la vie quotidienne tout court. Pour le 'comment faire', je ne vais pas recommencer mon post de 2012 :-)) ni remplacer les différent témoignages. Bon courage à tous et surtout de doutez pas de vous, faites vous juste accompagner par un bon médecin (un vrai). Bien amicalement
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Anonyme (59 ans)
Nationalité Francaise
04 décembre 2022

Bonjour J'ai fumé à l age de 15 ans au lycée pour faire comme les autres ils m ont dit essaie tu va voir... j'ai tousser la première fois mais plus tard j'ai recommencé jusqu a m habituer si je me souviens bien le paquet était à 5 franc n ayant pas d argent je demandé de temps en temps aux autres et même des fois je volais 5 franc à ma mère ça c'était le début ensuite à 17 ans j ai eu mon premier boulot et j avait ma paye donc la je commençais a acheter un paquet pas tous les jours mais des que j avais de l argent ensuite je n'ai plus de souvenir de la quantité de cigarettes je fumais mais je fumais peu c est vers 25 ans que je fumais quotidiennement j étais toujours en forme pleine d énergie plus qu'il en fallait jusqu'à mes 53 ans - menopause et problème trop nerveuse et anxieuse - café et cigarette là totale - stress...je me suis déclenchée une gastrite cela dure depuis 5 ans et cette année encore gastrite avec bactérie helicobacter je prend des antibiotiques 12 cp par jour et dans 15 jours je dois faire un test pour savoir si la bactérie a été eradiquée j ai arrêté depuis 2 mois la cigarette... je suis toute molle... je n'ai plus la pêche que j avais je respire mieux c est vrai.. je me nourris sainement. Je ne compte pas reprendre car c est bien vrai ça détruit tout et en même temps ça vous anesthésie toutes les douleurs vous pouvez être malade mais avec ce poison on ne sent rien c'est quand vous arrêtez, voilà. Je vapote un peu, pas trop... je m occupe en fait. C'est la peur de la maladie qui vous fait arrêter. j ai arrêté sans patch, sans gommes et quand je suis avec des gens qui fument... ça me tente même pas! Je regrette d avoir commencé, j avais une bonne santé pendant 50 ans et aujourd'hui je me dit tout peut arriver avec ce poison qu on a inhalé depuis 45 ans... Quand on veut, on peut! Bon courage à tous!
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Marianne (29 ans)
Nationalité Francaise
19 avril 2022

Plus d'un an maintenant que j'ai arrêté. Je me suis juré de laisser mon (long) témoignage sur ce site si j'arrivais au 1 an d'arrêt, car ce sont ces témoignages qui m'ont énormément aidé dans les moments de doute et de fébrilité. Si cela peut aider qqn comme les autres ont pu m'aider. Je fumais depuis mes 17ans. J'ai démarré bêtement au lycée en prenant des paquets à mon père avant d'acheter les miens. Pendant 11ans, j'ai été fumeuse "modérée" à savoir entre 8 et 12 cigarettes roulées par jour. Sauf en soirée où je ne comptais pas. J'ai aussi eu une période cigarette électronique pendant 2-3ans sans pourtant vouloir arrêter . C'était "moins" dangereux et surtout moins de problème d'odeur, de pause clope en extérieur.. mais je l'avais tout le temps au bec et un jour d'entraînement de basket, ma respiration s'est emballée, impossible de reprendre mon souffle, trop d'eau dans les poumons j'ai cru que j'y restais. Ca m'ait passé au bout de quelques secondes mais ca m'a bien fait peur. Je suis revenue à ma bonne vielle roulée et à tous ses mégots. Logique🙄 Car oui, être fumeuse ne m'empêchait pas d'être sportive, c'est le grand paradoxe du cliché sportif. Et pourtant nombreux sont les sportifs amateurs fumeurs. Malgré un rythme d'entraînement assez modéré (7h semaine, c'est pas non plus du haut niveau), la clope n'a pas spécialement nuit à mes performances sportives du moins pas les premières années. Ajoutez à cela le fait que c'était aussi mon métier (responsable management sportif). Je n'ai pourtant jamais assumé auprès de certaines personnes d'être