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Corinne (47 ans)
Nationalité française
03 juin 2010

1 fumeur sur 2 va mourir; 4 fois plus de femmes vont mourir du tabac. Alors STOP ! Ce sera ma 3 ème tentative mais je n'ai jamais baissé les bras et cela devient plus facile maintenant de m'arreter, chaque fois l'erreur a été de croire que reprendre une cigarette ce n'est rien (on se croit tellement plus malin !!) , et l'engrenage reprend ! Mais cette fois mon fils de 9 ans a pleuré quand j'ai repris en Mars, il m'a dit qu'il ne voulait pas me perdre sa maman, et pour la fête des mères , il a écrit qu'il voulait garder sa maman le plus longtemps possible. Cette fois, il faut vaincre cet ennemi et avec mon ami le Champix nous nous y employons. La plus grande difficulté a été de decider du jour J. Mais maintenant quel bonheur j'ai l'impression d'être une HEROÏNE ! mon mari fume et justement cela me motive car il m'envie et combien de fumeur envie l'ex-fumeur qui a réussi là ou ils échouent. Et avec l'argent économisé je m'offre des séances de massage, de déténte. Ce n'est pas un drame c'est un renouveau.
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Philippe (47 ans)
Nationalité France
09 août 2021

Quelques mots qui vous aiderons j'espère. 47 ans fumeur depuis 29 ans, en avril 2014 j'en étais à 50/60 cigarettes par jour. Le décor est planté. Déjà 5 tentatives d'arrêts qui ont échoué et voici ma 6e. Mes motivations : des toux continuelles même à ne plus en dormir, devoir m'arrêter 1 a 2 fois pour monter une rampe d'escalier et un pneumologue qui me dit "continue comme ca ... et tu n'en as plus pour très longtemps". J'ai un petit garcon de 14 mois après 8 années d'attente et finalement obligé de passer par un traitement pour voir venir ce petit trésor. Je ne suis que a mon 5e jour sans cigarettes ... et je rame pas possible, les 2 premiers ça a été mais hier et aujourd'hui DUR DUR ... avec le Ziban comme aide. Ce serait comment sans ??? ...Ce qui me motive surtout c'est le fait de prendre conscience c'est toute la joie que me procure mon fiston et je la lui rend en l'empoisonnant a petit feu, volute après volute ... tout ca pour mon plaisir. Quel père suis-je ? Hier matin sur le point de craquer je lis un témoignage sur ce site ou une maman prend la parole a la place de son enfant prématuré qui se trouve dans une situation dramatique. En 1 an je suis a plus de 3500 euros dépensé pour mes cigarettes sans compter les visites chez le médecin, les pastilles contre la toux, les sirops et j'en passe Avec en plus une épouse qui supporte mon tabagisme par amour pour moi. Quel être suis-je ? Je suis à mon 5e jour, j'ai peur de craquer mais je pense a tout ce que je vous écrit et je veux tenir pour leur amour. Je suis avec vous qui êtes ex- fumeur ou qui voulez l'être et mon rêve est de pouvoir vous certifier sous peu que je fais partie de cette famille des ex fumeur. Et je CROIS aux rêves qui deviennent REALITE ... que l'on a RIEN sans RIEN ... mais nos trésors les plus chers ne sont- ils pas justement ceux qui ont été dur à avoir ou à réaliser. Un de mes prochains trésors sera d'être ex fumeur. Amitiés à vous tous.
