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Daniel72 (51 ans)
Nationalité Suisse
14 août 2023

J'ai fumé 2 paquets de cigarettes par jour durant 34 ans en pensant que les risques dû au tabacs répertoriés par le corps médical ne me concernaient pas et que cela ne m'arriverait jamais. Jusqu'à ce 23 février ou tout à basculé. Une toux, de la peine à respirer, une visite chez le médecin suivi d'un transport en ambulance, les urgences et le verdict. La consommation de tabac principalement à déclenché l'obstruction progressive de mes trois artères coronaire qui a déclencher une insuffisance cardiaque. Ce jour là les médecins ont retirer 4 litres d'eau dans mes poumons. Et ensuite les chirurgiens ont pratiqué une opération à cœur ouvert et ont fait 4 pontages coronarien. Trois mois après ils ont encore pratiqué une intervention pour déboucher les artères inférieure de mes jambes. Depuis mon opération, j'ai arrêté de fumer. Cela fait 172 jours aujourd'hui, mon cœur a récupéré un peu de ses capacités. J'ai retrouvé le vrai goût des aliments, mon souffle va mieux. Mon seul regret est de ne pas avoir écouté mes proches, mes médecins, les avertissements inscrites sur les paquets et de ne pas avoir arrêté avant. Mais il n'est jamais trop tard et je ne fumerais plus jamais.
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Anonyme (54 ans)
Nationalité Suisse
19 février 2023

Bonjour, je souhaite partager avec vous mon combat pour l'arrêt du tabac, j'ai 40 ans de fumée derrière moi, je suis épileptique grand mal, et j'ai décidé de prendre le Ziban, au risque de faire des crises, celà m'est égal, celà fait 3 semaines que je prends le médicament, je suis devenue hyper agressive et tant mieux, celà m'a permis de remettre l'église au milieu du village avec mon entourage, j'ai dû resté à un comprimé par jour car j'ai le poids d'un enfant, Je suis impressionnée par l'effet immédiat, je n'ai plus envie de fumer du tout, je suis tellement contente car ça marche, je fumais 2 paquets de cigarettes par jour, actuellement j'ai plus envie du tout, j'ai pris des risques et ce n'est pas fini mais je tenais à préciser que même en étant épileptique, je préfère prendre le médicament qui me permet d'être enfin libre, je respire enfin, et aucune crises est parvenue, rien, le Ziban m'a rendu ma personnalité, mon vrai moi, j'étais beaucoup trop gentille et je me faisais toujours marcher sur les pieds, et bien mon entourage me respecte enfin, car ce traitement m'a permis de me reconstruire mentalement et de ne pas avoir peur de dire non, mon quotidien est le même sauf que je ne suis plus la serpillière de tout le monde, j'ai donc deux effets avec ce traitement qui me permettent enfin de vivre normalement, j'ai bien lu les effets secondaires, mais c'est quoi à côté des effets de la clope ?? Franchement, je m'occupe de ma belle soeur qui a une BPCO stade 4, sous oxygène jours et nuit, elle continue à fumer, moi qui m'occupe d'elle à plein temps, ça m'a fait un déclic, moi j'ai arrêté presque de suite, car plus envie de fumer, et elle...je la regarde se suicider avec le tabac même avec sa BPCO !!! Je n arrive pas à comprendre son état d'esprit mais moi c'est fini cette merde et je me sens revivre, tant pis pour l'agressivité pour les autres, c'est bon pour moi, même mes chiens obéissent enfin, la cigarette avait fait de moi un zombie, le Ziban m'a rendu la vie, voilà mon témoignage, je vais rester à un cpr par jour et je pense arrêter assez vite car pour moi l'effet à été immédiat contrairement à ce qu'il se dit, je suis enfin libre.