fumeuse sachant que cette image pouvait être degradante ou décevante à leurs yeux et du jugement qu'ils pourraient porter. Que ce soit envers mes parents, notamment ma mère pour qui les sermons sur la clope étaient permanents, mais aussi les membres de ma famille comme oncle tante grand mère...même si avec le temps ça se savait, je n'assumais toujours pas le geste de fumer devant eux. Mais également auprès de mes collègues de travail actuels, les petits basketteurs et enfin surtout ma copine à qui je n'ai rien dit pendant les 6 premiers mois de notre relation. Une honte pour moi de montrer cette image dégradante en contradiction avec les valeurs et la fierté du sport que je portais. J'avais à l'esprit la réalité du problème mais l'insouciance de m'y intéresser. En revanche, pour tous les amis, les coéquipieres, mon frère, mes cousins...les personnes qui m'entouraient directement, aucun problème avec eux pour en allumer une. La plupart l'étaient aussi. Mais surtout le problème était que j'adorais fumer. Il y a encore peu de temps je me demandais "mais comment les non fumeurs font ils pour ne pas fumer ou n'avoir jamais envie de le faire". Comme tout le monde, un soir de nouvel an, on prend la résolution d'essayer d'arrêter de fumer car on sait tous qu'en soit cela n'est pas une bonne chose. Mais quand on est pas convaincu et qu'on a pas spécialement l'envie ni la contrainte de le faire, et bien on ne fait rien c'est bien logique. Pourquoi se priver de ce qui nous donne du plaisir. Et c'est finalement quand on se rend compte à 27ans qu'on ne sait plus gérer l'effort, à l'entraînement ou dans la vie de tous les jours, qu'on commence à réaliser les effets sur le physique et cette vieillisse accélérée. Manque de souffle, d'oxygénation, de récupération, de force, d'endurance...pour courir après un ballon ou monter les courses au 2eme étage.. On se dit qu'on va réduire pour s'aider un peu. Et c'est là que le déclick survient : finalement on se rend compte qu'on ne peut pas réduire, qu'on ne peut plus arrêter même l'espace de 5h, qu'on a une réelle dépendance, que la cigarette n'est plus une option comme au début. Dès qu'on se prive, on multiplie l'envie d'en fumer une voir 2 d'affilé. Et c'est dans ce constat de dépendance, en fumant clope sur clope, le problème à l'esprit que je décidais d'arrêter. Mon arrêt ne fut pas simple, il s'est fait en 2 fois à cause d'une rechute mais qui était nécessaire pour mieux réaliser le second essai. A tous ceux qui ont rechuté : ce n'est pas grave, c'est une preuve que vous avez pris conscience du problème et que vous tenter de le résoudre. Essai 1 jour 1 : arrêt total sans aucun substitut. Je suis dans un état de nerf en fin de journée qui me pousse à aller au tabac pour prendre une de ces nouvelles mini cigarette électronique à cartouche. Pour ne pas gâcher ma tentative, je prends du zéro % de nicotine, j'ai lu que c'est juste un manque comportemental qui me pousse à fumer et que finalement la ecigarette était une bonne aide à l'arrêt. Le soir même je pleurais comme une enfant de cette privation.. Essai 1 jour 2 à 30 : je conserve cette mini cigarette avec des cartouches de nicotine supérieure : 12%. Je savais que cette dose était trop importante pour moi, j'étais un profil 6% avant, mais il n'y avait pas de dose intermédiaire pour ce genre d'appareil et je ne voulais pas réinvestir dans une "vraie" ecig plus chère. Avec le temps je me rends finalement compte que cette méthode me coûte bien plus chère que prévue et surtout que je suis plus dépendante à la nicotine qu'avant...bravo comme une débutante 👏 Essai 1 jour 30 à 45 : Je me mets comme objectif de ne plus fumer à Noël et passe par 10 jours de chewgum nicotine et 5 jours sans rien. Je suis à la suite de ça psychiquement fatiguée mais contente de cette avancée dans ma routine. Cependant, je me retrouve confrontée pour les fêtes à des anciennes situations de fumeurs