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Mejed (40 ans)
Nationalité Tunisienne
29 décembre 2023

Bonsoir, je suis très content de partager avec vous mon témoignage à propos de mon arrêt de fumer, en fait c'était une décision prise sur plusieurs étapes, car depuis l'été dernier (2023) j'avais commencé à pratiquer du sport en faisant de running et parfois je courais près de chez moi des distances entre 3 à 5 km, au fil des jours j'ai minimisé ma consommation tabagique et j'ai pu changer mes attitudes journalières ( moins café et du tabac , plus sport + eau ... ect) , jusqu'au jour où j'ai participé a une course de 5km ( Dimanche 8 octobre 2023) une date après la quelle je n' avais plus fumé une cigarette 🚬. Heureusement les évènements sportifs se succédaient et chaque dimanche je participais à une nouvelle challenge, courir une distance et résister à l'envie de fumer où d'aller boire un café ☕ avec les gars, ça marchait parfaitement , puisque j'ai bien progressé en terme d'endurance au sport et de dépendance au tabac 💪. Le 17 décembre 2023 j'ai réussi à réaliser un super chrono durant mon premier semi marathon 21,1km et ça me fait plaisir d'avoir trouver mon rythme sportif s'améliore aussi rapidement que possible, Déjà 82 jours sans tabac une excellente sensation à recommander.
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Soso (31 ans)
Nationalité Suisse
10 décembre 2023

Bonjour à tous. Fumeuse depuis mes 13-14 ans, j'ai réussi à arrêter plusieurs fois de fumer. Une fois, un an. Une autre fois, 3 mois. Une autre fois, 6 mois. J'avais repris jusqu'à il y a quelques jours. Sur un coup de tête, cela fait 36 heures que je n'ai pas fumé, suite à la prise de conscience que je "cramais" mes poumons en fumant. De plus en plus, mon corps me disait de lâcher cette substance pourrissant dans mon corps : je fais de l'asthme depuis peu (mais avant, non...), j'ai des douleurs aux poumons, le souffle inflammé (chaud/froid), je tousse, j'avais ces peurs de mourir d'un AVC ou d'un arrêt cardiaque. En plus de souffrir d'hypochondrie. Comme certains ici en témoignent, la peur est un grand levier du changement, pour moi c'est aussi le cas. Mais prendre conscience que je détruis ma santé, ma vie, et que peut-être j'ai atteint un point de non retour me motive encore plus à dire non à cette drogue!! Et retrouver un rythme cardiaque agréable au bout de même pas 2j d'arrêt me conforte aussi dans mon idée et mon choix! Mes thérapeutes me disent que ce n'est pas le moment; mais je vais leur prouver aussi le contraire : il n'y a jamais de mauvais moment pour s'arrêter de fumer!!!
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dom (65 ans)
Nationalité francaise
31 juillet 2023

Fumeur depuis l'âge de 20 ans, j'ai décidé d'arrêter. Ce n'est pas la première fois. Aparavant j'utilisais des substituts (patch,...). Ces substituts me permettaient de faciliter l'arrêt. Cependant lorsque je n'utilisais plus les patchs, le besoin de cigarette revenait. J'ai donc essayé une nouvelle méthode. Certains utilisent des sucreries, ce qui n'est pas bon d'un point de vue pondérale. Pour ma part, je mange des salades (taboulet, piémontaise, ...) ce n'est pas trop calorique. Cette méthode est plus dure que le patch. Mais l'avantage, c'est que je n'absorbe plus de nicotine...et donc le sevrage se fait à mon propre rythme et le risque de rechute est moindre A chacun sa méthode. Je vous propose la mienne....
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Anonyme (38 ans)
Nationalité Belge
07 décembre 2022

Bonsoir (ou bonjour), Je fume depuis mes 12 ans. Mes parents étaient de très gros fumeurs (3 paquets par jour) à une époque où le tabagisme passif n’était qu’un discours de bobo de la santé. Ils fumaient partout dans la maison et la voiture, les fenêtres fermées. Autant dire que j’ai grandi avec la cigarette comme 3e parent… Vers 20 ans, j’en étais déjà à un paquet par jour. À 28 ans, à deux paquets. À 38, je fumais 35 à 45 cigarettes par jour. Même pendant ma grossesse (36 ans), je n’ai jamais réussi à arrêter totalement (2-3 cigarettes par jour à certains moments, rien à d’autres). Dès mon accouchement, comme je n’allaitais pas, j’ai repris comme avant. Depuis le 21/11, j’ai commencé sans trop me dire pourquoi, la cigarette électronique. En quelques jours, j’ai réduit ma consommation à une douzaine de cigarettes par jour. Puis en moins d’une semaine, je fumais moins de dix cigarettes par jour. Aujourd’hui, début décembre, je ne fume plus qu’une vingtaine de cigarettes par semaine. J’ai encore du chemin à faire. Je ne suis plus qu’à 6mg de ecig et encore quelques cigarettes par semaine. Tout le monde me dit que j’ai une super mine mais pensent que c’est à cause d’un changement de fonction car très peu de gens savent que j’essaie d’arrêter. Comme je l’ai lu dans d’autres témoignages, je ne l’ai pas annoncé pour éviter des questions du style « ça va, tu tiens ?? ». Cette guerre est entre moi et la cigarette, c’est déjà assez compliqué. Alors non je n’ai pas encore totalement arrêté. Mais je vais y arriver cette fois (je ne détaille et ne compte plus mes tentatives) car je fais cette démarche par conviction et non par obligation. Doucement mais sûrement. Aujourd’hui j’ai eu de violents maux de tête et j’ai fumé 3 cigarettes. Les maux de tête sont passés. Mon chemin est probablement encore long mais l’objectif est clair. Et la victoire sera mienne, sans m’imposer un arrêt complet dès le 1e jour ni même une date limite car cela m’a toujours fait échouer. Mais au final, je serais une non fumeuse. C’est une promesse envers moi-même et un message d’encouragement à celles et ceux qui essaient d’arrêter : allez-y à votre rythme et selon ce que votre corps accepte. Si vous mettez six ou douze ou vingt-quatre mois à vous arrêter c’est pas grave. L’objectif est important, pas le chemin. Courage et n’oubliez jamais votre but.