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Fiona (28 ans)
Nationalité Belge
22 septembre 2021

Bonjour, je voulais inscrire ça quelque part et cet endroit me semble tout désigné pour le faire. Voilà maintenant 1mois que j'ai arrêté de fumer. Une première cigarette à seize ans, un premier paquet à 18, suivi d'un autre, et un autre " Exceptionnellement. Pour les vacances. Pour se faire des amis en soirée. Parce que c'est rock'n'roll" Les paquets durent d'abord un mois, puis une semaine, puis une journée, puis quelques heures en soirée... A vingt ans, j'étais une vraie fumeuse bien accrochée. L'idée de décrocher ne m'est pas venue tout de suite. J'avais vécu un décès, j'étais déprimée. La cigarette accompagnait mes insomnies et je me fichais des risques bien connus qu'en tant que fumeur, on repousse dans un coin de sa tête en se disant que ça n'arrive qu'aux autres. Je pouvais arrêter plus tard, ce serait facile. Mais voilà ! Arrivée à mes 26ans, je commençais à faire les frais de ce que les réalisateurs de films qui nous vendent des fumeurs glamours oublient de nous montrer : je me réveillais le matin avec la migraine, le teint gris, les cheveux et la peau ternes... Et que dire de la toux grasse, les glaires, l'haleine atroce. Charmant. Mais ce n'est pas le pire. Je chante depuis toute petite, j'adore ça. Et je commençais à manquer de souffle, à perdre ma voix, à tousser au milieu de la chanson, à ne plus savoir monter dans les aigus... Ça me déprimait de ne plus arriver à chanter correctement. Mais plutôt que d'arrêter de fumer, je me bourrais de miel en me persuadant que ça arrangerait tout puis progressivement, j'ai espacé mes moments musicaux car j'avais honte de ne plus être à la hauteur. La situation ne s'arrangeait pas à tous les niveaux. Paradoxalement, plus je déprimais de mon bilan physique piteux, plus j'augmentais ma consommation de cigarettes. J'ai essayé d'arrêter plusieurs fois ces deux dernières années, sans tenir plus d'une semaine. Et évidemment, chaque rechute me faisait reprendre de plus belle mais chaque essai me montrait aussi que c'était possible. Le plus dur à l'arrêt, c'était les sautes d'humeur et les soirées. Une dispute ou une soirée sympa et je craquais direct. Est ensuite arrivé le covid, le confinement et j'ai pris 6kg par dessus le marché. C'est en sortant faire des footings que j'ai réalisé à quel point la cigarette avait tout détraqué. Je n'avais plus aucune condition physique. J'ai encore essayé d'arrêter, j'ai encore craqué... jusqu'au mois dernier où, au comptoir de la pharmacie, au moment de payer mon shampoing anti pelliculaire (oui parce que la cigarette provoque ça aussi, si c'est pas la classe...) j'ai décidé d'acheter des patchs. Et me voilà un mois plus tard, un mois sans clope. Le bilan d'un non fumeur est quand-même beaucoup plus sympa : mes cheveux brillent et sont en bonne santé, ne sentent pas la fumée, ma peau est mille fois plus nette, je retrouve ma voix, mon souffle, ma forme. Je cours maintenant sans paraître à l'agonie et quel plaisir de retrouver les odeurs, le goût, de l'énergie... Bref, je me sens confiante cette fois-ci, je me sèvre sans me brusquer grâce aux patchs. Il m'arrive même d'oublier d'en mettre un et de tenir toute seule sans ressentir de frustration. Je ne veux pas craquer. La vie est bien plus agréable quand on n'inhale pas du goudron par paquet de 20 ! Je ne me sens pas encore non fumeuse et toujours en danger par rapport à la cigarette. Je sais que c'est quand je me sens trop sûre de moi que je peux craquer. Je n'accepte aucune cigarette "Exceptionnellement" parce qu'elle aurait un goût de déjà vu. Il faut être réaliste, quand tu te colles des patchs de nicotine sur les cuisses, c'est bien que t'es une droguée. J'espère pouvoir y penser en rigolant bientôt. Bon courage à tous et à toutes !