auxquelles je ne m'étais pas préparées : le train et l'attente entre les correspondances puis cette privation certaine qui m'attendait d'être entourée de ma famille. A peine arrivée pour les fêtes, je rachetais des cartouches 12%. Essai 1 jour 45 à 100 : consciente cette dépendance aux substituts qui me coûtent cher, je me resouds à réinvestir dans un vrai "calumet" comme je l'appel avec ses options, son dosage et ses arômes pour finalement pas si cher que ça. Mais ce truc n'a finalement pas l'effet escompté sur moi, physiquement cela me donne la nausée, m'étouffe (encore) dans l'effort. Je me surprends même à une soirée à fumer une clope plutôt que ce truc me disant que c'est "juste"pour la soirée. Les jours suivants, une méga rage de dents, dont la ecig n'y est pas pour rien (beaucoup d'agents dans les vapeurs et vasoconstriction des gencives), me fait littéralement plier. 4 mois après ma décision, j'abandonne toutes ces pseudos solutions qui auront finalement monopolisé mes pensées, altéré fortement mon humeur et mes coups de deprime au point de déstabiliser mon couple, ruiné tout autant que lorsque j'étais fumeuse. Je me suis retrouvée pendant un bon mois à fumer, fumer, enchaîner les paquets comme pour me rattraper de cette privation. Et bien sûr à cacher cet échec à ma copine. Et un jour, jai finalement fini par m'en dégouter, et me dégouter moi même de la machine à fumer que j'étais devenue. Je fumais à presque vomir parfois. Mais il fallait faire les choses plus intelligemment que la dernière fois. J'ai profité d'un énième confinement de 15 jours chez mon père, dans l'air pur des Alpes, devant qui je ne fumais pas et où les activités sportives étaient quotidiennes. C'était la quinzaine parfaite pour passer les premiers jours de dépendance physique. La dépendance comportementale suivrait ensuite. Le 8 avril 2021 à 19h j'eteignais la dernière clope en arrivant chez lui . Les premiers jours furent les plus compliqués psychiquement. Essai 2 jour 1 : 20h après l'arrêt, dans une forte fatigue mentale, une occasion se présente à moi pour m'échapper de la maison prétextant un achat à la pharmacie. Je suis bien allé à la pharmacie faire mon achat initial mais j'y ai egalement acheté une boîte de pastilles nicotine faiblement doséed. Ça serait pour les moments certains où le besoin physique du corps serait trop fort : après un café ou un verre d'alcool même s'ils sont depuis limités. Dans la voiture sur le retour, je me suis retrouvée avec la cigarette dans une main et le briquet dans l'autre. J'ai hésité pendant bien 10mn. Et c'est à ce moment là où ma volonté s'est affirmée de vouloir réussir. "Je ne la fume pas maintenant, je la fumerai plus tard". Et c'est depuis ce jour que j'ai systématiquement repoussé l'occasion de fumer, en ayant pourtant tout à disposition. "J'ai bien tenu hier, ça fait 24h, je peux tenir plus, je fumerai demain" Essai 2 jour 2 à 15 : très fatiguée les 3 premiers jours, j'occupe tout mon temps libre par le sport de plein air. J'ai besoin d'être occupée de me défouler ! Et quand ce n'est pas le sport, c'est ce site et tous les autres qui dénoncent les méfaits du tabac qui m'aident à me convaincre du bon choix que j'ai fait. Je prends les pastilles une fois de temps en temps quand cela m'est vraiment nécessaire la première semaine, et puis finalement j'aborde le même système : essayer de ne plus en prendre car tant que j'étais sous nicotine, j'étais fumeuse. Et cela devient assez simple pendant ces 15 jours. Je me retrouve même au 15eme jour à boire des bières chez une amie qui fume devant moi. Mon cerveau est en alerte et je décide finalement de partir quand cela est devenu trop frustrant d'autant plus après 3 bières, on est plus vulnérable. Jour 15 à aujourd'hui : le travail ne s'est pas arrêté après ces 15 premiers jours bien au contraire, c'est là qu'il a démarré. Après cette cure physique il fallait maintenant