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Ann (54 ans)
Nationalité Française
19 août 2022

Adieu à ma meilleure Amie (Merci Siem) Hello à tous, Me voilà de retour. Plutôt qu´un long discours, je vous propose de vous partager mon journal de bord de 2012 que j´avais fait sur l´ancienne version de ST sur les premiers jours d´arrêt. 10 ans après, je suis de nouveau avec vous, après 4 ans d´arrêt suite à votre aide précieuse. Je voudrais ici, reprendre une sorte de journal de bord car ça m´avait vraiment aidée. Peut etre que ça en aidera d´autres, qui sait... Allez hop, c ´est parti et bonne lecture 16 octobre 2012, 18:15 Enfant, je disais « ça sent mauvais ! » J’ai vécu au milieu de la cigarette, ma mère fumant de temps en temps à la maison, mon père et mes oncles roulant leur « clop » lors de toutes les réunions de famille qui se déroulaient dans un épais nuage de fumée, enfants à côté… Dans la voiture, même combat, si possible fenêtres fermées. 1982 : j’ai 14 ans et comme une imbécile, je veux avoir l’air d’une grande. Une copine me tend un clop (il paraît qu’on dit un clop, mon oncle y tenait !), j’essaie et puis une deuxième, une troisième, et ainsi de suite… Au départ, je me cache des adultes, et puis je me mets à fumer à la maison à 18 ans. Je suis adulte, non ? Je ne me pose même pas de question. Tu deviens mon indéfectible alliée des soirées entre potes, des coups de cafard, des moments d’ennui, des révisions de partiels pendant 8 longues années d’études, bref de chaque instant de ma vie. Un mois avant mon mariage, je décide de Te lâcher car je ne saurai tolérer des photos en belle robe blanche, un bouquet dans une main, Toi dans l’autre ! Et comment je vais faire pour me passer de Toi pendant cette journée ? Impossible ! Patch et bouquin. Ma meilleure amie, Tu n’es pas invitée ! Nickel, Je m’arrête du jour au lendemain. Mo-ti-vée !  Je prends 3 kilos en trois semaines et je rentre tout juste dans ma robe le jour J. Mais bon, Tu n’es pas là, nous sommes fâchées et c’est tant mieux ! 8 mois après, 8 kilos et une bagarre contre ces derniers pendant des mois, je me considère comme guérie,. Je T’ai oubliée. Et un beau jour, à la faveur d’un voyage au delà des mers, Tu m’appelles, comme ça, par hasard : « Salut, ça va ? » « Oui, et Toi ? ». On reprend contact, on se pardonne, on s’embrasse et je retombe dans Tes bras. Pendant 15 ans. S’ensuivent deux grossesses et Tu es toujours là, près de moi. Ah, non, pas tout à fait. Huit jours avant mon premier accouchement, on se fâche à nouveau pour mieux se réconcilier trois jours après. Du coup, Tu me fais culpabiliser, j’arrête d’allaiter mon fils au bout de dix jours et nous voici encore réconciliées. J’ai toujours été très fidèle en amitié et Toi aussi. 12 années passent. Mes enfants me mettent en garde contre Toi. Ils ne T’aiment pas, crois moi ! Mais, j’en arrive à T’inviter à nouveau dans la maison et plus seulement sur le balcon, fenêtres ouvertes (car notre amitié doit rester discrète), puis dans la voiture pour de courts trajets avec les enfants. Au bureau, Tu es VIP ! Tu écoutes mes conversations téléphoniques, lis mes messages, rédiges mes dossiers, assistes même parfois à mes rendez-vous de clients qui ont la même Amie. Mais dans ma tête, Ton amitié devient pesante, lourde à porter. En, fait, il n’y en a que pour Toi. Si Tu n’es pas là, je panique. D’ailleurs, Tu es toujours là, et les rares fois où je T’ai oubliée, je suis allée Te chercher d’un saut de voiture. Je connais d’ailleurs le moindre des endroits où Tu peux Te cacher, à toute heure du jour ou de la nuit ! Et si Tu n’es pas disponible, j’appelle une de Tes copines, revêtue de menthe, ou d’un autre costume, peu importe, vous êtes de la même famille. Si Tu es là alors que Tu n’es pas invitée, au resto, au ciné, chez des amis, je maudits ces foutus endroits et ces foutus moments. Je m’embête chez mes « autres » amis, je n’écoute pas ce qu’ils me racontent, je ne cesse de penser à Toi. Et lorsque Tu me manques trop, délicatement, j’essaie de T’inviter : « je peux fumer…dehors ? ». Tu m’empêches parfois de dormir, et parfois Tu m’y aides lorsque je n’y arrive pas. Tu me soutiens dans mes moments de doute, tu partages mes joies, mes peines. Tu es là quand je vais bien et même quand je suis malade ! Bref, Tu fais partie de ma vie.   Vendredi 12 octobre 2012 Retour en arrière... 8 :30, après avoir emmené les enfants à l’école, je rentre à la maison car le médecin m’a diagnostiqué une laryngite hier soir. Je n’irai pas au bureau aujourd’hui et ça tombe bien, car je n’ai aucun rendez vous. Tu m’accompagnes sur le chemin du retour, comme tous les matins. Sur un coup de tête, je mets un patch qu’un médecin m’avait prescrit il y a quelques mois et que j’avais acheté, puis stocké dans ma pharmacie, comme tant d’autres fois par le passé. Le patch, Ton ennemi n°1 au même titre que certaines acuponctures, homéopathies, hypnoses et autres médicaments. Tu ne les aimes pas ceux-là, hein ? Tu en es jalouse et rien ne t’arrête pour les écarter de moi. Je le sais. Tu es extrêmement possessive et exclusive. La journée passe sans Toi, moi allongée, « vautrée » devant la télé. Et je me retrouve à 20 heures sans T’avoir donné une occasion de Te manifester ! Oh ! Tu n’es pas loin, juste dans la pièce à côté ! Les enfants sont absents pendant une semaine, ça tombe plutôt bien car je ne veux pas qu’ils nous voient nous disputer. Je ne sais pas vraiment mais Tu commences à m’agacer avec Tes caprices et Ton égoïsme.   