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Jeremy (32 ans)
Nationalité Belge
12 août 2021

Bonjour, J'ai commencé à fumer quand j'avais 12 ans, oui ça peut paraître jeune... Mais quand on commence si tôt, c'est surtout pour faire comme les autres, s'intégrer à une bande de potes, "paraître bien " et ne pas être rejeté par les autres. Mais à cet âge là on n'a pas non plus conscience des conséquences que la cigarette peut causer sur la santé. Je suis entrée dans le tourbillon, à 16 ans j'ai réussi à arrêter de fumer pendant un an, mais une petite dépression a suivi et j'ai replongé, entraîné par une amie qui n'allait pas mieux que moi. Je n'aurai jamais dû ! Quelques années plus tard, j'ai commencé à me rendre compte des méfaits de la clope sur ma santé, quand je courais je crachais du sang, je vomissais plus souvent, j'étais nerveux à cran, souvent fatigué, une haleine de chameau et j'ai commencé à vraiment m'inquiéter quand mes dents se sont tâchées. Puis j'ai rencontré une personne de 49 ans avec un "trou dans la gorge", elle avait subi une trachéotomie (ça fait jeune non ?) à cause de la cigarette. Je n'ai alors pas compris un moindre mot de ce qu'elle me disait. Et cela a été le déclic, en rentrant chez moi, j'ai tout jeté et voilà un an qu j'ai arrêté de fumer. J'y repense encore car il faut de la volonté pour arrêter mais tout a changé. Je n'ai plus mes tâches sur les dents et bien sûr j'ai diminué les risques d'avoir un cancer. Et que tous ceux qui veulent arrêter la clope le fassent car maintenant je me prive de certaines sorties sous peine d'être asphyxié par la clope des autres et puis j'en ai marre de faire des lessives de vêtements qui puent en moins d'une heure !!! Je rencontre maintenant le phénomène d'exclusion des non-fumeurs et je regrette vraiment d'avoir mis une cigarette dans ma bouche la première fois. Sincèrement, on vit mieux sans !
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Sophie (26 ans)

09 août 2021

Douze ans. Douze ans que ma cigarette et moi vivons ensembles. J'ai commencé de fumer à l'âge de 14 ans. Mal dans ma peau de jeune ado, cherchant des repères, voulant braver l'interdit.... bref toutes sortes d'excuses plus ou moins valables servant à me déculpabiliser. Le résultat est là. Douze années de tabagisme. Une cigarette par mois...."je m'arrête quand je veux", une cigarette par semaine..."je m'arrête quand je veux", une cigarette par jour..."je m'arrête quand je veux...mais ça sera plus dur...",puis deux, trois, quatre, "il m'en faut de plus en plus", un paquet? Pourquoi pas deux? Puis viennent les associations détonantes: Café-clope Alcool-clope Night club-clope Fin de repas-clope....... Et toutes ces petites habitudes qui petit à petit s'inscrivent dans des rituels bien définis, bien huilés. Pourquoi arrêter? On est si bien avec sa clope. On a même une marque préférée ! sa marque fétiche sans qui rien ne peut arriver. Compagnon idéal de toutes les bonnes soirées, de tous les coups durs, des moments de stress comme de plaisir. Pour ne pas manquer il devient impératif de s'acheter la cartouche, dix paquets à la fois !!! Puis (parce que cela n'en fini jamais) surviennent insidieusement des petits problèmes. Une petite toux par-ci, une allergie par-là, tiens, du jour au lendemain on arrête le sport, plus de souffle, plus de jambes, migraines, fatigue, tout un tas de petites choses sans importances, bien souvent mises sur le dos d'une petite fatigue passagère, d'un rhume des foins (un grand classique au printemps). Au passage, on notera une ou deux réflexions des proches "vas te laver les dents, ton haleine est infecte", "tu devrai arrêter avant qu'il ne soit trop tard", "si tu fumais moins tu....". Mais enfin, pourquoi on nous embête avec notre chère cigarette ? On ne fait de mal à personne ? Et puis on est parfaitement au courant des risques ! Oui....., parfaitement......, sauf que le jour ou cela vous tombe dessus, vous mesurer la vraie ampleur des dégâts. Les petites toux se transforment peu à peu en grosses toux, puis en crachats de sang, vient ensuite la radio des poumons et le pronostic, bien plus fiable que le loto : "Monsieur, vous avez cancer des poumons, nous devons vous opérer d'urgence d'un lobe" ....opération.... chimio....opération...chimio..."monsieur, nous sommes désolé vous avez atteint le stade terminal, tout le monde descend....à la morgue".....pleurs, cris, larmes, puis plus rien. Voilà, cela est ma dramatique histoire. J'ai 26 ans, mon meilleur ami en avait 27. Nous avions commencé à fumer ensemble nos premières cigarettes. Il est mort il y a quatre jours devant moi. Cela n'arrive pas qu'aux personnes âgées, cela n'arrive pas qu'aux autres. Pensez à Franck lorsque vous allumerez la prochaine cigarette, surtout vous les jeunes.