surpasser tous les moments du quotidien, aussi appelés "dépendance comportementale", en ayant à l'esprit "qu'une seule et c'est foutu tu repars de zéro". Dites vous bien qu'il ne faut plus jamais refumer quand vous êtes arrivé à vous en passer physiquement, quand vos récepteurs ne vous envoient plus de signaux de manque. J'ai lu le livre de Allen Carr "en finir avec la cigarette" comme soutien de mes premières nuits de retour à la vie normale et j'avoue qu'il m'a confirmé mon choix et mes pensées. J'ai mis mes restes de feuilles, tabac, calumet et arômes dans un sac dans un coin afin de le donner à un ami fumeur. Ensuite c'est un combat au quotidien où chaque situation fumeur doit se transformer en non fumeur au moins une fois : La journée boulot classique, le WE actif ou cocooning, l'apéro du vendredi, le voyage en train pour voir sa famille, les vacances, la 3eme mi temps... Et c'est gagné. Perso au bout de 2 mois vraiment je ne me sentais plus dans cette lutte constante. Mais il faut rester vigilant car il m'arrive encore lors d'une soirée trop arrosée avec des fumeurs qui vous parlent à 50cm du visage d'être tentée, d'être vulnérable. Et même dernièrement j'ai repris l'avion, chose que je n'avais plus faite depuis des années et pour laquelle j'étais fumeuse la dernière fois. Mon cerveau m'a mentionné la cigarette avant d'aller en salle d'embarquement alors qu'elle était sortie de mon esprit pendant des mois. Aujourd'hui je me sens vraiment libre. Je n'ai plus jamais cette idée de fumer qui me vient à l'esprit même après le café ou l'alcool. C'est dur à croire quand on est dans les premiers jours d'arrêt, on pense que cette facilité n'arrivera jamais. Et finalement un beau jour on y pense plus et on ne s'en rend pas compte. Quand je vois tous ces jeunes qui sortent fumer à la récré (je bosse désormais dans un lycée) je me dis que comme moi ils le regretteront un jour mais qu'ils sont actuellement dans un engrenage dont ils n'ont pas conscience. Nous sommes manipulés. En revanche lorsqu'on est fumeur, le corps est anesthésié de nombreux maux, tellement il lutte contre la clope, il lutte aussi contre tout le reste. Et lorsque qu'on arrête, ces maux qui nous sont propres reviennent : pour ma part ce fut les dents, retour du bruxisme de ma jeunesse et de nombreux traitements pour caries et couronnes. Légère allergie au pollen aussi au printemps que je n'ai jamais vécue avant. Mais retour à des poumons sains, à une oxygénation optimale, à une vivacité et une énergie permanente, un temps incroyable gagné tout comme l'argent économisé. Maintenant je me dis "mais comment font les fumeurs pour fumer". Je me sens convaincue dans mon choix mais je garde à l'esprit que le risque zéro n'existe pas quand je vois que certains profils replongent après des années d'arrêt. Il faut penser autrement et être convaincu de ce qu'on pense. Courage à tous ceux qui tentent! Rien que le fait d'essayer prouvent que vous y arriverez même si tout ne se fait pas pas facilement ni en un jour. Je vous souhaite de retrouver votre liberté
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Olivier (39 ans)
Nationalité Suisse
12 août 2021

Bonjour, entre la cigarette et moi, c'était une grande histoire d'amour. Je fumais depuis 22 ans et j'ai fait plusieurs tentatives d'arrêt (au moins 6), vouées à l'échec à chaque fois, pourtant j'ai déjà cessé de fumer 2 ans, et puis je persistais à croire qu'une ou 2 clopes par jour ne pouvaient pas me faire de mal, et c'est comme ça que j'ai repris à chaque fois, je ne voulais pas me priver du plaisir d'en griller une avec des amis en soirée ou au boulot, malheureusement cela conduit à la rechute, on en prend une et puis deux et on finit rapidement par en fumer 10 par jours. Aujourd'hui, je ne fume plus, et j'ai bien appris à mes dépends que le vrai truc pour arrêter définitivement, c'est de ne surtout plus y retoucher même des mois ou des années après avoir arrêté. Merci