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Véronique (52 ans)
Nationalité Suisse
09 août 2021

J'ai allumé ma première cigarette à 13 ans en vacances balnéaires. Mais je considère n'être rentrée dans le clan des fumeurs qu'à 15 ans, époque où j'ai véritablement avalé une bonne vingtaine de "clopes" par jour. Ca faisait bien et surtout nous étions bien moins sensibilisés aux méfaits du tabac. Ma maman est décédée à 56 ans en raison de problèmes cardio-vasculaires dus en grande partie aux cigarettes. Mon papa s'est alors arrêté de fumer ce qui ne l'a pas empêché d'être rattrapé par le "crabe" : cancer des cordes vocales. Et moi, j'ai continué à consommer mon paquet par jour minimum. Il n'était pas question que je m'arrête, pour preuve, je n'ai jamais tenté quoi que ce soit pendant près de 30ans (sauf lors de mes grossesses où j'ai eu la chance d'être dégoutée par les odeurs de tabac). Pourtant, il y a deux étés, nous sommes partis en famille en Hollande, au milieu de rien si ce n'est des champs de tulipes, assis face à cet espace de nature, nous avons décidé, mon mari et moi-même, de fumer la dernière cigarette un peu comme on se jette un défi. Le fait de changer totalement de vie pendant trois semaines a été souverain. Il m'est arrivé dans les tous premiers jours de tourner en rond comme un ours en cage, surtout le soir, à l'heure où, quelques jours plus tôt, les cigarettes étaient les meilleures. Mais j'ai tenu bon. J'allais marcher sur les routes désertes ou crier dans les champs et je rentrais calmée. Le plus difficile a été le retour à la maison avec son lot de petites habitudes qui rejaillissent subitement. J'ai trouvé un "truc" qui m'a aidé à tenir : au lieu de m'installer confortablement, la journée terminée, dans le canapé, je sautais dans mon lit avec un bon bouquin. La chambre étant un endroit où je n'ai jamais fumé, l'appel de la cigarette était moins fort. Il n'y a plus guère que sur la route, dans les embouteillages ou lorsque je suis contrariée par les incivilités de certains automobilistes que j'y pense ; la voiture, lieu auquel je ne peux hélas pas échapper, est un endroit où j'allumais un nombre vertigineux de cigarettes. Deux choses pourtant me tiennent éloignée des marchands de tabac : le souvenir de cette dépendance et de la panique que j'éprouvais lorsque je découvrais mon paquet presque vide. Il fallait alors que je saute dans ma voiture, quelle que soit l'heure, pour trouver un détaillant ouvert. Le dimanche était un jour terrible pour ça... Quand je vois le soir ou les jours fériés toutes ces personnes qui font la queue devant le seul buraliste ouvert du coin, je me dis que j'en suis sortie. Enfin, le deuxième facteur qui joue pour moi c'est cette odeur que véhiculent tous les fumeurs et l'image qu'ils renvoient. J'ai fait partie de ces personnes qui manœuvrent leur véhicule la cigarette au bec, j'ai appartenu à cette communauté de gens qui ne peuvent s'empêcher d'allumer leur "clope" dans la rue, j'ai été imprégnée de cette odeur de tabac froid malgré tous les efforts pour l'éviter. Je trouve désormais très moche les gens avec leur mégot en bouche et désagréable ces effluves de tabac qui me sautent aux narines lorsqu'un fumeur vient me dire bonjour, même lorsqu'il a écrasé sa cigarette. Tout n'est pas rose dans cette aventure. Si je pense être en grande partie guérie, j'ai beaucoup grossi en "compensant", notamment au volant (paquet de bonbons, petits arrêts dans les boulangeries...). Je commence à voir la fin du tunnel de ce côté-là mais il aura fallu deux ans pour que j'arrive à me stabiliser et amorcer un retour vers la normale. Une aide extérieure m'aurait peut-être permis d'éviter de prendre mes dix kilos mais quelle que soit la façon de procéder, le jeu en vaut la chandelle.
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Anonyme (28 ans)
Nationalité Française
09 septembre 2020