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Franck (59 ans)
Nationalité France
14 juillet 2021

Voilà mon expérience personnelle: Bien qu'asthmatique enfant et jusqu’au début de l’adolescence, j’ai fait comme les copains et suis tombé dans le panneau de la cigarette vers 17 ans. A cet âge on manque d’assurance, alors on ne va pas encore en rajouter en se distinguant des autres par le fait de ne pas fumer, on n’est pas un gamin !!! Dans les années 78-80 la cigarette était encore tendance et à la mode. L’époque ou la publicité pour le tabac était partout, dans les journaux en passant par la formule1, les magazines sportifs, le cowboy Marl… Dans les films le héro fumait forcément puisque c’était le héro ! On fumait au bureau, au resto, dans les trains, les avions, les discothèques et les salles d’attente, il y avait des cendriers partout les voitures, les compartiments de trains… Les messages de prévention commençaient tout juste à exister mais on n’avait pas trop envie de les entendre. Je vais avoir bientôt 60 ans et je fume donc depuis 43 ans, malgré quelques arrêts qui n’ont pas duré longtemps. J’ai bien failli gagner cette bataille en 2008 ou j’ai réussi a arrêté, et ce pendant 6 ans. Je pensais bien être tiré d’affaire, mais une période de ma vie accompagnée de relâchement lors de soirées arrosées où on se retrouve entouré de fumeurs et se voit tirer sur la cigarette d’un ami (erreur fatale) s’en suit la rencontre d’une grosse fumeuse et on glisse sur une pente savonneuse jusqu’à la reprise ! Depuis ce jour (2014) j’ai dans l’idée d’arrêter de nouveau puisque j’avais réussi à le faire une fois. Mais je n’ai aucune volonté, je le sais bien ! On entend partout « pour arrêter il faut de la volonté » (c’est surtout les non-fumeurs qui le disent) ignorants ce qu’est l’addiction à la nicotine. Bien que n’ayant jamais été un gros fumeur (une dizaine par jour) je n’arrivait pas à m’en passer et elles m’étaient indispensables, même dans mes activités sportives (Trial moto) qui est assez physiques. Même à bout de souffle, j’étais celui qui allume une cigarette pendant les poses, au moment de se désaltérer, en arrivant sur le terrain, en repartant en fin d’après-midi… A force de me trotter dans la tête cette idée à fini par voir le jour, et je me suis dit qu’il fallait absolument que j’arrête le tabac avant d’être à la retraite. Il me semble plus facile de faire des efforts tant qu’on est en activité, occupé quotidiennement et avec les contraintes liées à la cigarette (poses à l’extérieur obligatoire, limitées dans la journée) ce qui n’est pas le cas lorsque je suis chez moi puisque totalement libre d’allumer une clope avec le paquet sous les yeux et parfois une consommation qui augmente. Le 25 juin 2021 i y a 2 semaines et demi j’avais rendez-vous avec mon généraliste et je décidais de lui demander de me prescrire du Champix, j’en avais entendu parler et un collègue de travail avait arrêté ave ce médicament. J'ai d'abord été effrayé par tout ce que je lisais sur le Champix, la liste d'effets indésirables est si longue que même Tabac info service me l'a déconseillé en disant que la varénicline ne devait se prescrire "qu'en seconde intention" !?! C’est-à-dire réservé aux très gros fumeurs, très dépendants, ceux qui ont tout essayé…. Les cas désespérés ! Devant mon manque de motivation et le plaisir que j’avais a fumer ma cigarette si indispensable après le petit-déj, le café, l’apéro, le repas etc. (et en règle générale j’appréciais les 10 que je fumais puisque justement, je n’en fumais que 10, pas de cigarettes superflues) Je ne voulais pas passer par la méthode douce encouragée pas Tabac info service : les substituts Nicotiniques, gommes à mâcher, patchs… Il me fallait une méthode radicale même comportant « quelques » risques. Je me suis dit que c’était le prix à payer pour me débarrasser de ce fléau et j’avais vu trop de personnes