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Franck (59 ans)
Nationalité France
14 juillet 2021

Voilà mon expérience personnelle: Bien qu'asthmatique enfant et jusqu’au début de l’adolescence, j’ai fait comme les copains et suis tombé dans le panneau de la cigarette vers 17 ans. A cet âge on manque d’assurance, alors on ne va pas encore en rajouter en se distinguant des autres par le fait de ne pas fumer, on n’est pas un gamin !!! Dans les années 78-80 la cigarette était encore tendance et à la mode. L’époque ou la publicité pour le tabac était partout, dans les journaux en passant par la formule1, les magazines sportifs, le cowboy Marl… Dans les films le héro fumait forcément puisque c’était le héro ! On fumait au bureau, au resto, dans les trains, les avions, les discothèques et les salles d’attente, il y avait des cendriers partout les voitures, les compartiments de trains… Les messages de prévention commençaient tout juste à exister mais on n’avait pas trop envie de les entendre. Je vais avoir bientôt 60 ans et je fume donc depuis 43 ans, malgré quelques arrêts qui n’ont pas duré longtemps. J’ai bien failli gagner cette bataille en 2008 ou j’ai réussi a arrêté, et ce pendant 6 ans. Je pensais bien être tiré d’affaire, mais une période de ma vie accompagnée de relâchement lors de soirées arrosées où on se retrouve entouré de fumeurs et se voit tirer sur la cigarette d’un ami (erreur fatale) s’en suit la rencontre d’une grosse fumeuse et on glisse sur une pente savonneuse jusqu’à la reprise ! Depuis ce jour (2014) j’ai dans l’idée d’arrêter de nouveau puisque j’avais réussi à le faire une fois. Mais je n’ai aucune volonté, je le sais bien ! On entend partout « pour arrêter il faut de la volonté » (c’est surtout les non-fumeurs qui le disent) ignorants ce qu’est l’addiction à la nicotine. Bien que n’ayant jamais été un gros fumeur (une dizaine par jour) je n’arrivait pas à m’en passer et elles m’étaient indispensables, même dans mes activités sportives (Trial moto) qui est assez physiques. Même à bout de souffle, j’étais celui qui allume une cigarette pendant les poses, au moment de se désaltérer, en arrivant sur le terrain, en repartant en fin d’après-midi… A force de me trotter dans la tête cette idée à fini par voir le jour, et je me suis dit qu’il fallait absolument que j’arrête le tabac avant d’être à la retraite. Il me semble plus facile de faire des efforts tant qu’on est en activité, occupé quotidiennement et avec les contraintes liées à la cigarette (poses à l’extérieur obligatoire, limitées dans la journée) ce qui n’est pas le cas lorsque je suis chez moi puisque totalement libre d’allumer une clope avec le paquet sous les yeux et parfois une consommation qui augmente. Le 25 juin 2021 i y a 2 semaines et demi j’avais rendez-vous avec mon généraliste et je décidais de lui demander de me prescrire du Champix, j’en avais entendu parler et un collègue de travail avait arrêté ave ce médicament. J'ai d'abord été effrayé par tout ce que je lisais sur le Champix, la liste d'effets indésirables est si longue que même Tabac info service me l'a déconseillé en disant que la varénicline ne devait se prescrire "qu'en seconde intention" !?! C’est-à-dire réservé aux très gros fumeurs, très dépendants, ceux qui ont tout essayé…. Les cas désespérés ! Devant mon manque de motivation et le plaisir que j’avais a fumer ma cigarette si indispensable après le petit-déj, le café, l’apéro, le repas etc. (et en règle générale j’appréciais les 10 que je fumais puisque justement, je n’en fumais que 10, pas de cigarettes superflues) Je ne voulais pas passer par la méthode douce encouragée pas Tabac info service : les substituts Nicotiniques, gommes à mâcher, patchs… Il me fallait une méthode radicale même comportant « quelques » risques. Je me suis dit que c’était le prix à payer pour me débarrasser de ce fléau et j’avais vu