Samedi 13 octobre 2012 Je me réveille : 24 heures sans Toi ! Wouahouhhhh ! Serions nous vraiment fâchées ? Je vais faire des courses et je suis fière de moi. J’ai envie de Te donner une leçon. Jamais Tu ne t’es préoccupée de moi, de mes envies, de mes besoins. Il fait beau et j’ai envie de sourire à cette nouvelle vie : Exaltation ! En guise de repas, je vais manger une grande assiette de crudités car j’ai besoin de me refaire une santé et de nouveaux amis appelés crudités, légumes, bien-être. Et je ne veux pas tomber dans ton autre bande de copains, les sucreries. J’ai les enfants au téléphone et dans un accès d’inconscience, je leur dis que c’est fini entre nous depuis hier. Ils sont contents, fiers. Et moi ? N’ai je pas fait une bêtise de leur dire que nous étions fâchées ? Je suis liée par mon engagement maintenant… Comment assumer si je n’y arrive pas ? Bon, on verra ça demain mais pour l’instant, Tu dégages du périmètre !   Dimanche 14 octobre 2012 Ouille, ça se complique ! Tu m’appelles sans cesse : le manque de Toi se fait cruellement ressentir ! C’est dimanche et il faut que je m’occupe absolument, que je t’oublie. Ménage, rangement de placard, lessive, musique, film… Mais Tu m’obsèdes. Je me maîtrise, je prends scrupuleusement mes vitamines et autres magnésium pour ne plus sentir Ta présence, omniprésence.   Lundi 15 octobre 2012 Mince alors, à peine réveillée, je pense à Toi… Satanée meilleure amie, Tu ne me lâches pas d’une semelle ! Tu n’as donc pas compris que je suis fâchée ? Que je ne veux plus Te voir, ni entendre parler de Toi ? A cause de Toi, je n’ai même pas le courage d’aller bosser et comme je n’ai pas de rendez vous, je peux rester à la maison. Finalement, j’étais malade, donc il faut que je me repose, non ? Ce n’est qu’un prétexte, je le sais, car en fait j’ai la trouille chevillée au corps. J’ai peur de me retrouver dans mon bureau, synonyme de cendrier géant. Je fais du repassage, des lessives… A ce rythme là, je vais faire couler ma boîte et vais devenir une toquée de la serpillère ! Et Toi, Tu es là, dans ma tête à chaque seconde qui passe… Je me force à Te faire la tête, ne plus Te parler. Mais en fait, j’en crève !   Mardi 16 octobre 2012 Je suis au bureau et je ne fais rien. Je surfe sur Internet, je lis mes mails, passe deux coups de fil. J’ai viré Ton copain le Cendrier. J’ai caché Ton ami le Briquet au fond du tiroir. J’ai invité de nouveaux amis. Ils s’appellent Bonbon à la Menthe et Verre d’Eau. Ils essaient bien de me divertir mais c’est difficile pour eux. On ne se connaît pas tandis que Toi… Sur Internet, je trouve ce site avec son forum et la possibilité de créer ce blog. J’en suis là. Jour 4 sans Toi. Je sais que j’ai raison de Te tenir tête, mais je doute de mes capacités. Sommes nous amies pour toute ma vie ? Mon destin n’est-il pas lié à ma meilleure amie ? Et si un jour, demain, après demain, dans un mois ou un an, on m’annonce… que ma meilleure amie m’a fait la pire vacherie qui soit ? Et là, je me dirai « Mais c’est pas possible, je le savais ! Et mes enfants ?... etc. etc. ». Et je doute encore « De toute façon, est-ce qu’il n’est pas trop tard, déjà ? » Ne m’as Tu pas déjà envahie, à vie ? Aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus Te parler directement, mais de T’écrire. Nous verrons bien. Peut-être un jour Tu comprendras que l’amitié ne peut rimer avec l’hypocrisie, car je suis sûre que Tu me caches quelque chose… Tu n’es pas franche, j’en suis persuadée. Tu es fourbe, mais aussi très rusée, intelligente, manipulatrice, sournoise, sordide. Tu es trop fine, trop mince, trop parfaite pour être honnête. Tu as un physique de mannequin, élancée, le regard maquillé d’un léger trait d’eye liner, la moue ourlée de beige avec parfois un léger parfum mentholé, une jolie robe blanche, innocente…. Trop belle pour être vraie. Mais bon sang, qu’est-ce que Tu me manques….. Je raccroche. A demain.   Mercredi 17 octobre 2012 : un vrai petit soldat Je suis de nouveau au bureau. Toujours difficile de s’y mettre car Tu es toujours dans ma tête. En revanche, ne T’en déplaise, mais Tu as du renoncer à me harceler hier soir, à tel point qu’à un moment donné, je me suis sentie bien, sans manque de Toi. Peut-être étais-Tu allée Te coucher avant moi, épuisée de m’avoir tant pourchassée. J’ai pensé à Toi, bien sûr, mais Tu ne m’as pas manqué, l’espace de quelques longues et délicieuses minutes. J’espère bien que tu as passé une mauvaise nuit et que Tu vas aujourd’hui Te reposer, loin de moi. Ce matin en me levant, pareil. Tu es là, dans ma tête, mais moins présente, moins vivace. Aurais- Tu compris ? Je ne le crois pas… Pas encore… Car Tu es têtue, comme une mule, persévérante. Je m’attends à Te voir surgir, tel un diablotin, son chapeau pointu sur la tête, et son sourire narquois affiché en grand sur le visage. Je sais que Tu ne lâcheras rien, aucune bataille. Un vrai petit soldat. Cet après midi, le manque à nouveau.  Non contente d’y associer le manque, Tu y associes maintenant la peur. Peur de ne pas y arriver, peur de ne plus jamais être bien, peur même à cheval, alors que c’est mon seul moment de détente dans la semaine ! Tu ne T’arrêteras donc devant aucun moyen ! Même ce petit espace de liberté, Tu vas me le bouffer ? Je n’ai pas envie de Te laisser faire, et pour l’instant, moi aussi je joue au petit soldat, mais les armes ne sont pas les mêmes…..   