autour de moi échouer avec les substituts pour recommencer après quelques temps. J’avais moi-même expérimenté cette méthode il y a quelques années sans succès. La cerise sur le gâteau à été la réaction de mon médecin. Il a presque sursauté en entendant le mot Champix ! Il me répond : « NON, je ne prescrit pas de Champix. Je l’ai fait 4 fois dans ma carrière et j’ai eu 2 fois des problèmes. Une patiente a voulu sauter par la fenêtre ! « Vous avez essayé l’hypnose » ? Evidement tout ceci n’était pas en mesure de me rassurer, mais j’insistais argumentant que je n’étais pas fragile, ni physiquement, ni psychologiquement et que les effets indésirables sont potentiels, pas systématiques. Le lendemain samedi 26 juin je passe à la pharmacie et prends ma première dose de Champix à 11h du matin (0,5 Mg le matin pendant les 3 premiers jours du traitement) avec le même enthousiasme qui si j’avalais une pilule de cyanure ! Je rappelle que ma consommation quotidienne est de 10 cigarettes, parfois je débordais 11 ou 12. L’après-midi je pars faire du sport et ne change rien a mes habitudes, le samedi soir je n’en avait fumé que 8 ! J1 : 0,5 Mg matin = 8 cigarettes J2 : 0,5 Mg matin = 6 cigarettes J3 : 0,5 Mg matin = 5 cigarettes J4 : 0,5 Mg matin/soir = 5 cigarettes J5 : 0,5 Mg matin/soir = 4 cigarettes J6 : 0,5 Mg matin/soir = 4 cigarettes J7 : 0,5 Mg matin/soir = 3 cigarettes J8 : 1 Mg matin/soir = 1 cigarette J9 : 1 Mg matin/soir = 0 cigarette J10 : 1 Mg matin/soir = 0 cigarette…. Depuis dimanche 4 juillet je n’ai plus fumé de cigarette, nous sommes le 14 ça fait dix jours. Les dernières avaient un gout moins agréable qu’habituellement. Je ne sais pas encore si c’est gagné, l’envie de fumer me traverse quelques fois l’esprit dans la journée mais ça ne dure pas et je tien bon. J’ai envie de dire, c’est là que la volonté entre en jeu : Quand on a fait une partie du chemin, au prix de quelques efforts (largement aidés par le médicament) il ne faut pas renoncer et faire demi-tour. En dehors des rêves complètement dingues qui ne sont pas des cauchemars (presque amusants, j’ai revu des personnes totalement disparues de ma vie et de mes pensées) des nuits entrecoupées et une certaine fatigue sans doute liée a mon activité cérébrale nocturne et aux moments de réveil successifs qui rendent les nuits moins réparatrices, quelques fois une légère nausée (pas méchant, ça passe) et occasionnellement une sensation de vertige (comme quand on a fumé un joint, pour ceux qui connaissent) pas plus d’effets indésirables. Je ne peux en rien préjuger des réactions de chacun, mais pour ma part le rapport bénéfice risque est sans appel, totalement positif ! J’ai lu que le traitement pouvait durer jusqu’à 12 semaines. Mon médecin m’a prescrit deux boite de 14 jours donc 28 J. Je suis au 18 jours et je pense avoir fait une partie du boulot. Je crois que 4 semaines de traitement devraient me suffire, si j’ai tenu 3 semaines sans fumer je suis sur la bonne pente. Pour moi qui ait déjà arrêté, c’est la règle des 3 qui s’applique : 3 premiers jours, une bataille de reportée, 3 premières semaines, une seconde, et si on a tenu 3 mois c’est presque gagné ! J’envisage de diminuer la dose par 2 la dernière semaine du traitement (semaine prochaine) 1 Mg seulement le matin (au lieu de 1 matin / 1 soir) et ainsi prolonger d’une semaine le traitement en réduisant le taux de varénicline progressivement. Je verrais si le besoin de nicotine refait son apparition, mais j’ai bon espoir. Je ne sais pas si ce témoignage sera utile a quelqu’un, mais quand je pense a toutes ces journées sans tabac et me dit que je suis entrain d’entrer dans le monde des non-fumeurs, ceux qui ont plus de souffle, qui ne sont plus esclaves de cette M… et tous ces euros que j’économise (pour info le médicament est totalement remboursé avec la mutuelle) je n’ai plus qu’une seule chose à dire : MERCI CHAMPIX .