Bonjour, J'ai besoin d'aide. J'espère trouver quelqu'un qui va pouvoir nous aider. J'ai mon papa qui a 62 ans. Pour revenir en arrière et vous expliquer son passé avec sa grande copine, la cigarette. Il a commencé à l'âge de 14 ans et il n'a jamais arrêté de fumer ou alors sur une petite période. Elle l 'a toujours accompagné dans la vie dans les bons, comme les mauvais moments. Il est passé par des périodes pas du tout facile de la vie mais comme chacun. À l'âge de 50 ans premier signe de la vie, il a fait un infractus dans son camion car avant d'être à la retraite il était routier. Lui même s'est sauvé en appelant les pompiers. Il a pu s'en sortir avec l'aide de la médecine générale. Il était décidé à arrêter cette cigarette et a pris peur. Mais cela n'a pas duré longtemps aussi tôt l'arrêt maladie finit il reprend le rythme du travail et reprend sa grande copine. Et refume de nouveau 1 paquet par jour. Et voilà, au mois de juillet 2020 il me dit j'ai du sang dans les urines, et il me dit ce n'est pas la première fois cela m'a pris depuis l'âge de 60 ans mais avant ça ne durait pas longtemps. Là ça a duré trois jours et j'ai perdu du sang en grande quantité. Il va voir son médecin qui lui fait faire une échographie de la vessie , et là le verdict tombe il a deux polypes dans la vessie. Opération sous anesthésie locale avec ablation de ces deux polypes avec biopsie faites. Le résultat tombe samedi de la semaine dernière, ces deux polypes sont cancéreux. Il va avoir des rendez- vous médicaux qui vont compléter ce diagnostic. Aujourd'hui je l'ai eu au téléphone, je lui explique que je ne veux pas le perdre que je l'aime trop pour le voir partir maitenant. Je viens tout juste d'être maman et je veux que mon fils puisse partager du temps avec son grand père. La conversation est très silencieuse. Je lui demande d'arrêter de fumer. Il me dit mais j'ai déjà diminué je suis plus cas 7 par jours, mais je lui dis cette fois ci ce n'est pas diminuer mais arrêter complètement. La vie te fait de gros appels de phares, reçoient les. Pas de réponse silence dans la conversation. Je lui dis papa il n y a que toi qui peut choisir ce que tu veux pour ta vie. Je peux l'aider je suis hypnothérapeute je peux l'aider à arrêter de fumer mais il refuse. Il me dit je veux me débrouiller seul, et je peux le faire seul. Petit parenthèse il est seul dans sa vie n'a pas refait sa vie et il vit dans un appartement qui est imprégné de l'odeur de cigarette. Il ne sort pas beaucoup et n'a pas d'ami. C'est un homme très solitaire. Et lorsque je lui parle de la mort qu'il y a une personne sur deux qui meurt du tabac il me dit arrête avec ça. Comme un déni de la situation. Et aujourd'hui je vous demande de l'aide. J'aimerais avoir quelqu'un qui puisse l'intercepter, et qui puisse témoigner auprès de mon père de sa vie, de ce qu'il a pu vivre avec la maladie, avec un cancer, ou bien même les étapes pour l'arrêt du tabac enfin j'ai besoin d'une personne qui puisse lui faire ouvrir les yeux s'il vous plaît. Je le vois le 25 septembre pour qu'on discute ensemble. Merci à vous d'avoir lu mon témoignage. Et merci pour ceux qui vont y répondre. Merci du fond du cœur. C'est mon dernier espoir pour qu'il puisse arrêter.
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Anonyme (39 ans)
Nationalité française
28 avril 2020

Bonjour. 5ème jour sans tabac. Je ne pensais pas que ce serait si dur. J'avais déjà arrêté (pendant 7 ans!) en devenant maman. Ce fut tellement simple à l'époque que j'étais très sûre de moi pour cet arrêt définitif. Sauf qu'en me retrouvant enceinte, j'avais l'esprit si occupé, j'étais si "remplie" qu'il ne pouvait y avoir de place pour du tabac. Or cette fois ci, il n'y a aucune substitution psychologique, et ce que je ne savais pas, c'est tout ce que la cigarette accompagnait dans ma vie: un café, une discussion, un moment de solitude, une réflexion, un ennui, une colère, un moment social, une joie, un verre, une lecture, une musique, une attente, un trajet, un repos "bien mérité"... Désormais, ces instants je dois les vivre seule avec moi-même. Et c'est cela qui est si dur, qui m'empêche une fois de plus de dormir cette nuit. La cigarette était la solution pour ne jamais être confrontée à moi-même. Pour ne jamais être révélée aux autres non plus. Elle donnait de moi une image que j'estimais plus intéressante que ce que je reflète sans clope à la main. Maintenant je dois vivre sans mensonge. Et je vais y arriver. Ne serait-ce pour ne plus jamais revivre le calvaire que je vis, cette obsession encore presque permanente. Pour pouvoir me regarder avec fierté aussi. En ne fumant plus, je crois que je ne me suis jamais autant respectée.Je me rends compte que je suis en train de réaliser LE travail de ma vie! Et je ne voudrais pas mourir sans y être arrivée. Et quand je vois des personnes fumer, j'arrive désormais à me dire: mince, y a un truc qu'ils se cachent et qu'ils ne veulent pas affronter, c'est triste et con pour eux. Et malgré l'allure très sûre qu'ils peuvent parfois dégager, je comprends qu'en fait ils ont super peur de se rencontrer!