Jeudi 18 octobre 2012 : le soldat n´est toujours pas mort Encore une des Tes astuces : m’empêcher de dormir. Tu joues maintenant la carte de l’épuisement, moral, nerveux, physique. Je savais qu’hier, Tu m’avais plus ou moins laissée en paix quelques heures pour mieux Te ressourcer, Toi, recharger Tes batteries, et à nouveau remonter sur le ring, plus forte, plus sûre de Toi. Je Te déteste.   vendredi 26 octobre 2012, 15ème jour : le mépris 15ème jour. Je ne T’ai pas oubliée mais je ne T’ai pas écrit. Je T’ai ignorée exactement 437 fois. 437 fois où je T’aurais sortie, fine et délicate de Ton magnifique écrin serti de cuir et d’argent que j’avais acheté spécialement pour Toi, écrin bien plus féminin que l’uniforme de tes petites sœurs, rangées et anonymes sur l’étal du débitant de tabac ! 437 fois où j’aurais invité Ton ami le briquet : Tu sais, le très très joli briquet argenté acheté encore une fois spécialement pout T’accompagner… Zippo s’appelle-t-il. Magnifique et choisi avec soin il y a des années aussi celui-là ! Je l’avais trouvé si joli dans sa robe de lamé avec ses fines dentelles gravées ton sur ton…. Souvenir de ma jeunesse et de mon insouciance d’adolescente. 437 fois où nous nous serions réunis tous les trois en une fusion, véritable confusion (avec ou sans jeu de mot). 437 fois où je T’aurais embrassée, sentie, humée, respirée, dégustée, avalée pendant de longues minutes, dont de nombreuses fois où je n’y aurais même pas prêté attention ! 437 fois où je T’aurais enfin couchée dans ton lit de cendres. Peut-être même maintenant 438. Voire 439. D’aucuns diraient 437 fois où nous aurions fait l’amour ensemble, mais finalement, ça y ressemble, non ? ! Et si je décidais de divorcer ? Mais, je T’ai sans doute et indéniablement ignorée bien plus souvent encore, car au delà de nos rencontres, je T’ai ignorée dans ma tête tout le temps que j’étais éveillée, à chaque instant (Tu as l’immense gentillesse de me laisser en paix quand je dors !). A chaque seconde en réalité : Soit environ 15.120 fois en 14 jours. 15.121, 15.122, 15.123, etc. Et autant de pensées pour Toi. 15.124, 15.125… Je suis fâchée ! Les remarques de tes ex amis Te concernant sont les suivantes « Ce n’est pas Ton amie, mais Ton ennemie ». Peut-être. Sans doute. Mais pour l’instant, je T’appelle encore ainsi. Pour mieux être Ton ennemie plus tard, ton ex.  L’heure n’est pas encore là, mais j’y travaille. Et si Tu es persévérante, il faut que Tu saches que je ne suis pas rancunière. Je pardonne tout mais je n’oublie pas. Et cela, Tu le sais, surtout aujourd’hui ! Et je suis franche. Alors Te voilà avisée, prévenue. Tu m’as cabossée. Je me répare. Oui je T’ai ignorée. Oui je ne T’ai pas écrit mais Montaigne ne disait-il pas «Il n’est réplique si piquante que le mépris » ?   Samedi 27 octobre 2012 : Dis donc, Toi ! Dis donc, Toi ! Je voudrais te parler de deux trois petites choses ce matin ! En parcourant un forum, je constate qu'il y a des gens que Tu empoisonnes avec Tes salades, Ton odeur, Tes saloperies. Je pense à B. notamment qui lance un cri d'alarme. Alors Tu vas me faire le plaisir de lui foutre la paix dare dare ! Une, deux, trois, des milliers de personnes ne Te suffisent plus ?  Tu sais quoi ? Tu dégages de là !!!! et presto !    Lundi 29 octobre 2012 : C´est lundi, c´est reparti ;-(( Après un week end tranquille, c’est lundi et c’est reparti : OBSESSION !!!! Ce matin, un enfer. A midi, l’enfer continue. Dans l’après midi, je passe voir une amie, une vraie, pas une qui m’enfume avec ses histoires. Une amie, que nous avons, pardon, AVIONS, en commun. Alors Tu t’invites chez elle. Tu me fais les yeux doux par trois fois, peut-être même quatre. Bien sûr que je T’ai vue. Mais Tu ne m’as pas eue ! Et mon amie est restée mon amie, elle. Et je parie qu’elle n’est pas loin d’être fâchée avec Toi aussi. Tu vois ce que ça donne ? Tout le monde va finir par Te tourner le dos, et Tu l’auras bien cherché ! Je Te souhaite une très bonne nuit, sans moi, un jour de plus…. Et on en est à 17.  Et voilà ! Plus de 4 ans sans fumer hormis une rechute de quelques semaines début janvier 2013, alors que le papa de mes enfants venait de sortir d´une semaine de pronostic vital suite à une double dissection aortique le 16 décembre 2012. Début janvier donc, après 2 semaines de choc et de pilotage automatique en mode survie et alors qu´il est toujours en réa (il le sera encore 2 semaines), je craque pendant 2 mois ! Je décide cependant rapidement d ´arrêter à nouveau : pas question pour mes loulous de 9 et 6 ans de perdre leur mère quand ils ont failli perdre leur père et qu´on ne sait pas encore quelles seront les séquelles.... 4 ans donc... Puis une recontre avec un fumeur de roulées qui a décidé d´arrêter.... d´arrêter ! Je tiens un mois et demi puis je craque pendant un sejour au ski avec 18 personnes dont 15 fumeuses... la clope est partout, tout le temps, accompagnée par ses potes alcool fort et magnums de vin. Je deviens la 16ème fumeuse... Mai 2022, après de multiples tentatives aussi couronnées de succès que de gravir le Mont Blanc en tongs, je postule à un programme qui sera diffusé sur les réseaux sociaux dans quelques mois. La prochaine fois, je tente le Mont Blanc : je suis retenue ! Premier tournage fin juin, puis changement total de vie pour moi le 2 juillet et me voilà embarquée (jeu de mots tout à fait opportun, je vous en dirai davantage plus tard) dans une véritable houle de changements... Et il faut garder le cap... pas simple... A suivre....  