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Anonyme (54 ans)
Nationalité Française
19 mars 2020

Bonjour à tous, En plein confinement de coronavirus, je viens de recevoir un message de félicitations, pour 1 an d'arrêt du tabac. Percée de ciel bleu: un sentiment de joie se mêle à celui, très fort, de gratitude pour l'équipe qui a conçu et anime le site. Après 35 ans de consommation, 20 ans de très grosse consommation et de dépendance ++, plusieurs tentatives d'arrêt et un certain découragement, j'ai trouvé la capacité de surmonter toutes les difficultés que j'avais déjà rencontrées. Aidée des patch mais surtout soutenue par le site, ses articles d'info, les tests pour faire le point et voir sa progression, les astuces et techniques: enfin des spécialistes, fins connaisseurs de l'addiction, prennent en compte les épreuves que tu vas subir, t'aident à t'y préparer, à t'armer pour les affronter, et à renforcer tes capacités pour les surmonter. Un entrainement technique, psychologique, une transmission pleine et entière des connaissances que tu peux acquérir sur ce dont du es l'objet (identifier les mécanismes de l'addiction, repérer les symptômes, les accepter, les surmonter), identifier les risques de rechute pour élaborer des techniques personnelles pour s'y préparer...) Autant de connaissances que tu vas pouvoir mettre au service de ta capacité à agir: tu deviens ton propre médecin, l'acteur de ton arrêt. Un sentiment de fierté, de victoire, un gros coup d'amour propre. Du coup en plein arrêt, j'ai affronté 2 inondations d'appartement, un déménagement d'urgence, une maladie cardio vasculaire liée à la conjugaison du tabac et du cholestérol, dont les symptômes se sont déclarés après l'arrêt, un accident chimique environnemental très grave (Lubrizol), et maintenant le coronavirus, comme vous. Parfois encore, je fumerai bien une petite clope, pour m’asseoir et me dire, ouahou. Mais je sais ce que c'est: le besoin de la petite récompense chimique. Et je sais aussi qu'une autre récompense fonctionne tout aussi bien, ou mieux dans la durée. PS: je ne me suis pas pesée mais je n'ai du prendre que 2 ou 3 kilos, perdables si je me bouge un peu plus. Mais j'ai totalement éliminé les graisses animales de mon alimentation, devenue presque végan par nécessité de combattre le cholestérol. Autre appui et pas des moindres: les patch pendant presque 5 mois quand même, et surtout la découverte du Yoga, un soutien très utile pour réapprendre à être en vie, à respirer, à gérer ses angoisses, les insomnies, puis plus tard accompagner ce changement de vision de soi, changement de vie.je souhaite aussi remercier les personnes qui ont laissé leur témoignage, première porte d'entrée vers le site. Ceux que j'ai lus m'ont redonné confiance dans le fait que c'était possible et m'ont aidé à re-décider d'essayer d'arrêter: si j'ai pu, vous le pouvez aussi, ce n'est que du bonheur de franchir les étapes vers la sortir de cette spirale étouffante de l'addiction au tabac. Merci à toute cette communauté humaine virtuelle réunie dans cet échange. Le site fait ici une belle démonstration du rôle que peut jouer le numérique pour les progrès de l'humanité ;) Espérant éveiller en vous le désir de commencer votre arrêt, vous y retrouverez votre amour propre, confiance en vous, et une deuxième vie toute neuve. Stop-tabac.ch vous mettra sur la bonne voie pour retrouver les capacités que le tabac vous a ôtées.