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Anonyme (56 ans)
Nationalité Francaise
13 novembre 2019

Bonjour J ai 56 ans j ai fumé pendant 28 ans il y a 52 jours aujourd’hui hui que j ai arrêté de fumer, sans aide juste une grande volonté de ne plus me pourrir la santé et de dépensé mes sous pour ça , je ne peu même pas dire que j ai un grand manque et si il m arrive d avoir envie de fumer je fait autre chose je m occupe l esprit , par contre je me suis mise à faire du sport régulièrement se qui m aide énormément et qui me fait un bien fou , course à pied, marche rapide , danse , cardio et pilate un truc de fou mais j adore , je me sens si bien après tout ces effort qu' en faite vous n avez même plus envie de cigarette , je sais que je ne reprendrais plus jamais cette drogue , et je suis fiere pour la maman que je suis et surtout la mamie , voilà je vous souhaite à toutes et à tous bonne continuation et volonté, mais ça en vaut la peine , croqué la vie à pleine dent , PS je n ai pris aucun poids depuis donc motivation Bonne chance à vous tous
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Thomas (27 ans)
Nationalité CH
13 septembre 2016

Quand j'étais gosse, ma maman a essayé d'arrêter de fumer. Elle en était à une vingtaine par jour en ce temps là. Je devais jouer un match de football avec mes camarades et elle était venue me voir taper dans le ballon (ce pourquoi je n'étais d'ailleurs pas très doué). Je me souviens encore comme j'étais déçu de la voir s'en allumer une sur le bord de la pelouse après qu'elle m'ait fait la promesse d'arrêter et comme je l'ai boudée pendant presque 3 jours pour la forcer à tenir sa parole, pour la forcer à arrêter de s'empoisonner. Le plus drôle, c'est qu'à 10 ans, je savais déjà que la cigarette était un poison non seulement parce que tout le monde le dit mais aussi avec le bon sens d'un gamin de 10 ans. La clope, ça sent mauvais, ça fait tousser, ça donne mauvaise haleine, ça fait jaunir les dents et les ongles, bref... même un gosse comprend que fumer, c'est nocif. Cette croisade infantile contre le tabac ne m'a pas empêché de tirer mes premières "lattes" à 16 ans, de fumer en soirée, puis un peu en journée caché avec des "potes" au fond de la cour de récré et comme le bon ado en crise que j'étais, j'ai fini avec un paquet dans la poche tous les jours. Au moment ou j'écris ce témoignage, j'ai 27 ans et je fumais depuis approximativement 9 ans. Ma consommation journalière à oscillé entre 1 et 2 paquets par jour. J'ai déjà "arrêté" de fumer 6 fois et ma plus longue période sans tabac a duré 6 mois. J'ai été le stéréotype du fumeur à savoir: -J'ai déjà prononcé la phrase: "Il faut bien mourir de quelque chose." en m'allumant une cigarette. - J'ai toujours trouvé que fumer me donnait un air cool/bad boy. - J'ai toujours pensé que la cigarette m'aidait à surmonter mes moments difficiles. - J'ai toujours nié les effets néfastes de la cigarette en prétextant qu'on pouvait tout aussi bien s'énuquer en glissant à la sortie de sa douche. Bref, en plus de me détruire la santé, j'ai été le roi de la mauvaise foi et du déni comme pas mal d'autres fumeurs que je connais. Si je prends le temps de témoigner ici, c'est d'abord pour moi, pour laisser une trace de mon état d'esprit positif et clairvoyant du moment qui me permet d'affronter ce quotidien sans clope car depuis 1 mois, je n'y touche plus et cette fois, je compte bien tenir. Et puis ce témoignage, c'est aussi un peu pour toi qui me lit en espérant que le fumeur qui est en toi, se reconnaîtra dans le fumeur que j'ai décrit et pourra tirer la mème conclusion que moi: "Fumer, c'est juste bête." L'arme la plus disposée à tuer cette sale habitude, c'est la discipline. Je vous souhaite de toujours garder le contrôle. Thomas
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• Hommes
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katia (40 ans)
Nationalité Québécoise
06 septembre 2010