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Marianne (29 ans)
Nationalité Francaise
19 avril 2022

Plus d'un an maintenant que j'ai arrêté. Je me suis juré de laisser mon (long) témoignage sur ce site si j'arrivais au 1 an d'arrêt, car ce sont ces témoignages qui m'ont énormément aidé dans les moments de doute et de fébrilité. Si cela peut aider qqn comme les autres ont pu m'aider. Je fumais depuis mes 17ans. J'ai démarré bêtement au lycée en prenant des paquets à mon père avant d'acheter les miens. Pendant 11ans, j'ai été fumeuse "modérée" à savoir entre 8 et 12 cigarettes roulées par jour. Sauf en soirée où je ne comptais pas. J'ai aussi eu une période cigarette électronique pendant 2-3ans sans pourtant vouloir arrêter . C'était "moins" dangereux et surtout moins de problème d'odeur, de pause clope en extérieur.. mais je l'avais tout le temps au bec et un jour d'entraînement de basket, ma respiration s'est emballée, impossible de reprendre mon souffle, trop d'eau dans les poumons j'ai cru que j'y restais. Ca m'ait passé au bout de quelques secondes mais ca m'a bien fait peur. Je suis revenue à ma bonne vielle roulée et à tous ses mégots. Logique🙄 Car oui, être fumeuse ne m'empêchait pas d'être sportive, c'est le grand paradoxe du cliché sportif. Et pourtant nombreux sont les sportifs amateurs fumeurs. Malgré un rythme d'entraînement assez modéré (7h semaine, c'est pas non plus du haut niveau), la clope n'a pas spécialement nuit à mes performances sportives du moins pas les premières années. Ajoutez à cela le fait que c'était aussi mon métier (responsable management sportif). Je n'ai pourtant jamais assumé auprès de certaines personnes d'être fumeuse sachant que cette image pouvait être degradante ou décevante à leurs yeux et du jugement qu'ils pourraient porter. Que ce soit envers mes parents, notamment ma mère pour qui les sermons sur la clope étaient permanents, mais aussi les membres de ma famille comme oncle tante grand mère...même si avec le temps ça se savait, je n'assumais toujours pas le geste de fumer devant eux. Mais également auprès de mes collègues de travail actuels, les petits basketteurs et enfin surtout ma copine à qui je n'ai rien dit pendant les 6 premiers mois de notre relation. Une honte pour moi de montrer cette image dégradante en contradiction avec les valeurs et la fierté du sport que je portais. J'avais à l'esprit la réalité du problème mais l'insouciance de m'y intéresser. En revanche, pour tous les amis, les coéquipieres, mon frère, mes cousins...les personnes qui m'entouraient directement, aucun problème avec eux pour en allumer une. La plupart l'étaient aussi. Mais surtout le problème était que j'adorais fumer. Il y a encore peu de temps je me demandais "mais comment les non fumeurs font ils pour ne pas fumer ou n'avoir jamais envie de le faire". Comme tout le monde, un soir de nouvel an, on prend la résolution d'essayer d'arrêter de fumer car on sait tous qu'en soit cela n'est pas une bonne chose. Mais quand on est pas convaincu et qu'on a pas spécialement l'envie ni la contrainte de le faire, et bien on ne fait rien c'est bien logique. Pourquoi se priver de ce qui nous donne du plaisir. Et c'est finalement quand on se rend compte à 27ans qu'on ne sait plus gérer l'effort, à l'entraînement ou dans la vie de tous les jours, qu'on commence à réaliser les effets sur le physique et cette vieillisse accélérée. Manque de souffle, d'oxygénation, de récupération, de force, d'endurance...pour courir après un ballon ou monter les courses au 2eme étage.. On se dit qu'on va réduire pour s'aider un peu. Et c'est là que le déclick survient : finalement on se rend compte qu'on ne peut pas réduire, qu'on ne peut plus arrêter même l'espace de 5h, qu'on a une réelle dépendance, que la cigarette n'est plus une option comme au début. Dès qu'on se prive, on multiplie l'envie d'en fumer une voir 2 d'affilé. Et c'est dans ce constat de dépendance, en fumant clope sur clope, le problème à l'esprit que je décidais d'arrêter. Mon arrêt ne fut pas simple, il s'est fait en 2 fois à cause d'une rechute mais qui était nécessaire pour mieux réaliser le second essai. A tous ceux qui ont rechuté : ce n'est pas grave, c'est une preuve que vous avez pris conscience du problème et que vous tenter de le résoudre. Essai 1 jour 1 : arrêt total sans aucun substitut. Je suis dans un état de nerf en fin de journée qui me pousse à aller au tabac pour prendre une de ces nouvelles mini cigarette électronique à cartouche. Pour ne pas gâcher ma tentative, je prends du zéro % de nicotine, j'ai lu que c'est juste un manque comportemental qui me pousse à fumer et que finalement la ecigarette était une bonne aide à l'arrêt. Le soir même je pleurais comme une enfant de cette privation.. Essai 1 jour 2 à 30 : je conserve cette mini cigarette avec des cartouches de nicotine supérieure : 12%. Je savais que cette dose était trop importante pour moi, j'étais un profil 