trop de personnes autour de moi échouer avec les substituts pour recommencer après quelques temps. J’avais moi-même expérimenté cette méthode il y a quelques années sans succès. La cerise sur le gâteau à été la réaction de mon médecin. Il a presque sursauté en entendant le mot Champix ! Il me répond : « NON, je ne prescrit pas de Champix. Je l’ai fait 4 fois dans ma carrière et j’ai eu 2 fois des problèmes. Une patiente a voulu sauter par la fenêtre ! « Vous avez essayé l’hypnose » ? Evidement tout ceci n’était pas en mesure de me rassurer, mais j’insistais argumentant que je n’étais pas fragile, ni physiquement, ni psychologiquement et que les effets indésirables sont potentiels, pas systématiques. Le lendemain samedi 26 juin je passe à la pharmacie et prends ma première dose de Champix à 11h du matin (0,5 Mg le matin pendant les 3 premiers jours du traitement) avec le même enthousiasme qui si j’avalais une pilule de cyanure ! Je rappelle que ma consommation quotidienne est de 10 cigarettes, parfois je débordais 11 ou 12. L’après-midi je pars faire du sport et ne change rien a mes habitudes, le samedi soir je n’en avait fumé que 8 ! J1 : 0,5 Mg matin = 8 cigarettes J2 : 0,5 Mg matin = 6 cigarettes J3 : 0,5 Mg matin = 5 cigarettes J4 : 0,5 Mg matin/soir = 5 cigarettes J5 : 0,5 Mg matin/soir = 4 cigarettes J6 : 0,5 Mg matin/soir = 4 cigarettes J7 : 0,5 Mg matin/soir = 3 cigarettes J8 : 1 Mg matin/soir = 1 cigarette J9 : 1 Mg matin/soir = 0 cigarette J10 : 1 Mg matin/soir = 0 cigarette…. Depuis dimanche 4 juillet je n’ai plus fumé de cigarette, nous sommes le 14 ça fait dix jours. Les dernières avaient un gout moins agréable qu’habituellement. Je ne sais pas encore si c’est gagné, l’envie de fumer me traverse quelques fois l’esprit dans la journée mais ça ne dure pas et je tien bon. J’ai envie de dire, c’est là que la volonté entre en jeu : Quand on a fait une partie du chemin, au prix de quelques efforts (largement aidés par le médicament) il ne faut pas renoncer et faire demi-tour. En dehors des rêves complètement dingues qui ne sont pas des cauchemars (presque amusants, j’ai revu des personnes totalement disparues de ma vie et de mes pensées) des nuits entrecoupées et une certaine fatigue sans doute liée a mon activité cérébrale nocturne et aux moments de réveil successifs qui rendent les nuits moins réparatrices, quelques fois une légère nausée (pas méchant, ça passe) et occasionnellement une sensation de vertige (comme quand on a fumé un joint, pour ceux qui connaissent) pas plus d’effets indésirables. Je ne peux en rien préjuger des réactions de chacun, mais pour ma part le rapport bénéfice risque est sans appel, totalement positif ! J’ai lu que le traitement pouvait durer jusqu’à 12 semaines. Mon médecin m’a prescrit deux boite de 14 jours donc 28 J. Je suis au 18 jours et je pense avoir fait une partie du boulot. Je crois que 4 semaines de traitement devraient me suffire, si j’ai tenu 3 semaines sans fumer je suis sur la bonne pente. Pour moi qui ait déjà arrêté, c’est la règle des 3 qui s’applique : 3 premiers jours, une bataille de reportée, 3 premières semaines, une seconde, et si on a tenu 3 mois c’est presque gagné ! J’envisage de diminuer la dose par 2 la dernière semaine du traitement (semaine prochaine) 1 Mg seulement le matin (au lieu de 1 matin / 1 soir) et ainsi prolonger d’une semaine le traitement en réduisant le taux de varénicline progressivement. Je verrais si le besoin de nicotine refait son apparition, mais j’ai bon espoir. Je ne sais pas si ce témoignage sera utile a quelqu’un, mais quand je pense a toutes ces journées sans tabac et me dit que je suis entrain d’entrer dans le monde des non-fumeurs, ceux qui ont plus de souffle, qui ne sont plus esclaves de cette M… et tous ces euros que j’économise (pour info le médicament est totalement remboursé avec la mutuelle) je n’ai plus qu’une seule chose à dire : MERCI CHAMPIX .