WOW!!! Un peu plus d'un an que je n'ai pas fumé. Toute une libération, je me sens plus libre et effectivement plus besoin de vérifier si j'ai assez de cigarettes, de planifier la prochaine dans un lieu publique, de chercher mon briquet etc..etc... C'est la liberté comme je vous le disais et de plus je respire mieux. J'ai commencé à fumer à 16 ans donc 23 ans de tabagiste avec une moyenne de 12 cigarettes par jour. Les derniers années, je réfléchissais à mon futur arrêt mais j'avais toutes sortes de raisons pour reporter l'échéance. Finalement l'année dernière, j'ai débuté mes vacances avec une bonne bouteille de vin rouge entre amis donc j'ai fumé plus de cigarettes et le lendemain pas vraiment le goût de fumer car mon corps était saturé de nicotine, pour réaliser 48 heures plus tard que je n'avais pas fumé. Vous comprenez donc que j'ai arrêté le tabac par hasard mais qu'ensuite j'ai pris la décision de poursuivre.Dans un premier temps, je me suis dis O.K. une journée de plus à la fois sans cigarettes pour finalement me dire au bout de 5 jours O.K. Ma Belle tu prends la décision d'arrêter. WOW! la peur je vous dis pas. Surtout la peur de ne pas y arriver, d'échouer et là je me suis dis trouvons des photos de fumeur malade sur internet pour me faire peur et je suis tombée sur ce magnifique site. J'ai lu pendant plusieurs heures et plusieur jours des témoignages qui m'ont beaucoup aidé et rassuré car s'était la première fois que je cessais de fumer et je me demandais quel est la meilleure méthode. La réponse est votre méthode car c'est différent pour chacun. Personnellement, le livre d'Allen Carr (Arrêter de fumer c'est facile) a été un outil extraordinaire pour moi et je l'ai découvert grâce aux témoignages de ce site. M. Carr m'a permis de normaliser mon sentiment de facilité face à l'arrêt du tabac. ET OUI!!! j'ai trouvé facile de cesser la cigarette et je me demandais pourquoi je n'avais pas cessé avant. Naturellement, j'ai eu et j'ai toujours des "rushs", des envis de fumer mais je l'accepte et ça passe. Je me dis que j'aurais toujours ces envis mais elles diminues, elles sont généralement moins fortes et ça me rappèle à quel point je suis heureuse de ma décision. Je crois que c'est plus facile pour moi car c'est ma décision, c'est pour moi que je le fais et cela me procure une grande fierté. J'accepte que je n'aurai plus ce sentiment illusoire de bien-être en fumant, je dis illusoire car j'ai compris que fumer une cigarette calmait mon manque de nicotine dans mon corps. La preuve pour moi est que lorsque je voulais fumer une deuxième cigarette de suite je n'y arrivais pas, elle n'étais pas bonne. De plus, je me suis rappelée mes premières cigarettes enfant, elles goûtaient vraiment mauvaises car je n'avais pas un besoin de nicotine à calmer dans mon corps. J'ai cessé aussi d'avoir continuellement des sécrétions dans la gorge surtout le matin. De plus, j'ai constaté que la cigarettes en plus d'avoir des effets sur ma santé elle avait des effets sur mes humeurs. Lorsque je fumais moins ou pas j'étais plus "Down". Elle a du pouvoir la petite c'est incroyable!!!! Mon odorat est meilleur, je respire mieux et mon poids est le même. Avant de cesser de fumer, je nageais et marchais déjà régulièrement, je crois que l'activité physique aide à éliminer plus vite la nicotine et à régénérer le corps. De toute façon, d'aller marcher dans la forêt en me félicitant, en réfléchissant m'a fait beaucoup de bien et m'a permis de comprendre à quoi servait la cigarette pour moi et pourquoi je ne voulais plus quelle soit dans ma vie. Depuis longtemps je voulais témoigner sur ce site avec l'espoir que mon expérience pourrait aider, redonner un peu l'aide que j'ai puisé ici. Depuis 6 mois, j'ai une collègue de travaille qui a cessé de fumer et elle dit que je l'ai inspiré et ma petite maman a diminué drastiquement sa consommation de cigarettes après mon arrêt. Merci à vous tous et à ce site.