6% avant, mais il n'y avait pas de dose intermédiaire pour ce genre d'appareil et je ne voulais pas réinvestir dans une "vraie" ecig plus chère. Avec le temps je me rends finalement compte que cette méthode me coûte bien plus chère que prévue et surtout que je suis plus dépendante à la nicotine qu'avant...bravo comme une débutante 👏 Essai 1 jour 30 à 45 : Je me mets comme objectif de ne plus fumer à Noël et passe par 10 jours de chewgum nicotine et 5 jours sans rien. Je suis à la suite de ça psychiquement fatiguée mais contente de cette avancée dans ma routine. Cependant, je me retrouve confrontée pour les fêtes à des anciennes situations de fumeurs auxquelles je ne m'étais pas préparées : le train et l'attente entre les correspondances puis cette privation certaine qui m'attendait d'être entourée de ma famille. A peine arrivée pour les fêtes, je rachetais des cartouches 12%. Essai 1 jour 45 à 100 : consciente cette dépendance aux substituts qui me coûtent cher, je me resouds à réinvestir dans un vrai "calumet" comme je l'appel avec ses options, son dosage et ses arômes pour finalement pas si cher que ça. Mais ce truc n'a finalement pas l'effet escompté sur moi, physiquement cela me donne la nausée, m'étouffe (encore) dans l'effort. Je me surprends même à une soirée à fumer une clope plutôt que ce truc me disant que c'est "juste"pour la soirée. Les jours suivants, une méga rage de dents, dont la ecig n'y est pas pour rien (beaucoup d'agents dans les vapeurs et vasoconstriction des gencives), me fait littéralement plier. 4 mois après ma décision, j'abandonne toutes ces pseudos solutions qui auront finalement monopolisé mes pensées, altéré fortement mon humeur et mes coups de deprime au point de déstabiliser mon couple, ruiné tout autant que lorsque j'étais fumeuse. Je me suis retrouvée pendant un bon mois à fumer, fumer, enchaîner les paquets comme pour me rattraper de cette privation. Et bien sûr à cacher cet échec à ma copine. Et un jour, jai finalement fini par m'en dégouter, et me dégouter moi même de la machine à fumer que j'étais devenue. Je fumais à presque vomir parfois. Mais il fallait faire les choses plus intelligemment que la dernière fois. J'ai profité d'un énième confinement de 15 jours chez mon père, dans l'air pur des Alpes, devant qui je ne fumais pas et où les activités sportives étaient quotidiennes. C'était la quinzaine parfaite pour passer les premiers jours de dépendance physique. La dépendance comportementale suivrait ensuite. Le 8 avril 2021 à 19h j'eteignais la dernière clope en arrivant chez lui . Les premiers jours furent les plus compliqués psychiquement. Essai 2 jour 1 : 20h après l'arrêt, dans une forte fatigue mentale, une occasion se présente à moi pour m'échapper de la maison prétextant un achat à la pharmacie. Je suis bien allé à la pharmacie faire mon achat initial mais j'y ai egalement acheté une boîte de pastilles nicotine faiblement doséed. Ça serait pour les moments certains où le besoin physique du corps serait trop fort : après un café ou un verre d'alcool même s'ils sont depuis limités. Dans la voiture sur le retour, je me suis retrouvée avec la cigarette dans une main et le briquet dans l'autre. J'ai hésité pendant bien 10mn. Et c'est à ce moment là où ma volonté s'est affirmée de vouloir réussir. "Je ne la fume pas maintenant, je la fumerai plus tard". Et c'est depuis ce jour que j'ai systématiquement repoussé l'occasion de fumer, en ayant pourtant tout à disposition. "J'ai bien tenu hier, ça fait 24h, je peux tenir plus, je fumerai demain" Essai 2 jour 2 à 15 : très fatiguée les 3 premiers jours, j'occupe tout mon temps libre par le sport de plein air. J'ai besoin d'être occupée de me défouler ! Et quand ce n'est pas le sport, c'est ce site et tous les autres qui dénoncent les méfaits du tabac qui m'aident à me convaincre du bon choix que j'ai fait. Je prends les pastilles une fois de temps en temps quand cela m'est vraiment nécessaire la première semaine, et puis finalement j'aborde le même système : essayer de ne plus en prendre car tant que j'étais sous nicotine, j'étais fumeuse. Et cela devient assez simple pendant ces 15 jours. Je me retrouve même au 15eme jour à boire des bières chez une amie qui fume devant moi. Mon cerveau est en alerte et je décide finalement de partir quand cela est devenu trop frustrant d'autant plus après 3 bières, on est plus vulnérable. Jour 15 à aujourd'hui : le travail ne s'est pas arrêté après ces 15 premiers jours bien au contraire, c'est là qu'il a démarré. Après cette cure physique il fallait maintenant surpasser tous les moments du quotidien, aussi appelés "dépendance comportementale", en ayant à l'esprit "qu'une seule et c'est foutu tu repars de zéro". Dites vous bien qu'il ne faut plus jamais refumer quand vous êtes arrivé à vous en passer physiquement, quand vos récepteurs ne vous envoient plus de signaux de manque. J'ai lu le livre de Allen Carr "en finir avec la cigarette" comme