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Anonyme (33 ans)
Nationalité France
19 novembre 2019

J'ai commencé à fumer au lycée. J'ai gardé cette habitude jusqu'à l’approche de mon 30e anniversaire. J’ai toujours connu les risques pour ma santé, mais cela ne m’a pas dissuadé pensant que tant que je resterais actif, tout irait bien. La veille de mon 30e anniversaire, j'ai eu de fortes douleurs thoraciques qui m'ont amenée à l'hôpital. Quand je me suis réveillé, on m'a dit que j'avais eu une crise cardiaque et que j'avais besoin de deux endoprothèses. Ce fut un vrai coup de massue, un peu comme avoir 70 ans à 30 ans. J'ai regardé mes filles et ma femme inquiets et j'ai su que je devais arrêter. <strong>Arrêter de fumer a été l'une des choses les plus difficiles que j'ai faites ! </strong> Passer de 40 cigarettes par jour à cesser de fumer a été l'une des choses les plus difficiles que j'ai faites. J'ai fumé pendant plus de 15 ans ! Dans ma routine, chaque fois que je sentais que mon niveau de stress augmentait, je prenais une cigarette. Le passage à la cigarette électronique m’a été d’une grande aide parce qu’il m’a permis de diminuer ma dépendance à la nicotine. Et puis niveau budget, mon budget de vapoteur est incommensurablement plus bas que les 100aines d’€ dépensés par mois à cout de 2 paquets quotidiens que je fumais à l’époque. Depuis la pratique consistant à préparer son Eliquide soi même DIY s’est démocratisée pour réduire encore plus les coûts de production sur les sites de vape PROs. Aujourd'hui, je suis fier de dire que ma femme et moi avons remboursé notre hypothèque et que je n'ai pas touché une cigarette depuis près de 3 ans !
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laurence (59 ans)
Nationalité francaise
15 janvier 2017

Bonjour à tous, Je vais avoir 59 ans dans quelques jours et j'ai arrêté de fumer le 14 novembre 2016. Je me souviens avoir commencé à fumer lorsque j'étais en classe de seconde. Au début, je n'étais pas une grande fumeuse, je n'avais pas les moyens et je me contentais des cigarettes infâmes fournies gracieusement par mon frère qui était militaire. A partir de ce moment, je suis devenue fumeuse "sporadique", le genre de fumeuse chanceuse qui peut fumer à l'envie, c'est à dire que je pouvais rester sans fumer, pendant des jours voir des semaines et puis je pouvais fumer un paquet entier en compagnie d'un fumeur ou selon certaines situations comme un concert, un week end entre amis, une sortie. j'étais devenue fumeuse accompagnatrice, celle qui ne fume qu'avec les autres. et là, je pouvais fumer à l'excès pendant deux jours et puis plus rien pendant des semaines. En gros, j'avais deux facettes, la non fumeuse qui ne pensait jamais à la cigarette ou la grosse fumeuse qui vidait un paquet dans la journée ou la soirée ! du coup, cette particularité m'a beaucoup servie lorsque j'ai attendu mes enfants car je n'ai eu aucun mal à stopper la cigarette durant ma grossesse et même plusieurs mois après l'accouchement et naturellement en aucun cas en présence de mes enfants. Ce comportement de fumeuse à deux faces a duré des années, pratiquement jusqu'à 45 ans. et puis, j'ai été hospitalisée en maison de repos pour une grosse fatigue et état dépressif. et c'est là que j'ai commencé à fumer selon l'expression que je n'ai jamais comprise, "comme un pompier". hospitalisée 10 jours, je fumais toute la journée, on nous ravitaillait en cigarettes le jeudi et on arrivait rarement jusqu'au jeudi suivant, la jonction était très dure. c'est donc tout simplement à l'hôpital que je suis devenue fumeuse accroc. a partir de là, je me suis mise à acheter mes cigarettes par deux paquets. Il me fallait en gros 2 jours et demi pour les fumer. Étant une très petite dormeuse, levée régulièrement entre 2h30 et 4h du matin au plus tard, je fumais surtout la nuit, une cigarette derrière l'autre. parfois je me faisais avoir et là je paniquais, je fouillais partout pour trouver une clope oubliée dans un coin. et ces jours là, à 6h30 le matin, j'attendais l'ouverture du tabac. et le cumul incohérent ne me faisait pas peur, on dit que les sportifs ne fument pas, et pourtant pendant 10 ans, j'ai pratiqué le sport à grosse dose, entre 8h et 10 h par semaine, et après chaque cours, je sortais fumer une cigarette. je tiens à ajouter que je n'ai jamais ressenti d'essoufflement particulier ou d'obstruction à une activité physique, j'étais