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Marie (29 ans)
Nationalité Française
18 mai 2010

Bonjour, J ai 6 ou 7 ans, comme tous les matins je me réveille avec cette odeur nauséabonde qui me répugne. Direction la cuisine pour petit déjeuner et toujours cette même question : "Maman, d' ou vient cette odeur infâme? "Avec un sourire que je devines honteux, elle me répond: "c'est ma cigarette ma chérie". Je me promets de ne jamais fumer et déclare ouverte la guerre contre cette indésirable qui intoxique ma mère. J ai 15 ans; c'est la récré, une amie me tend une cigarette, je l accepte et réessaie malgré le dégoût ressenti. Je me limite à 2/3 cigarettes par jours. J' ai une nouvelle meilleure ennemie, que je crois être ma nouvelle meilleure amie. J ai 19 ans, je passe le Bac et désormais je ne suis plus seule ( pourtant j' ai des amis ); j ai ma meilleure ennemie, avec elle dans mes poumons le stress disparaîtra; c'est une évidence! Je fume 1 paquet par jour. De même pour les examens à la Fac, les divers entretiens etc... Aaaah, heureusement qu'elle est à l 'intérieur et près de moi, comment ferais je sans elle??? J' ai 24 ans, je suis bloquée dans un ascenseur, l' intervention des pompiers dure plus d' une heure, je m' impatiente, mais me rassure car ma meilleure ennemie ne me laisse jamais tombée, je m' en allume une sous les regards d' incompréhension, d' accusation ou encore de pitié des pompiers. De toute façon, je les emm..., ce sont eux les cons!!!! J ai 29 ans, je suis hospitalisée pour une pyélonéphrite aiguë (grosse infection d'un rein). Nous sommes le 24 Avril, la douleur est tellement intense que je n'ai ni la force, ni l'envie, ni le droit de bouger de mon lit. J essaie malgré tout de me rapprocher de ma meilleure ennemie, mais là, pour la 1ère fois je la trouve répugnante; sentiment total d' incompréhension. Je réessaie quelques jours plus tard, mais dès son entrée en moi, je tousse, je crache et me saoule à l' eau pour faire passer le dégoût. Serais je en train de perdre mon ennemie de longue date??? Le 2 Mai, je sors enfin de l' hôpital. Le 3, je fume 8 cigarettes, le 4, j en fume 5. Mes rêves sont de devenir infirmière et d' être entourée d' une famille soudée et heureuse. J' ai un compagnon depuis plusieurs mois avec qui j' envisage sérieusement l' avenir de mes rêves. Je ne suis plus seule, je n' ai plus besoin de cette amie tueuse de rêves, tueuse tout court. Nous sommes le 5 Mai, j' arrête de mourir pour recommencer à vivre. Mes amies, ma famille et mon compagnon me soutiennent dans cette démarche; Les patchs m' aident ainsi que vos témoignages. Alors, OUI ce n' est pas facile, OUI je crise pour rien, mais ce n' est rien d' insurmontable. Le sentiment de fierté éprouvé à l' idée de ne pas être obligé de tenir le même discours à mes futurs enfants que celui de ma mère (elle ne fume plus depuis 20 ans) vaut toutes les meilleures ennemies du monde!! Avec le recul, et en relisant ce témoignage, je ris de ma connerie et suis persuadée que je suis plus forte que des composés chimiques en robe blanche. A bon entendeur, salut... PS: Vos réponses vont continuer à m' aider et j' en ai besoin. Merci.
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cécile (45 ans)
Nationalité française
30 juin 2009

J'ai commencé à fumer vers 14 ans, après 30 ans à me consumer à petit feu, et après 3 tentatives d'arrêt avec patchs(1 an, 3 ans et 1 mois) aujourd'hui je stoppe seule.J'ai eu très peur de ne pas y arriver, alors je l'ai dit à tout mon entourage, écrit sur Facebook et tout le monde me soutient. En cherchant des motivations sur internet, j'ai trouvé ce site et j'avoue qu'il m'aide énormément. Je pense que je mérite ce divorce avec la cigarette et c'est parce que je m'aime que j'arrête. Aussi parce que mon fils aîné, qui me fait la guerre depuis des années, m'a dit il y a quelques mois : " Maman je n'ai pas envie de venir te voir à l'hôpital un jour en train de mourir d'un cancer du poumon ou de la gorge, je ne veux pas que tu meures trop vite, pense à nous" Ses paroles m'ont trotté dans la tête et je pense qu'elles furent le déclencheur. Personne ne mérite un cancer, personne ne mérite d'être esclave, personne ne mérite de voir un de ses proches souffrir et mourir. Cela fait 8 jours que je me suis libérée, je suis fière de moi et j'y crois et en fait pour moi c'est moins difficile que je ne le pensais ( quand j'ai trop envie de fumer, je mets une cigarette dans ma bouche et j'attends que l'envie passe, hier je ne l'ai fait qu'une seule fois) A tous ceux qui veulent arrêter allez, courage vous le valez bien lol Cécile
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