soutien de mes premières nuits de retour à la vie normale et j'avoue qu'il m'a confirmé mon choix et mes pensées. J'ai mis mes restes de feuilles, tabac, calumet et arômes dans un sac dans un coin afin de le donner à un ami fumeur. Ensuite c'est un combat au quotidien où chaque situation fumeur doit se transformer en non fumeur au moins une fois : La journée boulot classique, le WE actif ou cocooning, l'apéro du vendredi, le voyage en train pour voir sa famille, les vacances, la 3eme mi temps... Et c'est gagné. Perso au bout de 2 mois vraiment je ne me sentais plus dans cette lutte constante. Mais il faut rester vigilant car il m'arrive encore lors d'une soirée trop arrosée avec des fumeurs qui vous parlent à 50cm du visage d'être tentée, d'être vulnérable. Et même dernièrement j'ai repris l'avion, chose que je n'avais plus faite depuis des années et pour laquelle j'étais fumeuse la dernière fois. Mon cerveau m'a mentionné la cigarette avant d'aller en salle d'embarquement alors qu'elle était sortie de mon esprit pendant des mois. Aujourd'hui je me sens vraiment libre. Je n'ai plus jamais cette idée de fumer qui me vient à l'esprit même après le café ou l'alcool. C'est dur à croire quand on est dans les premiers jours d'arrêt, on pense que cette facilité n'arrivera jamais. Et finalement un beau jour on y pense plus et on ne s'en rend pas compte. Quand je vois tous ces jeunes qui sortent fumer à la récré (je bosse désormais dans un lycée) je me dis que comme moi ils le regretteront un jour mais qu'ils sont actuellement dans un engrenage dont ils n'ont pas conscience. Nous sommes manipulés. En revanche lorsqu'on est fumeur, le corps est anesthésié de nombreux maux, tellement il lutte contre la clope, il lutte aussi contre tout le reste. Et lorsque qu'on arrête, ces maux qui nous sont propres reviennent : pour ma part ce fut les dents, retour du bruxisme de ma jeunesse et de nombreux traitements pour caries et couronnes. Légère allergie au pollen aussi au printemps que je n'ai jamais vécue avant. Mais retour à des poumons sains, à une oxygénation optimale, à une vivacité et une énergie permanente, un temps incroyable gagné tout comme l'argent économisé. Maintenant je me dis "mais comment font les fumeurs pour fumer". Je me sens convaincue dans mon choix mais je garde à l'esprit que le risque zéro n'existe pas quand je vois que certains profils replongent après des années d'arrêt. Il faut penser autrement et être convaincu de ce qu'on pense. Courage à tous ceux qui tentent! Rien que le fait d'essayer prouvent que vous y arriverez même si tout ne se fait pas pas facilement ni en un jour. Je vous souhaite de retrouver votre liberté
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Christine (67 ans)
Nationalité Belgique
29 janvier 2021

Il y a 4 ans j'ai été dépistée bpco. J'avais a l’époque 63 ans et je fumais depuis l'age de 18 ans. Je fumais 25 cigarettes tous les jours. J'ai tout de suite consulté 1 tabacologue. J'ai fait quelques arrêts mais rien de convaincant. J’étais a l’époque très mal dans ma peau, angoissée et stressée car je n'arrivais pas a me séparer de la cigarette qui me tuait a petit feu. Je me suis retrouvée dans la situation ou je ne savais plus respirer ni bouger, être comme 1 poisson hors de l'eau. J' ai baissé les bras bien décidée a me laisser mourir car je ne trouvais plus l’énergie de me battre. Soutenue par la tabacologue j'ai été vue par un psy qui est parvenu a me libérer et me redonner confiance. Le 1er décembre j'ai arrêté. Je n'ai pas mis de patch, pas de cigarette électronique, juste des pastilles a la nicorette. Tout se passe bien mais avec des hauts et des bas, des envies qui passent vite mais qui sont ennuyantes. Le tout c'est dans le vouloir et non le devoir. Ca change la donne et ta vie Quand tu es dans l'acceptation, la défume te parait plus douce' 60 jours sans clopes, sans rechute et je suis fière de mon parcours. Je revis, je respire un peu mieux mais je sais que tout se fera a mon rythme car ce qui est perdu n'est pas récupérable mais ta qualité de vie s’améliore et tu voles vers 1 liberté tellement désirée. Il faut tenir le coup, refouler les envies, se féliciter, c'est tellement bien de pouvoir reprendre sa vie en mains. Ne vous laissez pas berner par cette petite voix qui vous incite a faire un pas de travers, chassez la de toute vos forces, et elle va finir par lâcher prise.j'ai repris ma vie en main et j'espère que ce sera pour le restant de mes jours. Je suis tellement mieux je peux profiter de choses que je m’étais interdite car tu finis par croire que tu ne sais plus rien faire mais c'est un mensonge. Battez vous pour cette liberté qui ne vous apportera que du bonheur, de l'argent du souffle, qui vous libérer des chaines. C'est dur de traîner 1 boulet😱 Si je l' ai fait tout le monde peut y arriver, il faut juste une bonne détermination et ne plus se laisser tenter. Courage a vous tous Merci Stop-tabac.ch!