infatigable et pouvais enchainer plusieurs cours de cardio à la suite. j'ai finalement arrêté le sport à cause d'une fibromyalgie. cependant je suis restée grande fumeuse et il ne se passait pas une semaine sans qu'on me dise d'arrêter de fumer car cela allait me rendre malade, me faire mourir. mes amis et ma mère naturellement, enfin tout le monde me conseillait d'arrêter car pour eux je fumais beaucoup trop. et là, j'affirme que je n'ai jamais décidé d'arrêter de fumer, c'était un plaisir immense dans ma vie, j'aimais ça et je ne ressentais aucun besoin de réduire ma consommation. la maladie, les photos, ça ne me faisaient rien, aucune réaction négative, aucun remord, je me sentais bien en fumant et les conséquences ne m'importaient aucunement. et puis voilà, au mois de novembre dernier, j'ai eu quelques soucis familiaux, j'ai replongé dans la dépression et le médecin m'a ordonné un arrêt de travail de 15 jours. Pendant cette période, je suis tombée en panne de cigarettes, c'était un vendredi vers 17 h. n'étant pas particulièrement en forme, j'ai décidé de m'en passer et d'attendre le lendemain pour aller en acheter et je m'en suis très bien passé, à tel point que le lendemain matin, j'ai repoussé le ravitaillement (par deux paquets comme je disais) à l'après midi et puis le soir est venu et je me sentais fatiguée pour sortir, j'ai décidé de repousser au lendemain matin, sachant que le dimanche, tout est fermé l'après midi pourtant, je n'ai pas ressenti un besoin extrême, j'ai encore repoussé au lendemain et au final et à mon grand étonnement, je n'ai jamais repris. ce qui est bizarre en fait, c'est que je n'étais pas dans l'optique de l'arrêt, même pas dans l'optique de la réduction, fumer était un plaisir auquel je tenais et du jour au lendemain, sans même m'en apercevoir, je suis devenue non fumeuse. L'envie s'est arrêtée comme par magie. On m'avait dit que pour arrêter de fumer, il fallait en avoir envie, un peu comme pour maigrir. mais moi, je n'en avais pas du tout envie, ça s'est imposé à moi et ce qui est extra, c'est que voir les autres fumer ne m'incite pas à reprendre. j'ai tenté une cigarette à Noël mais je n'ai pas pu la finir, et j'ai perdu totalement les gestes et la routine qui vont avec la cigarette. Jamais au téléphone sans une clope, la cigarette dès que je me lève, la cigarette à la sortie du train sur le trajet pour aller au boulot. Plus rien. Alors tout ça, c'est le rêve de tous fumeurs, j'imagine mais le rêve ne serait pas cauchemardesque si je ne grossissais pas à vue d'oeil. je ne me suis pas pesée cela m'épouvante, mais je pense avoir pris entre 3 et 5 kg depuis le 14 novembre. Je tiens à préciser que je ne suis pas une grosse mangeuse et que je n'ai pas changé mon alimentation depuis que je ne fume plus. et comme je ne suis pas une grosse mangeuse, je suis un peu paniquée car il m'est assez difficile de réduire mon alimentation pour perdre du poids. Je me donne quelques temps mais si je continues à grossir je pense que je vais finir par reprendre volontairement et ça m'ennuie beaucoup. J'ajoute que j'ai acheté une cigarette électronique et que je ne m'en sers pas. c'est même assez curieux car je ne déteste pas, j'ai juste pas envie. Si on m'avait dit que j'arrêterai de fumer du jour au lendemain sans aucun souci, mise à part la perte de poids, je n'y aurais jamais cru car ce n'était pas du tout dans mes projets. j'ai toujours dit que j'aimais fumer et que je prenais tous les risques qui vont avec. Mon gros souci en ce moment, c'est la prise de poids, je suis une ancienne anorexique et je vais avoir du mal à assumer une prise de poids, c'est certain.
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Christine (55 ans)
Nationalité belge
17 février 2016

En janvier 2008 j'ai laissé un petit témoignage sur ce site, sous le titre "journal d'un tabagique". J'y relatais mon arrêt du tabac en 8 jours, grâce à une bonne motivation et au champix, un médicament prescrit par mon médecin. Ce fut un succès et à ce jour, 17 février 2016, je n'ai jamais repris cette mauvaise habitude. Pendant 6 mois à un an, j'ai encore ressenti quelques pointes d'envie... classiquement, après un bon repas par exemple. Mais j'avais conscience d'être réellement une tabagique. Je n'ai pas voulu prendre de risques! Courage à celles et ceux qui essaient d'arrêter. Bien à vous tous.
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