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patricia (51 ans)
Nationalité française
17 décembre 2017

J'ai commencé à fumer au collège comme beaucoup. j'ai adoré fumer c'était un vrai plaisir et je n'ai jamais essayé d'arrêter. Ma consommation était d'un paquet par jour. En février 2014, je propose à mon mari d'aller voir une nouvelle boutique de vapot installée dans notre ville. J'entendais beaucoup parler de la cigarette électronique mais sans aucune conviction. Dans la boutique elle ne explique comment cela fonctionne, les dosages, les parfums, etc...Nous décidons d'investir dans une petite cigarette pour tester. Je commence au dosage de 12 ml de nicotine et je prends goût tabac. Je vapote dès que je l'ai acheté et vu que c'était le soir je n'ai pas pris de cigarette; Le souvenir que j'ai, c'est que le lendemain, je vais au boulot et comme d'habitude je prends mon paquet de cigarette et ma vapote... Je commence par la cigarette., je prends une bouffée, une deuxième...je la jette et l'écrase ! le goût m'a totalement dégoûté ! c'est la dernière fois que j'ai touché une cigarette. Pendant 3 mois j'étais à 12 ml , ensuite j'ai pris 6 ml pendant 1 an et demi et ensuite 0 ml jusqu'à il y a 4 mois où j'ai arrêté la cigarette électronique aussi. Aujourd'hui je ne fume plus, je ne vapote plus et je suis fière de moi et mes enfants sont heureux car je ne me rendais pas compte qu'ils souffraient énormément d'être dans le tabac tous les jours car je fumais partout, à la maison, en voiture... Mon mari qui fumait 1 paquet par semaine avait arrêté en même temps que moi , mais hélas, il a repris la vrai cigarette de plus belle . Par contre il fume dehors car j'ai dû mal à supporter la fumée. Merci à la cigarette électronique ! je n'aurai jamais arrêté sans elle.
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didir (33 ans)
Nationalité Française
12 octobre 2017

Bonjour, Je voulais simplement remercier l'équipe de ce site, et les gens qui témoignent. Après 17 ans de cigarette j'ai réussi à me lancer dans l'arrêt. C'est encore très récent et pour l'instant je comble le manque par une eCigarette à 12mg. Mais étant un ex gros fumeur (25 à 50 clopes rouges par jour) je n'avais jamais réussi à me passer de cigarette plus de 24 heures. Elle était omniprésente, le matin, au boulot, a l'apéro, devant le pc... Bref, elle était cette satanée béquille qui trompe le quotidien et vole les années.. J'ai passé plusieurs heures ici à lire des témoignages par moments bouleversants, souvent très instructifs tout comme les articles rédigés. Je suis désormais persuadé que je suis sur le bon chemin et que plus jamais ne retoucherai à ce poison. J'ai déjà le sentiment que c'est une erreur immense qui a volé une bonne partie de ma vie. Mais peu importe, qu'on arrête à 20, 35, 50 ou 60 ans le plus important c'est de réaliser qu'il reste une autre vie qui démarre après l'arrêt! Mon point de vue sur la cigarette et la difficulté à arrêter a changé radicalement ces derniers temps, et c'est principalement grâce à stoptabac.ch. Les illusions s'effacent les unes après les autres! Dès que j'ai un tout petit coup de mou et qu'une envie de fumer se pointe, je reviens ici inlassablement. En 5 min elle est partie et ma conviction est raffermie. Merci, amis suisses, je suis Français installé en Nouvelle Calédonie, et je vous remercie tous depuis l'autre côté du globe. Simple lecteur, si vous êtes ici, c'est que vous vous posez les bonnes questions et qu'un petit air révolutionnaire commence à sonner en vous. Foncez, il n'est jamais trop tard. Lisez les témoignages, documentez-vous sur ces pages, laissez ces anonymes vous ouvrir les yeux. A un moment, c'est comme si quelqu'un allumait la lumière: il n'y a plus de doutes et vous aurez la force de vous lancer. Bon courage à tous, bon rétablissement aux malades aussi. Cordialement,
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