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Anonyme (56 ans)
Nationalité Française
15 janvier 2021

Je viens de passer le cap des cent jours sans une cigarette et je suis fier de moi tout en étant encore surpris voire incrédule d’y être arrivé! Je sais que la route est encore longue (il m’arrive régulièrement de rêver que je fume par exemple) mais ma détermination reste totale. Alors comment ce miracle s’est-il accompli après 40 années de tabagisme et en moyenne 40 cigarettes par jour? Tout d’abord prise de conscience d’un état de santé en dégradation exponentielle avec en particulier une toux grasse incessante. Consultations médicales pour une hypertension faible mais bien présente et nouvelle, réalisation que l’effort physique devient de plus en plus pénible et autres signes désagréables: je me persuade que l’origine de ces désagréments vient du tabagisme. Je me forge une stratégie pour essayer ce que je crois être le plus adapté dans mon cas (et attesté par une ancienne collègue comme étant efficace): le CHAMPIX Comme prescrit, prise des premières pilules 2 semaines avant la date choisie. À cette date je pars de bon matin en voyage chez un vieil ami non fumeur avec qui je passe les trois premières semaines de sevrage avec un régime alimentaire sain, une activité physique quotidienne (marche) et nombre d’activités touristiques et sociales. De retour à mon environnement habituel j’ai réussi à maintenir le rythme et à graduellement abandonner sans presque m’en apercevoir la prise quotidienne des 2 pilules avant le terme de la prescription normale. Le médicament n’a pas provoqué d’effets secondaires indésirables dans mon cas. Bref, pour l’instant ça marche et je croise les doigts pour ne jamais succomber de nouveau à la tentation nicotinique... Ce qui est primordial c’est la démarche intellectuelle, tout se joue dans la tête. Conviction, auto persuasion, se défier soi-même...l’encouragement et l’appui de l’entourage qu’on peut solliciter en dévoilant ouvertement le défi d’arrêter sont évidemment un bonus. Bon courage et bonne chance à tou.te.s! PS: merci à stop-tabac.ch 😉
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Anonyme (43 ans)
Nationalité Française
25 novembre 2020

Bonjour, Je viens de lire quelques témoignages et cela m’a donnée envie de partager aussi mon expérience. J’ai arrêté la cigarette depuis presque 5 semaines. J’avais précédemment arrêté plusieurs fois mais en définitive sans que ce soit moi qui l’avait réellement décidée, les causes étaient mes maternités, une intervention chirurgicale, du coup reprise derrière de la même façon que lorsqu’on commence à fumer. D’abord une cigarette lors d’une soirée puis deux puis juste une par jour, puis deux ... et le rythme, sans que je m’en rendes compte est revenu. J’avais tellement honte de moi que je me cachais souvent de mon mari ou de mes enfants. Quelle vie ! Alors il y a environ deux mois j’ai appelé un Tabacologue, j’ai pris rendez vous et là, en fait je me rends compte aujourd’hui que j’avais fait le plus dur car j’avais pris LA décision. J’ai mis des patch qui j’en suis sûr m’ont bien aidée mais j’ai commencé à en oublier certains jours et cela fait maintenant 4 jours que je n’en mets plus, je ne le fais pas exprès mais je n’en ressens plus le besoin la journée, je suis bien tout simplement. Par contre je dors très mal, mon Tabacologue me dit de ne surtout pas les arrêter mais moi j’ai envie de me sentir complètement libre de cette emprise nicotinique. Je sais que je ne reprendrais pas et j’ose le dire, chose que je n’aurais pas fais les autres fois car aujourd’hui c’est moi qui l’ai décidé. Je suis moins patiente qu’avant mais d’après mes proches pas désagréable du tout, mes enfants sont ravis . Je bois beaucoup de tisane, je mange également beaucoup de pommes et je fais plus de sport, en bref que des bonnes choses pour ma santé et mon bien être. Je suis heureuse de vous avoir lu et heureuse d’avoir pu écrire, cela doit être effectivement une bonne thérapie, merci de pouvoir nous le permettre.
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Anonyme (28 ans)
Nationalité Française
09 septembre 2020

Bonjour, J'ai besoin d'aide. J'espère trouver quelqu'un qui va pouvoir nous aider. J'ai mon papa qui a 62 ans. Pour revenir en arrière et vous expliquer son passé avec sa grande copine, la cigarette. Il a commencé à l'âge de 14 ans et il n'a jamais arrêté de fumer ou alors sur une petite période. Elle l 'a toujours accompagné dans la vie dans les bons, comme les mauvais moments. Il est passé par des périodes pas du tout facile de la vie mais comme chacun. À l'âge de 50 ans premier signe de la vie, il a fait un infractus dans son camion car avant d'être à la retraite il était routier. Lui même s'est sauvé en appelant les pompiers. Il a pu s'en sortir avec l'aide de la médecine générale. Il était décidé à arrêter cette cigarette et a pris peur. Mais cela n'a pas duré longtemps aussi tôt l'arrêt maladie finit il reprend le rythme du travail et reprend sa grande copine. Et refume de nouveau 1 paquet par jour. Et voilà, au mois de juillet 2020 il me dit j'ai du sang dans les urines, et il me dit ce n'est pas la première fois cela m'a pris depuis l'âge de 60 ans mais avant ça ne durait pas longtemps. Là ça a duré trois jours et j'ai perdu du sang en grande quantité. Il va voir son médecin qui lui fait faire une échographie de la vessie , et là le verdict tombe il a deux polypes dans la vessie. Opération sous anesthésie locale avec ablation de ces deux polypes avec biopsie faites. Le résultat tombe samedi de la semaine dernière, ces deux polypes sont cancéreux. Il va avoir des rendez- vous médicaux qui vont compléter ce diagnostic. Aujourd'hui je l'ai eu au téléphone, je lui explique que je ne veux pas le perdre que je l'aime trop pour le voir partir maitenant. Je viens tout juste d'être maman et je veux que mon fils puisse partager du temps avec son grand père. La conversation est très silencieuse. Je lui demande d'arrêter de fumer. Il me dit mais j'ai déjà diminué je suis plus cas 7 par jours, mais je lui dis cette fois ci ce n'est pas diminuer mais arrêter complètement. La vie te fait de gros appels de phares, reçoient les. Pas de réponse silence dans la conversation. Je lui dis papa il n y a que toi qui peut choisir ce que tu veux pour ta vie. Je peux l'aider je suis hypnothérapeute je peux l'aider à arrêter de fumer mais il refuse. Il me dit je veux me débrouiller seul, et je peux le faire seul. Petit parenthèse il est seul dans sa vie n'a pas refait sa vie et il vit dans un appartement qui est imprégné de l'odeur de cigarette. Il ne sort pas beaucoup et n'a pas d'ami. C'est un homme très solitaire. Et lorsque je lui parle de la mort qu'il y a une personne sur deux qui meurt du tabac il me dit arrête avec ça. Comme un déni de la situation. Et aujourd'hui je vous demande de l'aide. J'aimerais avoir quelqu'un qui puisse l'intercepter, et qui puisse témoigner auprès de mon père de sa vie, de ce qu'il a pu vivre avec la maladie, avec un cancer, ou bien même les étapes pour l'arrêt du tabac enfin j'ai besoin d'une personne qui puisse lui faire ouvrir les yeux s'il vous plaît. Je le vois le 25 septembre pour qu'on discute ensemble. Merci à vous d'avoir lu mon témoignage. Et merci pour ceux qui vont y répondre. Merci du fond du cœur. C'est mon dernier espoir pour qu'il puisse arrêter.
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